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Cantonnage manuel : Mvunzi Meya rassure sur le lancement du programme par le Premier ministre à Kenge

Le ministre délégué de l’Intérieur en charge des Affaires coutumières, Eyrolles Michel Mvunzi Meya, séjourne à Kenge, chef-lieu de la province du Kwango, en marge du lancement des travaux du programme de cantonnage manuel des routes de desserte agricole par le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba. Arrivé à Kenge dans la soirée du samedi, Mvunzi Meya met à profit son séjour pour appeler la population du Kwango, qui constitue sa base électorale, à réserver un accueil chaleureux au chef du gouvernement, très attendu à Kenge le mercredi 19 août 2020.
Dans un entretien accordé à la presse locale, le ministre délégué a fait savoir que depuis l’Indépendance, c’est pour la première fois que la province du Kwango va recevoir une visite d’État, celle d’un Premier ministre. Aussi Eyrolles Michel Mvunzi Meya a-t-il appelé les Kwangolais à s’apprêter pour la rencontre avec le Premier ministre et à accueillir favorablement le programme du cantonnage manuel.
Mvunzi Meya a rappelé l’importance que revêtent les routes dites de desserte agricole. Il a fait savoir que ces routes vont permettre l’évacuation des produits agricoles vers les centres de consommation et de commercialisation. Cela va permettre les agriculteurs de couler leurs produits et de réaliser des gains. Pour lui, ce programme devra être un motif d’encouragement pour les producteurs locaux qui ont suspendu leurs travaux des champs par difficulté de moyen de commercialisation due à l’absence d’infrastructures routières.
Quant à la pertinence des routes de cantonnage manuel, il a argué qu’en ce 21e siècle, les Kwangolais attendent les routes bitumées. Mvunzi Meya a affirmé que le gouvernement se place sur la droite ligne du bailleur des fonds, notamment, la Banque africaine de développement (BAD) qui a financé ce programme de cantonnage manuel. Selon le ministre des Affaires coutumières, il n’est pas impossible que le gouvernement pense à l’asphaltage à l’avenir.
Il a aussi signalé que le Premier ministre se déplace à Kenge avec tous les autres membres du gouvernement de la République. Et c’est l’occasion pour la population du Kwango de présenter ses doléances directement au Gouvernement. Eyrolles Michel a rappelé les défis du Kwango, le manque d’électricité, de la voire urbaine, etc., en invitant le peuple à se prononcer clairement sur ces questions devant le chef du gouvernement.
Ce programme de cantonnage, a-t-il renseigné en guise de conclusion, concerne trois provinces : le Kwango, le Kwilu et le Kongo-central.
Émile Yimbu/congoprofond.net
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Célébration de 10 ans du Code des Assurances : « bilan et perspectives pour un secteur plus résilient »

Le ministère des Finances, en collaboration avec l’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA), a célébré ce mercredi 19 mars 2025, le 10ᵉ anniversaire de la promulgation du Code des Assurances en République Démocratique du Congo. Placée sous le thème « 10 ans du Code des Assurances : Bilan, enjeux et perspectives pour un secteur d’assurance plus résilient et inclusif », cette conférence a réuni les principaux acteurs du secteur afin d’évaluer les progrès réalisés et les défis restants. L’événement s’est tenu au Centre culturel et artistique des pays d’Afrique centrale, en face du Palais du Peuple.
La rencontre a débuté par le mot de bienvenue prononcé par le Directeur de cabinet du ministre des Finances, qui a souligné l’importance de cette commémoration pour le développement du secteur des assurances en RDC.
Prenant la parole, le Professeur Émérite Gérard Balanda Mikuin, avocat au barreau près la Cour de cassation et Conseil d’État, est revenu sur l’histoire de la Société Nationale d’Assurances (SONAS), créée en 1966. Il a précisé que contrairement à certaines idées reçues, la SONAS n’avait jamais bénéficié de fonds publics pour son lancement.
« Sa création a été financée par des fonds propres de son premier Directeur Général, Baudouin Kabisi et de son assistant », a-t-il affirmé.
De son côté, J.B. Dinanga, représentant du président de l’Association des Contrôleurs des Assurances en Afrique Centrale (ACAC), a mis en lumière le faible taux de pénétration des assurances dans le pays.
« Le taux de pénétration des assurances reste faible, alors que les dégâts sont nombreux. La solution est de renforcer le contrôle des assurances obligatoires », a-t-il plaidé.
Le ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde a pris la parole pour présenter un état des lieux du marché des assurances en RDC, mettant en avant les progrès réalisés depuis la libéralisation du secteur. Il a notamment insisté sur : L’augmentation du nombre de sociétés d’assurance depuis l’ouverture du marché, ce qui a permis une plus grande diversité d’offres et une meilleure couverture des risques, des défis liés à l’application effective des assurances obligatoires, pointant du doigt la nécessité d’un contrôle accru pour garantir le respect des obligations légales, L’importance de l’éducation financière et de la sensibilisation du public afin de renforcer la culture de l’assurance en RDC et les perspectives d’avenir, avec l’ambition de rendre le secteur plus inclusif et de favoriser son expansion à travers des réformes adaptées.
Bilan et perspectives : la vision de l’ARCA
L’Autorité de Régulation et de Contrôle des Assurances (ARCA) a présenté un rapport détaillé sur les évolutions du marché congolais de l’assurance au cours des dernières décennies. Parmi les points essentiels, il a été souligné : l’essor des sociétés privées d’assurance, qui ont contribué à dynamiser le secteur et à améliorer la qualité des services, le renforcement du cadre réglementaire, avec des réformes visant à garantir plus de transparence et de fiabilité dans les transactions et les défis structurels, notamment la nécessité d’accroître la pénétration des assurances dans l’économie nationale et de mieux protéger les assurés.
En conclusion, le ministère des Finances et l’ARCA ont insisté sur l’importance de poursuivre les efforts pour moderniser et solidifier le secteur. Un point de presse a été tenu à l’issue de la cérémonie par les directeurs généraux et directeurs généraux adjoints de l’ARCA, réitérant les principaux messages évoqués lors de la conférence.
Cette célébration des 10 ans du Code des Assurances marque ainsi une étape clé dans la construction d’un marché d’assurance plus robuste et mieux adapté aux réalités économiques du pays.
Dorcas Mwavita/CongoProfond.net
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