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Economie

Barrick apporte au cuivre congolais l’expertise de ses plus grandes mines

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Le nom de Mark Bristow, numéro 1 de Barrick, est désormais associé à un pari ambitieux : faire du cuivre congolais une nouvelle success story minière, à l’image de Kibali pour l’or.

« Barrick détient quatre des dix plus grandes mines d’or au monde. C’est cette même expertise que nous mettons aujourd’hui au service du cuivre en RDC », a affirmé son directeur-pays, Cyrille Mutombo, devant la presse.

Au cœur de cette stratégie : l’exploration. « Il ne s’agit pas d’acheter des permis déjà développés, pleins de spéculations. Nous partons de zéro, avec nos propres équipes, nos propres données». Mutombo rappelle que Barrick a déjà investi plus de 3 milliards USD pour agrandir son complexe cuprifère en Zambie, et qu’un autre projet au Pakistan prévoit une production sur cent ans.

La RDC, avec ses immenses potentialités, pourrait bien être la prochaine grande terre d’opportunités. Encore faut-il lever certains obstacles structurels, notamment l’insuffisance de l’approvisionnement énergétique.

Mais là encore, Barrick se veut confiant. La mine de Kibali a su relever des défis similaires, notamment les fortes variations de charge de ses générateurs, en développant une approche hybride et en amorçant une transition énergétique.

Pour Cyrille Mutombo, l’entrée de Barrick dans le cuivre n’est pas une improvisation, mais l’extension naturelle d’un savoir-faire mondial, désormais mis au service du développement minier congolais.

Notons que Barrick Gold Corporation, en cours de rebranding en Barrick Mining Corporation, intensifie ses activités dans le secteur du cuivre, consolidant sa position en tant que producteur majeur de métaux précieux. Voici un aperçu de ses principales opérations et projets cuprifères :

– Mine de Lumwana (Zambie)

Type d’exploitation : Mine à ciel ouvert avec traitement par flottation des sulfures.

Production prévue en 2025 : Entre 125 000 et 155 000 tonnes de cuivre.

Réserves prouvées et probables : Environ 8,3 millions de tonnes de cuivre.

Investissement récent : Barrick a injecté 2 milliards USD pour agrandir et moderniser le complexe, visant à en faire l’une des plus grandes mines de cuivre au monde .

– Projet Reko Diq (Pakistan)

Type de projet : Mine à ciel ouvert de cuivre et d’or, en coentreprise avec le gouvernement pakistanais.

Durée de vie estimée : Au moins 37 ans, avec une possibilité d’extension jusqu’à 80 ans en fonction des ressources découvertes.

Production annuelle prévue : 200 000 tonnes de cuivre et 250 000 onces d’or.

Investissement total estimé : Environ 9 milliards USD, répartis en deux phases de construction.

Financement : Recherche de plus de 2 milliards USD de financement international, avec des engagements de la part de la Banque mondiale, de la Banque asiatique de développement et d’autres institutions .

– Autres opérations cuprifères

Zaldívar (Chili) : Mine à ciel ouvert détenue à 50 %, avec une production prévue de 40 000 à 45 000 tonnes en 2025.

Jabal Sayid (Arabie Saoudite) : Mine souterraine détenue à 50 %, avec une production prévue de 25 000 à 35 000 tonnes en 2025.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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À la Une

Kibali Goldmine : Le modèle à dupliquer, selon le ministre Muhindo Nzangi

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En mission officielle dans la province du Haut-Uele, le ministre du Développement rural, Muhindo Nzangi, n’a pas caché sa satisfaction face aux performances technologiques et à l’impact socio-économique de Kibali Goldmine. Un modèle d’exploitation minière qu’il appelle à répliquer dans toutes les provinces minières de la RDC.

« Kibali est un véritable poumon économique, un partenaire stratégique du gouvernement congolais. Par la création de milliers d’emplois directs et indirects, cette entreprise a non seulement pacifié la région, mais elle a également contribué au transfert réel de compétences aux Congolais », a salué Muhindo Nzangi, lors de sa visite sur le site minier.

L’appel à un capitalisme responsable

Pour le ministre Nzangi, l’exemple de Kibali Goldmine prouve qu’un partenariat intelligent entre État et investisseurs privés est non seulement possible, mais indispensable au développement du pays. « Il faut dupliquer ce modèle d’investissement sérieux dans toutes les provinces minières de la République. C’est à cette condition que notre richesse minérale servira enfin de levier de développement durable », a-t-il martelé.

Le Haut-Uele entre mines et agriculture

Cette visite s’est tenue à l’invitation du gouverneur Bakomito, qui a fait de la transformation structurelle de la province son cheval de bataille. Le chef de l’exécutif provincial se donne pour mission de faire triompher la vengeance du sol sur le sous-sol-une politique volontariste axée sur des projets agricoles durables à haute valeur ajoutée, destinés à renforcer la sécurité alimentaire et à valoriser le potentiel agraire du Haut-Uele, au bénéfice de toute la nation.

Tchèques Bukasa & Juvenal Mutoo/CONGOPROFOND.NET 

 

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