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CAN Egypte 2019 : les Léopards y seront !
Ça y est ! Malgré une qualification difficilement acquise, les Léopards de la RDC seront en juin et juillet prochains à la Coupe d’Afrique des nations qui va se jouer en Égypte. Ce, grâce à leur victoire de cet après-midi du dimanche 24 mars 2019 face au Liberia. Match comptant pour la dernière journée de ces éliminatoires en présence du chef de l’Etat Félix Tshisekedi.
Le RDC a retrouvé son Trésor
Pour leur première fois de jouer ensemble, Cédric Bakambu et Trésor Mputu ont scélé la qualification des Léopards dans la grande messe africaine.
Mputu Trésor passeur pour ce but de Bakambu à la 52eme minute, mais aussi lors de la 5e journée face au Congo, pousse les analyste à affirmer que la RDC a retrouvé son “Trésor” après plusieurs années d’absence.
Une première mi temps sans âme
Malgré la victoire de cette rencontre, la première mi-temps était fade pour les Congolais. L’équipe de Florent Ibenge complètement dans la rue donnait ainsi le temps au Liberia de poser son faux rythme.
Les Congolais étaient obligés de courir derrière le ballon. Qu’à cela ne tienne , nos fauves ont quand même validé leur ticket pour le pays des pharaons à cette CAN qui va regrouper pour la première fois 24 nations.
Logé dans le groupe G, la RDC termine deuxième avec 9 points derrière, le Zimbabwe 11 points, qui a battu lors de cette dernière journée, le Congo Brazzaville sur la marque de 2-0.
Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
La Banque d’Ouganda réticente à intégrer les francs rwandais et congolais dans ses opérations de change
La Banque d’Ouganda (BOU) a récemment clarifié sa position concernant l’absence de mises à jour régulières des taux de change pour le franc rwandais (RWF) et le franc congolais (CDF). Cette décision, qui soulève des questions dans la communauté financière régionale, repose sur un ensemble de facteurs économiques, réglementaires et pratiques.
Une stratégie axée sur la stabilité économique nationale
Kenneth Egesa, Directeur de la Communication à la BOU, a expliqué que cette approche s’inscrit dans une stratégie plus large visant à préserver la stabilité économique de l’Ouganda tout en maintenant des relations régionales équilibrées. Selon lui, la volatilité historique du RWF et du CDF pourrait introduire des perturbations indésirables sur le marché ougandais si ces devises étaient régulièrement cotées.
“Notre priorité est de garantir un environnement financier stable pour l’Ouganda,” a déclaré Egesa. “Fournir des mises à jour fréquentes sur des devises plus volatiles pourrait envoyer des signaux erronés au marché et potentiellement décourager les échanges et les investissements dans la région.”
Des considérations réglementaires et diplomatiques
La BOU doit également naviguer dans un paysage réglementaire complexe. Les relations économiques de l’Ouganda avec le Rwanda et la République Démocratique du Congo (RDC) sont encadrées par des accords de coopération politique et économique. Dans ce contexte, la publication régulière de taux de change pour le RWF et le CDF pourrait être perçue comme une ingérence dans les politiques monétaires de ces pays.
“Chaque pays a sa propre souveraineté monétaire,” a souligné Egesa. “Nous préférons laisser aux banques centrales du Rwanda et de la RDC la responsabilité de communiquer sur leurs propres devises.”
Une demande limitée et des défis pratiques
La décision de la BOU reflète également la réalité du marché ougandais. Selon Egesa, l’intérêt pour le RWF et le CDF parmi les commerçants et investisseurs ougandais est limité comparé aux principales devises internationales. De plus, la collecte et l’analyse des données nécessaires pour fournir des taux de change précis pour ces devises représenteraient un coût difficilement justifiable au vu de leur impact économique relativement faible sur l’Ouganda.
“Obtenir des données fiables sur ces devises peut s’avérer complexe en raison d’une activité de marché réduite et de normes de reporting variables,” a expliqué Egesa. “Nous ne voulons pas risquer de diffuser des informations potentiellement trompeuses qui pourraient nuire à la crédibilité de la banque centrale.”
Une approche pragmatique pour l’avenir
La position de la Banque d’Ouganda concernant le franc rwandais et le franc congolais reflète une approche pragmatique et stratégique. Tout en reconnaissant l’importance des relations économiques régionales, la BOU reste focalisée sur sa mission principale : assurer la stabilité économique de l’Ouganda et gérer efficacement les ressources du pays.
Cette politique pourrait évoluer à l’avenir si les conditions du marché ou les priorités économiques régionales venaient à changer. Pour l’heure, la BOU continue de se concentrer sur la gestion du taux de change du shilling ougandais par rapport aux principales devises mondiales, tout en surveillant de près les développements économiques dans la région des Grands Lacs.
Claudine N. I.
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