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Augustin Kabuya : Le stratège incontournable qui a insufflé une nouvelle dynamique à l’UDPS

Au sein de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS), en République démocratique du Congo, Augustin Kabuya est connu pour son rôle de secrétaire général, mais il a été longtemps perçu comme un pantin de Jean-Marc Kabund, un des membres influents du parti tombé depuis en disgrâce. Cependant, derrière cette image peu flatteuse, le SG Kabuya s’est révélé être un leader politique brillant et un stratège incontournable. Son engagement à lutter contre les excès de certains membres du parti et à mettre en place une dynamique pour un probable deuxième mandat du Président Félix Tshisekedi a marqué un tournant significatif pour l’UDPS.
Un leadership indépendant et peu bavard
Bien que certains aient douté de sa capacité à diriger l’UDPS en raison de sa relation étroite avec Kabund, Augustin Kabuya a prouvé qu’il était un leader indépendant et visionnaire. Conscient des excès et des divisions au sein du parti, il a entrepris des réformes internes visant à renforcer la discipline, la cohésion et la vision commune. En établissant un équilibre entre les différentes factions, il a su rassembler les membres de l’UDPS autour d’un objectif commun : soutenir le Président Félix Tshisekedi dans sa quête d’un deuxième mandat.
Lutte contre les excès et consolidation du parti
Augustin Kabuya a fait preuve d’une détermination sans faille pour lutter contre les excès qui nuisaient à l’image de l’UDPS. Il a mis en place des mécanismes de responsabilisation au sein du parti, s’assurant que les membres agissent conformément aux valeurs et aux principes de l’UDPS. Il a également œuvré pour renforcer les structures du parti à tous les niveaux, en encourageant une participation active des militants et en promouvant une culture de transparence et d’éthique.
Stratégie pour un deuxième mandat de Félix Tshisekedi
Augustin Kabuya s’est révélé être un stratège politique habile, mettant en place une série de mesures pour placer l’UDPS dans une dynamique favorable à un probable deuxième mandat du Président Tshisekedi. Il a coordonné des campagnes de sensibilisation, de redynamisation et des actions de mobilisation pour renforcer la popularité du Président et du parti.
A son actif, plusieurs voyages tant dans le Congo profond qu’à l’extérieur du pays ( Belgique, France, Afrique du Sud, Espagne, etc.). Tour à tour, il a été au Kongo Central (Kasangulu, Kisantu, Mbanza-Ngungu, Tshela, Singini, Moanda, Boma, Lufu, Nkamba, etc.), Kwilu ( Bulungu, Idiofa, Kikwit, Masimanimba), Kwango ( Kenge), Bandunduville, Kasaï Oriental ( Mbuji-Mayi, Kabeya Kamuanga , Tshilenge, Miabi, Boya, etc.), Lomami ( Mwene-Ditu et Kabinda), Kasaï Occidental ( Kananga, Tshikapa), Katanga ( Lubumbashi), Tshopo ( Kisangani), etc.
A Kinshasa, tous les 4 districts de la capitale ont reçu la visite du » Général » de l’UDPS lors des meetings populaires.
De plus, il a établi des alliances stratégiques avec d’autres formations politiques et a suivi de près les préoccupations et les aspirations de la population congolaise, afin d’adapter les politiques du parti en conséquence.
Augustin Kabuya, en tant que secrétaire général de l’UDPS, a réussi à se démarquer en tant que leader politique indépendant et visionnaire. Malgré les critiques le présentant comme un va-t-en guerre, il a su imprimer sa marque en luttant contre les excès internes et en consolidant le parti. Prêchant par l’exemple, ce personnage n’est, jusqu’ici, éclaboussé par un aucun scandale économico-financier. Toutes les flèches décochées contre sa personne sont d’ordre purement politique. Son rôle incontournable en tant que stratège politique a permis de placer l’UDPS dans une dynamique favorable à un probable deuxième mandat du Président Félix Tshisekedi.
