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Augustin Kabuya ( UDPS) au sujet du Front « Lamuka, FCC et Ensemble »: » Les enfants prodigues sont rentrés chez leur papa Kabila ! »
Dans une ambiance festive agrémentée par de la musique, le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social ( UDPS) a tenu une matinée politique au siège de son parti, ce mercredi 27 octobre, afin de fixer l’opinion sur les questions brûlantes d’actualité.

Introduit par le secrétaire adjoint Raphaël Kalenga, Augustin Kabuya a commencé par faire un état général de l’état du parti en présentant les combattants qui, depuis l’accession de l’UDPS au pouvoir, ont bénéficié des différents postes au nom du parti du président de la République.
Évoquant la redynamisation du parti, il a expliqué qu’il avait suspendu cette activité à cause de la pandémie du Covid-19. Elle va reprendre très bientôt, a-t-il promis. » l’UDPS faisait des marches de contestation en allant du siège du parti à Limete jusqu’au point de chute de la marche, sans passer par des endroits à forte fréquentation comme le font les autres », a-t-il déclaré.

Concernant la recomposition de l’échiquier politique avec la création du front patriotique entre le FCC de Joseph Kabila, Lamuka de Martin Fayulu et Ensemble de Moïse Katumbi, pour lui, c’est simplement le retour des enfants prodigues chez leur parent qui est Joseph Kabila. » Nous n’avons pas peur de cette coalition contre nature car personne n’a le monopole du terrain plus que l’UDPS. Ils ont fait l’évaluation de leur divorce avec Joseph Kabila et ils sont retournés au bercail ! », a-t-il appuyé.
Augustin Kabuya poursuit que personne ne peut faire peur à l’UDPS car après leur manifestation du 6 novembre, 48 heures ou 24 heures après tous les partis de l’Union Sacrée vont répondre vigoureusement à cette manifestation. Nous allons leur prouver que c’est nous qui les avons fabriqués.

Concernant la CENI, Augustin Kabuya révèle qu’Ensemble pour la République revendiquait le poste de vice-président de cette institution, estimant même que la présence de Kadima ne posait pas problème, avant de retourner la veste.
Augustin Kabuya a terminé son speech en demandant au combattants de rester en alerte pour repondre positivement à l’appel, non seulement de la hiérarchie du parti, mais aussi des autorités de l’Union Sacrée de la Nation.
David Mukendi Kalonji/ Congo Profond.net
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Maluku/Kinshasa : 12 miliciens Mobondo neutralisés, 2 militaires FARDC tués lors d’affrontements
De violents affrontements ont opposé, le week-end du 20 au 21 décembre 2025, les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) à des éléments de la milice Mobondo dans la commune rurale de Maluku, située à l’est de la ville de Kinshasa.
Le bilan provisoire fait état de douze miliciens neutralisés et de deux militaires des FARDC tombés au combat, selon des sources sécuritaires locales.
D’après les informations recueillies sur place, les combats ont éclaté à la suite d’une opération de ratissage menée par l’armée régulière. Cette opération visait à contenir l’avancée de ce groupe armé, actif depuis plusieurs mois dans les provinces du Maï-Ndombe et du Kwilu, et désormais signalé dans certaines zones périphériques de la capitale, notamment à Maluku ainsi que dans certaines entités de la commune de la N’sele.
La milice Mobondo, souvent présentée comme proche de certaines communautés de la province de Kwango, est accusée par des notables locaux et des organisations communautaires de violences ciblées, de déplacements forcés de populations et d’occupations illégales de terres.
Ces accusations concernent particulièrement les communautés Teke, qui dénoncent une insécurité persistante dans leurs terroirs ancestraux, y compris aux abords immédiats de Kinshasa.
Face à cette situation, la structure « Intellectuels Teke » affirme suivre avec inquiétude l’évolution de ces violences. Elle appelle les autorités nationales à renforcer la protection des civils, à rétablir l’autorité de l’État dans les zones affectées et à diligenter des enquêtes indépendantes sur les exactions signalées.
La structure exhorte également les partenaires internationaux à s’intéresser à cette crise sécuritaire dans l’ouest de la RDC, souvent éclipsée par les conflits armés à l’est du pays.
En attendant, le calme demeure précaire à Maluku. Des mouvements de populations ont été observés après les affrontements, tandis que les FARDC annoncent le maintien de leur dispositif sécuritaire afin d’empêcher toute nouvelle incursion des miliciens Mobondo dans la périphérie de la capitale.
Barca Horly Fibilulu Mpia
