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CAF : Zoom sur Belinda Luntadila Nzuzi, présidente du Panel des experts chargés d’examiner les candidatures aux Commissions électorales et de recours de la FECOFA

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Dans une lettre du 26 août 2024, Kibundulu Kazadi Innocent, secrétaire général de FECOFA, a annoncé à Mme Luntandila Nzuzi Belinda sa nomination par la Confédération Africaine de Football ( CAF) au poste de présidente du panel des experts chargés d’examiner les candidatures aux commissions électorales et de recours de la FECOFA.

Me Belinda dont la candidature, après entrevue avec le secrétaire général de la CAF, a été retenue à ce poste de présidente et est prête à assumer sa fonction, a appris CONGOPROFOND.NET de ses proches.

Amoureuse des sports depuis son jeune âge, elle, qui était même surnommée PLATINI (en version féminine) fût une footballeuse de talent qui a marqué la mémoire de ses camarades d’enfance. Aujourd’hui, avocate au Barreau de Kinshasa/Matete depuis 2001 et membre du Conseil de l’Ordre/Présidente de la Commission Culturelle et Genre, Me Belinda Luntadila est la fille du Révérend Luntadila Ndala Zafwa et de la Révérende Lukebawo Nkiamwete Jeanne. Elle est mariée à Kisolokele Kimbangu Jacob.

Me Belinda Luntadila détient un diplôme de licence en Droit Privé et Judiciaire de l’université Protestante au Congo (UPC) (1999). Elle est également graduée de la même faculté (1997). En 1993, elle a fait des études de Psychologie à l’Université Chrétienne Internationale du Zaïre (UCIZ) après son diplôme d’Etat en section Littéraire/Latin-Philosophie du Lycée Motema Mpiko.

Des postes de responsabilité

Me Belinda Luntadila a occupé de nombreuses fonctions au sein des institutions publiques en RDC entre 2007 et 2012.

Elle a été successivement conseillère administrative au Ministère de la Recherche Scientifique, au Ministère des Hydrocarbures, à la Vice-Primature chargée des Besoins Sociaux de Base, au Ministère de l’Agriculture et du Développement rural, au Ministère de la Condition Féminine et Famille ainsi qu’au Ministère des Affaires Etrangères et de la Coopération Internationale.

Elle a également été conseillère chargée de l’Environnement et Genre au Ministère Provincial de l’Education, Environnement, Communication et Genre. Elle est depuis 2015, Rapporteure et Porte-Parole du Bureau mais aussi Représentante des associations des droits spécifiques des femmes au sein de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH).

De 2004 à 2006, elle a été l’unique femme membre du Bureau du Comité Préparatoire National de la Conférence Internationale des Grands Lacs, secrétaire exécutive adjointe au sein du Forum National des Femmes de la CIRGL/RDC et Point Focal du Ministère de la Condition Féminine et Famille.

En tant qu’activiste sociale, elle a été Présidente, pour la RDC, du Comité Interafricain sur les Pratiques Traditionnelles affectant la Santé des Femmes et des Enfants, CI-AF. Membre de l’ONG internationale Réseau Genre en Action, Coordinatrice de la Clinique Juridique de l’Ong Fonds de Promotion pour Enfants en Difficultés, FOPED, Co-fondatrice et membre de l’Ong Action Droit ainsi que de l’Association française – Avocats du numérique.

Elle a pris part à plusieurs rencontres internationales tant en Afrique, en Europe, en Amérique qu’en Asie sur des thèmes variés tels que : Nouvelles technologies de l’information et de la Communication (NTIC), Contrat de partage de production pétrolière, Société de l’information, Promotion et protection des droits des femmes et enfants, droits de l’homme en général, VIH-Sida, agriculture et développement rural (AGOA), paix, sécurité et développement dans la région des grands lacs, lutte contre la corruption,…

Elle a écrit plusieurs articles scientifiques et un ouvrage sur le droit Ohada intitulé « La Foire aux questions sur le droit OHADA ».

Récompenses

– Personnalité d’avenir du Programme d’Invitation des personnalités d’avenir (PIPA) qualifiée par le Quai d’Orsay de la République Française (Ministère des Affaires Etrangères -Quai d’Orsay) pour renforcer la coopération entre la France et la République Démocratique.

– Bénéficiaire du programme European Union Visitors Program- EUVP

Ambassadrice Humanitaire pour la Paix et le Développement Durable de l’Universal peace Federation/Conseil National de paix

– Prix de défenseur des droits de l’homme par l’Ambassade de France

-Prix de femme de valeur

– Prix africain de promotion de la femme, Mama Awards

– Grand Prix de la Femme

– Honorée parmi les femmes leaders de la RDC à travers le portrait (photo) affichée dans la salle Polyvalente du Ministère du Genre, Famille et Enfant

– Prix de la JIFA-RDC (Journée Internationale des Femmes Africaines), Engagement dans la promotion des droits des femmes décerné/Représentante de la Jeunesse congolaise par l’Onu-femmes en collaboration avec les associations féminines en RDC.

Par ailleurs, Belinda Luntadila est l’inventrice de l’application web et mobile dénommée « NTOTO » ; www.ntotoplateforme.cd

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Braquages en série à Lemba : Une police dépassée face à l’insécurité galopante

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Depuis trois ans, la commune de Lemba, autrefois considérée comme relativement paisible au cœur de Kinshasa, est devenue le théâtre récurrent de braquages spectaculaires. Ces actes criminels, souvent commis en plein jour, se sont multipliés sous le regard impuissant, voire complice, d’une police de plus en plus critiquée pour son inefficacité.

Le dernier épisode en date illustre crûment cette dérive sécuritaire : ce lundi 28 avril 2025, aux alentours de 16 heures, un commerce situé à Lemba Terminus a été violemment attaqué par des individus armés. Ce braquage a de quoi choquer d’autant plus qu’il s’est produit à quelques mètres seulement d’un poste de police censé garantir la sécurité des riverains et des commerçants.

Pour les habitants de Lemba, ce nouvel incident n’est qu’un triste écho d’une réalité désormais banalisée. « Nous ne sommes plus en sécurité, même en plein jour et sous les yeux de ceux qui sont censés nous protéger », témoigne un commerçant du quartier, visiblement écoeuré.

Depuis 2022, Lemba a connu une série de braquages visant tantôt des boutiques, tantôt des cambistes, souvent sans qu’aucune arrestation sérieuse ne soit enregistrée. Les braqueurs agissent avec un sang-froid inquiétant, comme s’ils savaient d’avance qu’ils bénéficieraient d’une impunité totale. Comment expliquer qu’un commerce puisse être attaqué à proximité immédiate d’un poste de police sans que les agents n’interviennent rapidement ? À Lemba, la question ne fait plus débat : pour beaucoup, la police est non seulement inefficace, mais parfois soupçonnée de collusion avec les malfrats.

Face à la recrudescence de ces attaques, les autorités locales restent étrangement silencieuses, se contentant de promesses vaines après chaque drame. Pendant ce temps, l’insécurité s’enracine, forçant les commerçants à vivre dans la peur et parfois à recourir à des moyens privés pour assurer leur protection.

La situation de Lemba est un reflet inquiétant d’une réalité plus large : tant que l’impunité prévaudra, tant que la police restera passive-ou pire, complice-la sécurité des citoyens de Kinshasa restera un mirage lointain.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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