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Campagne électorale/Uvira: le candidat n°222, Alexis Gisaro place son entière confiance en Dieu

« Recommande ton sort à l’Éternel, mets en lui ta confiance, et il agira», ce texte tiré du livre de Psaumes 37:5 raisonne au plus haut niveau dans le cœur d’Alexis Gisaro Muvunyi, candidat n° 222 aux législatives nationales dans la circonscription d’Uvira. Cette portion des saintes écritures a été son leitmotiv pour se lancer dans cette bataille électorale ; c’est ce qu’il a renseigné au cours d’un culte d’actions de grâce de différentes églises protestantes de la ville d’Uvira réunies au temple de l’église de la 37è Communauté des Assemblées de Dieu du Congo.
Reconnaissant la grandeur de Dieu, le candidat n°222 s’est remis entre les mains de l’Éternel avant le mercredi 20 décembre 2023, date prévue pour le scrutin. Pour ce prédicateur de l’amour et du développement, il ne peut rien faire sans puiser sa force en Dieu.
« A deux jours de la tenue des élections, je me suis décidé de revenir à Dieu par ses serviteurs pour qu’ils implorent Sa grâce sur moi comme ils l’avaient fait quand je voulais postuler. Car, je sais que rien n’est impossible à Dieu […]», a-t-il déclaré .
Enrichissant son intervention tout en s’appuyant sur le passage du livre de Proverbes 19:21 qui souligne : « Il y a dans le cœur de l’homme beaucoup de projets, mais c’est le dessein de l’Éternel qui s’accomplit », Alexis Gisaro a laissé entendre qu’il ne compte que sur l’accomplissement du dessein de l’Éternel dans sa vie.
Touchés par son intervention et surtout par la foi qu’il met en Dieu, des hommes de Dieu l’ont entouré pour implorer la grâce de Dieu en sa faveur.
En fervent chrétien, Alexis Gisaro Muvunyi en position de genoux sur terre, mains serrées sur le cœur, a reçu des différentes déclarations des serviteurs de Dieu et de toute l’église sous une forte atmosphère des prières.
Accompagné de son épouse, Madame Clarisse Kanku Gisaro, le n°222 n’a pas réfléchi ne fût-ce qu’une seconde pour la présenter à l’auditoire. Sous les ovations de l’assemblée, Madame Clarisse Kanku Gisaro a salué l’amour que ces serviteurs de Dieu ont manifesté à l’égard de son époux en priant pour lui. A son tour, elle a prononcé quelques paroles des bénédictions aux gardiens des âmes.
Chants de louange et d’adoration à l’honneur de Dieu, des fidèles chrétiens de toutes ces églises réunies n’ont pas cessé de démontrer leur attachement à Dieu.
Il sied de rappeler que l’exhortation de ce rendez-vous divin était basée sur le livre de Psaumes 127:1 qui déclare : « Si l’Éternel ne bâtit la maison, ceux qui la bâtissent, travaillent en vain; si l’Éternel ne garde la ville, celui qui la garde veille en vain».
Lambert Saïdi
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Félix Tshisekedi a renversé l’ordre régional et réinstallé la RDC au cœur de la géopolitique africaine

En 2025, Félix Tshisekedi a orchestré un retour spectaculaire de la RDC sur la scène internationale, brisant des décennies de prédation rwandaise et imposant une nouvelle donne géostratégique. Grâce à une communication intelligente et maitrisée, une diplomatie agressive, des alliances audacieuses et une approche technique méticuleuse, Kinshasa a contraint Kigali à accepter des accords historiques à Washington.
Ce coup de maître marque un tournant dans la sécurisation de l’Est congolais et l’intégration économique régionale. Il nous paraît important d’expliquer les rouages de cette stratégie victorieuse. Il y a d’abord eu la préparation du terrain et des esprits par le redoutable Patrick Muyaya Katembwe sur le plan médiatique. La mise en musique des processus de Naïrobi, Luanda, Doha à Washington avec l’isolation de Kagame.
Kinshasa a exploité les divisions régionales et internationales pour asphyxier Kigali. L’accord de Doha (mars 2025), bien que fragile, ce cessez-le-feu a servi de tremplin pour légitimer la RDC comme acteur de paix, tandis que le Rwanda, coincé par les preuves de son soutien au RDF/M23 (rapports de l’ONU citant 4 000 soldats rwandais en RDC ), a dû jouer la modération.
Le parrainage américain a permis de lier la question sécuritaire aux minerais critiques (cobalt, lithium). Félix Tshisekedi a convaincu Washington de soutenir un cadre contraignant : interdiction des hostilités, désengagement des troupes rwandaises, et intégration conditionnelle du RDF/M23 sous supervision conjointe. La machine technique, connue sous le nom du CONOPS du 31 Octobre 2024 et le Mécanisme Conjoint ont scellé le sort des belliqueux rwandais.
L’équipe de Kinshasa a verrouillé l’avantage politique par des outils techniques irréfutables. Le CONOPS 2024, ce plan opérationnel, élaboré avec des experts militaires internationaux, a structuré le désarmement des groupes armés et la coordination sécuritaire via un mécanisme intégrant la MONUSCO et les forces régionales. Résultat : le RDF/M23, privé de soutien rwandais, s’est fragmenté.
Le cadre humanitaire et économique dont le volet « retour des réfugiés » (2,5 millions de personnes) et l’accès humanitaire ont été couplés à des projets transfrontaliers (infrastructures, énergie), isolant Kigali qui rechignait à ouvrir ses frontières. L’échec du narratif rwandais est la cerise sur le gâteau. Paul Kagame acculé jusque dans ses derniers retranchements a fait appel à son joker l’ancien Président Joseph Kabila.
Félix Tshisekedi a retourné l’accusation de « génocide » contre Paul Kagame, comparant ce dernier à Hitler lors d’un discours choc à Bukavu. Cette rhétorique, relayée par les médias internationaux, a détruit la crédibilité de Kagame comme « stabilisateur » régional. Ce qui était jusque-là son passeport dans les salons diplomatiques internationaux. Tout le monde le voit dorénavant pour celui qu’il est en réalité c’est-à-dire un déstabilisateur régional chronique.
Le doigté de Patrick Muyaya Katembwe et la ténacité de Thérèse Kayikwamba Wagner ont forcé les capitales occidentales à exiger des preuves de désengagement rwandais, sous peine de sanctions ciblées (gel d’avoirs, embargo sur les minerais ). Ainsi la RDC est devenue le nouveau centre de gravité africain. Félix Tshisekedi a capitalisé sur cette victoire pour porter la RDC au Conseil de Sécurité de l’ONU (2026-2027).
En brandissant son rôle de « poumon écologique » et de fournisseur de minerais stratégiques, Félix Tshisekedi a positionné le pays comme indispensable à la transition énergétique globale. Il a lancé une intégration économique régionale. Les accords de Washington incluent un volet économique (corridors miniers, ports en eau profonde) marginalisant le Rwanda au profit de la RDC et de ses alliés (Angola, Afrique du Sud).
Félix Tshisekedi a réussi là où ses prédécesseurs ont échoué en instrumentalisant les ressources naturelles de la RDC, les minerais comme levier géopolitique. Il a hybridé diplomatie et force dans un couplage des accords techniques (CONOPS) avec une pression médiatique implacable en récupérant le soft power, le leadership climatique et humanitaire pour gagner les faveurs de l’Occident.
En 2025, la RDC n’est plus une victime, mais un architecte de l’ordre régional. Si les défis persistent (corruption, résidus du RDF/M23), Félix Tshisekedi a prouvé qu’un leadership audacieux pouvait inverser trente ans de prédation. Le roseau plie sous la tempête, mais c’est lui qui trace la voie des torrents. L’eau douce conquiert la pierre dure, et le sage triomphe là où le guerrier s’épuise. Paul Kagame jouait aux échecs. Félix Tshisekedi a changé le jeu.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR