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Campagne électorale: J-4, la Société civile toujours inquiète
A 4 jours de l’ouverture de la campagne électorale de la présidentielle et des législatives, des organisations de la société civile, partisanes de l’approche consensuelle portant sur la résolution de la crise politique en RDC, sont montées au créneau pour exprimer leurs inquiétudes sur plusieurs points, notamment la désignation du candidat commun de l’opposition, l’usage de la machine à voter, les préparatifs des élections, etc. Elles l’ont fait savoir au cours d’une conférence de presse animée à Kinshasa le vendredi 16 novembre au centre d’études pour l’action sociale (CEPAS) dans la commune de Gombe.
Au sujet de la machine à voter, ces activistes regrettent les divergences constatées autour de cet outil et proposent une série des recommandations consécutives à une étude technico-légale de cette machine ainsi que de l’architecture technico-légale qui l’accompagne.
« En conclusion, nous avons établi qu’un tel usage de la machine à voter conduit à un vote électronique, ce qui est une violation de l’article 237ter de la loi électorale car les électeurs font leur choix électroniquement avec la machine ; l’agrégation des résultats est faite électroniquement par un logiciel sans introduction des résultats comptés à la clôture du scrutin…. », a indiqué le père Alain Nzadi, représentant du CEPAS.
Au sujet des préparatifs des élections, ils font noter que leurs inquiétudes reposent sur le retard constaté dans la mise en exécution du calendrier électoral. ” Un calendrier désormais difficile à suivre compte tenu de l’introduction de l’usage de la machine à voter qui en a modifié plusieurs paramètres ».
Dans le même registre, la société civile s’inquiète également de l’opacité dans laquelle se déroulent les préparatifs, jetant ainsi “un doute justifié au sein de la population ainsi que parmi les acteurs impliqués sur la capacité de la commission électorale nationale indépendante (Céni) d’organiser des élections non seulement crédibles mais aussi qualitatives en date du 23 décembre 2018”.
Concernant la désignation du candidat commun de l’opposition, la déclaration indique que « les organisations de la société civile ont accueilli avec joie la rencontre de l’opposition, sous la facilitation de la fondation Koffi Annan, qui a abouti à la désignation du candidat commun de l’opposition. Ce fut une preuve d’abnégation et de maturité politique ».
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Affaire d’empoisonnement du ministre Mutamba : Kamitatu critique la désorganisation dans la justice congolaise
Dans une publication sur X, Olivier Kamitatu, s’est insurgé contre la gestion actuelle du secteur judiciaire en République Démocratique du Congo (RDC). Sa déclaration intervient dans un contexte où le ministre de la Justice, Constant Mutamba, a été diagnostiqué empoisonné, et où son vice-ministre est accusé de désinformation concernant un incident tragique à la prison centrale de Makala.
Kamitatu a notamment critiqué le vice-ministre pour avoir sous-estimé le nombre de victimes lors d’une tentative d’évasion à la prison centrale de Makala, où il avait initialement annoncé deux morts. Cependant, les informations officielles ont révélé un bilan tragique de 129 morts, exposant un écart choquant entre les faits et la communication officielle.
Elyane Mukuna/Congoprofond.net
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