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Bakambu à Marseille : la structure « Allez-y les léopards » se réjouit !

La star Congolaise, Cédric Bakambu a paraphé un bail de deux et demie en Ligue I, avec l’Olympique de Marseille, après avoir passé 4 saisons en Chine.
A cette occasion, la structure de soutien aux Léopards, « Allez-y les léopards », que dirige le président Emmanuel Ciguge et dont fait partie le père de Cédric Bakambu, se dit satisfait de l’arrivée de leur fils à Marseille.
« Le choix de Bakambu est quand-même mûrement réfléchi. Et on peut imaginer que s’il a choisi de s’installer tout prêt de sa famille. En évoluant à Ligue I, Bakagoal serait plus « visible » aux yeux du sélectionneur national, Hector Cuper », estime Emmanuel Ciguge.
A l’âge de 30 ans, Bakambu avait failli signer à Barcelone il y a deux ans, il s’était entretenu avec Jorge Sampaoli et avait senti que l’entraîneur marseillais le désirait vraiment. Leur échange, en espagnol, s’etait parfaitement déroulé.
C’était un élément capital dans le choix de l’attaquant, qui disputera les barrages pour la Coupe du monde au sein de l’équipe nationale de la RD Congo en mars 2022.
Il était en contact avec le Séville FC et avait eu des touches avec Lille.
Jolga Luvundisakio/CONGO PROFOND.NET
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Quand la mode défie la loi : L’habillement provocant face au Code pénal congolais ( Par Adeodat LIKINDA, juriste)

Dans les rues de Kinshasa et d’autres villes de la RDC, une tendance vestimentaire de plus en plus audacieuse s’impose, particulièrement chez les jeunes filles. Entre mini-jupes, tenues transparentes, pantalons moulants et crop tops, le débat s’enflamme : s’agit-il d’une expression légitime de la liberté ou d’un véritable outrage public aux bonnes mœurs, réprimé par la loi congolaise ?
Le choc des cultures et des valeurs
Pays profondément attaché à ses traditions chrétiennes et coutumières, la RDC se retrouve aujourd’hui face à une jeunesse influencée par les codes de la mondialisation et des réseaux sociaux. Pour certains, s’habiller de manière “sexy” relève d’une affirmation identitaire et d’une liberté individuelle assumée. Pour d’autres, c’est le signe d’une décadence morale et une offense à l’ordre public.
Que dit la loi congolaise ?
Le Code pénal congolais, en son article 176, réprime l’outrage public aux bonnes mœurs, notamment par des actes, gestes ou comportements indécents dans les lieux publics. Bien que la loi ne définisse pas avec précision les limites de “l’indécence vestimentaire”, certains magistrats, policiers ou autorités locales s’en servent pour interpeller, avertir ou même arrêter des jeunes filles jugées provocantes.
Liberté individuelle ou norme collective ?
La Constitution congolaise garantit la liberté d’expression et de mouvement, incluant implicitement le droit de s’habiller selon ses choix. Cependant, dans une société où la moralité publique demeure très conservatrice, cette liberté entre rapidement en tension avec les sensibilités collectives.
Une ligne fragile à ne pas franchir
Les appels à un encadrement vestimentaire dans les écoles, universités, institutions publiques et lieux de culte se multiplient. Certaines structures ont déjà instauré des codes vestimentaires stricts. La difficulté demeure toutefois de déterminer jusqu’où la liberté individuelle peut aller sans heurter les valeurs sociales ?
En conclusion, l’outrage aux bonnes mœurs par l’habillement demeure une infraction en droit congolais, à la croisée de l’éthique et de la culture. Il est donc recommandé d’adopter une tenue respectueuse des sensibilités publiques, sous peine de poursuites pouvant aller jusqu’à un an d’emprisonnement.
Adeodat LIKINDA “Bulldozer” / CongoProfond.net