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Barrages Mondial 2022 : L’ADFCO dans l’ordre de bataille pour la qualification des Léopards

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En marge de la double confrontation entre les Léopards de la RDC et les Lions de l’Atlas du Maroc le 25 mars 2022 à Kinshasa et le 29 mars à Casablanca, pour le compte de dernier tour des éliminatoires de la Coupe du Monde Qatar 2022, l’Association des dirigeants des clubs football du Congo (ADFCO) a tenue une réunion le mercredi 16 mars à l’hôtel Béatrice à Kinshasa. Il a été question de prendre position et préparer ces deux matchs afin que les Léopards puissent se qualifier pour la Coupe du Monde 48 ans après la première participation à cette fête mondiale du sport roi.

« Il faut retenir que les dirigeants sportifs sont acteurs importants pour l’avancement du football, et nous sommes devant un défi important, celui d’aller à la Coupe du Monde Qatar 2022. Et en tant que partenaires important et formateurs de ces footballeurs qui vont jouer pour l’honneur du pays, nous devions prendre position, la position, c’est soutenir nos Léopards, se rendre compte un peu de l’organisation avant ces rencontres. Nous avons fait un diagnostic en observant deux, trois points qui évoluent et d’autres qui n’évoluent pas. Nous allons rencontrer le ministre pour lui faire le point de ce qui a ete dit », a expliqué le secrétaire général de cette association, Me Guy Mafuta.

Il faut rappeler que plusieurs propositions ont été données dans cette réunion pour la bonne marche de cette double confrontation. LlADFCO va devoir accoucher toutes ces observations dans un document qui sera déposée à qui de droit.

Il sied de noter que plusieurs clubs ont pris part à cette réunion tenue autour de points à l’ordre du jour. La double confrontation entre la RDC et le Maroc, la reprise du Championnat national toujours bloqué par manque de titres de voyage, ainsi que la revisitation des textes qui régissent le football congolais ont donc constitué les sujets abordés par les dirigeants de football au cours de cette rencontre. Présidée par le président de l’ADFCO, Lambert Ossango, la réunion a connu la participation des clubs tels que Mazembe, DCMP, Rangers, FC MK, Lupopo, Kuya Sports, Les Aiglons, Dibumba, Renaissance du Congo et autres…

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET

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Kisangani : Quand les victimes de la guerre de 6 jours se rebellent contre la corruption au FRIVAO

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Un quart de siècle après le drame, les survivants handicapés refusent le silence et interpellent l’État sur la justice qui leur échappe encore._

 

Sous le soleil pesant de la Tshopo, ce week-end, ils sont venus, béquilles et cicatrices en avant, porter une même plainte, celle de la dignité bafouée. Les victimes de la guerre de 6 jours, ce conflit sanglant de juin 2000 qui avait opposé les armées rwandaise et ougandaise au cœur de Kisangani, ne demandent plus la pitié. Elles réclament des comptes.

Devant le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, un groupe de survivants a brisé le silence. Ces hommes et femmes, marqués à vie par la guerre, dénoncent aujourd’hui un nouveau fléau : la corruption au sein du Fonds pour la Réparation et l’Indemnisation des Victimes de l’Agression Ougandaise (FRIVAO). « Nous sommes venus voir le ministre pour lui montrer une situation indécente qui se passe ici à la Tshopo », confie Moïse Ndawele, amputé de la jambe droite depuis cette guerre.

« Les agents du FRIVAO nous réclament 500 dollars américains pour être enregistrés sur les listes d’indemnisation. Et si tu n’as pas cet argent, ils te proposent d’y figurer en échange de la moitié de ton indemnité. »

 

Un témoignage glaçant, partagé par de nombreuses autres victimes.

Ces pratiques présumées ternissent le visage d’un programme censé incarner la justice réparatrice voulue par l’État congolais. Pour ceux qui ont tout perdu, l’attente d’une compensation tourne à la désillusion, voire à l’humiliation.

 

Face à la gravité des faits rapportés, le ministre Guillaume Ngefa a promis d’agir. Selon les plaignants, il aurait assuré qu’il portera le dossier au Conseil des ministres et qu’il s’engage à « remettre de l’ordre » dans cette affaire. Une promesse saluée avec prudence par les victimes, qui redoutent que le dossier ne s’enlise dans les méandres administratifs, comme tant d’autres avant lui.

 

Mais à Kisangani, l’heure n’est plus à la résignation.

Les survivants de la guerre de 6 jours, dont beaucoup vivent aujourd’hui dans la pauvreté et l’oubli, veulent croire que leur combat pour la reconnaissance et la justice trouvera enfin un écho réel au sommet de l’État. « Nous ne voulons pas de faveur, seulement la justice. Nous avons assez attendu », lance l’un d’eux, le regard ferme.

 

À travers leur voix s’exprime toute une génération de Congolais meurtris, témoins d’un passé sanglant mais toujours debout, décidés à ne plus être les oubliés de l’histoire.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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