Acteur clé dans la poursuite du développement et de la stabilité en République démocratique du Congo, Augustin Kabuya n’est pas l’homme du verbe haut. C’est un homme d’action. Bien faire les choses pour faciliter le président Félix Tshisekedi est son seul leitmotiv. C’est important que ce soit souligné dans un monde politique congolais où la loyauté manque cruellement à beaucoup d’acteurs publics majeurs.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Kinshasa : Le braqueur « Congo » balance tout et accuse des officiers supérieurs

Pris en flagrant délit lors d’une tentative de braquage ratée à Mont-Ngafula, le tristement célèbre braqueur « Congo » fait des révélations explosives depuis son lit de douleur. Il met en cause plusieurs hauts gradés de l’armée et de la police, accusés d’être les cerveaux de ses opérations criminelles.
Il est allongé au sol, blessé, le souffle court. La vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux montre « Congo », l’un des braqueurs les plus redoutés de Kinshasa, confessant avec une étonnante lucidité les dessous de ses crimes. Ce bandit multirécidiviste, arrêté pour la troisième fois, parle sans filtre : noms, opérations, complicités internes… tout y passe.
Selon ses dires, plusieurs attaques à main armée survenues à Lemba, en avril et juin 2025, ont été organisées par un certain Colonel Ramazani, présenté comme le cerveau de l’opération. Il cite également un commandant Imoti, chef d’escorte, comme celui qui aurait facilité son évasion de l’auditorat militaire le mois précédent, en échange de 1 200 dollars américains envoyés via Mobile Money. « Mon complice Panzu avait pris une arme à un militaire, et moi, je suis allé chercher une moto pour le transporter », confesse-t-il, visiblement affaibli.
« Congo » affirme que lors du braquage d’un shop au terminus de Lemba, ils étaient sept membres du gang, dont lui-même, John, Éric, Samson, Danny, Jonathan, etc. Certains seraient des conducteurs de taxi-motos. Cette même équipe serait responsable du braquage d’une chambre froide à Lemba, d’un autre forfait à Salongo, à la terrasse du boxeur Martin Bakole, etc.
A Lemba, indique-t-il, c’est son complice Panzu qui avait abattu un policier voulant intervenir.
Balançant ses deux autres complices, Éric et Samson, Congo précise qu’ils sont en l’instant en fuite à Mbuji-Mayi, alors qu’un autre est à Boma. « A UPN, c’est une équipe dirigée par Muluba qui est auteur du braquage spectulaire qui y a eu lieu… »,a-t-il déclaré.
Fin de cavale à Mont-Ngafula
Le jeudi 12 juin 2025, le gang a tenté un nouveau coup à Mont-Ngafula, précisément dans le quartier Masangambila, sur l’avenue Tshakwiva. Mais cette fois-ci, leur cavale s’est heurtée à la réactivité des unités de la Police nationale congolaise.
C’est après une course-poursuite engagée sur la route By-pass, à la hauteur de l’arrêt « Bel Air », que la voiture des braqueurs, en mauvais état, est tombée en panne. Une aubaine pour les forces de l’ordre qui ont rapidement maîtrisé la situation. Grièvement blessé par balle, le chef du gang « Congo » a été capturé sur-le-champ.
Les habitants du quartier ont salué la rapidité et l’efficacité des policiers, alors que l’enquête a été confiée aux autorités compétentes.
Des complicités au sommet ?
Les accusations de « Congo » jettent une lumière crue sur l’ampleur des complicités au sein même de l’appareil sécuritaire. Si ses dires sont confirmés, il s’agirait d’un véritable réseau mafieux mêlant criminels de terrain et officiers en uniforme.
La Police nationale appelle à la vigilance et à la collaboration de la population pour faire tomber ces réseaux tentaculaires et rétablir la sécurité dans la capitale congolaise.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET