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Aubin Minaku : » Le prochain Chef du gouvernement viendra du FCC… »
Alors que le nom de Vital Kamerhe est cité de plus en plus comme probable Premier ministre, Aubin Minaku, cadre du Front commun pour le Congo( FCC), a affirmé, dans un entretien accordé ce lundi 29 avril 2019 à Radio France Internationale, que le Premier ministre sera issu de la majorité parlementaire composée du FCC et du CACH.
De ce fait, le prochain chef du gouvernement viendra du FCC. “Le Front commun pour le Congo a près de 335 députés nationaux et le CACH a un peu plus de 50 députés nationaux. Ce n’est même pas un débat là-dessus, sauf dans la presse”, a-t-il répondu au micro de Florence Morice.
Aubin Minaku a rappelé que le FCC et le CACH composent désormais la majorité parlementaire ; deux chefs de file (Félix Antoine Tshisekedi, actuel président de la République, et Joseph Kabila) se sont mis ensemble. ” Ils ont trouvé une solution pour la paix, essayons de comprendre cela”, a-t-il fait remarquer.
Pour Aubin Minaku, les choses sont claires : “il n’y a pas des problèmes, car, nous gérons une situation nouvelle. Il est clair que, de temps en temps, nous pouvons prendre un tout petit peu de temps”.
A la question sur l’implication des États-Unis dans la nomination du prochain Premier ministre, en demandant à Félix Tshisekedi de ne pas nommer Albert Yuma, Aubin Minaku a répondu que ” les USA sont une grande puissance, un État souverain”. “Nous aussi, nous gérons les questions politiques congolaises sur base de notre souveraineté. Donc, je ne pense pas que nous soyons influencés par un autre Etat sur ces genres de questions”, a-t-il souligné.
Réagissant sur l’acquittement de Moïse Katumbi, il a estimé que “s’il rentre au pays, on ne le tuera jamais”. Bien plus : ”S’il rentre au pays, la loi sera toujours d’application. Il ne faut pas esseuler une décision judiciaire. Je sais qu’il y’a eu plusieurs procédures. Il faudra voir toutes ses procédures. S’il est totalement absout, OK. Mais, s’il y a problème, la justice fera son travail”.
Interrogé sur l’allégation selon laquelle “certaines voix s’élèvent à l’Union pour la démocratie et le progrès social pour demander la dissolution de la coalition avec le FCC qui veut s’accaparer de tout”, Aubin Minaku a répondu que “l’UDPS est un grand parti politique qui compte des millions de sympathisants”.
” Les militants peuvent avoir des points de vue, c’est normal dans la démocratie”, a-t-il relativisé.
Pour Aubin Minaku, l’essentiel est ce que disent les organes de CACH et du FCC.
“C’est l’harmonie. J’invite les uns et les autres à nous laisser un peu tranquille dans notre relation naissante entre FCC et CACH. Il n’y a point de crises, tout se fait dans la compréhension”, a-t-il conclu.
TMB/ CONGOPROFOND. NET
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À la Une
RDC : La CENCO veut de Jean-Pierre Bemba, les preuves de 1.000.000$ remis à chaque diocèse
Dans une mise au point faite ce jeudi 05 décembre, la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) a rejeté les propos du vice-premier ministre et ministre des transports, Jean-Pierre Bemba Gombo, lors d’une intervention mercredi, sur top Congo FM.
Tout en contestant ces allégations, la CENCO considère cette sortie comme une allusion d’attaques et de procès d’intention contre l’église catholique en RDC.
« Nous déplorons cette sortie médiatique émaillée d’allusions, d’attaques et de procès d’intention contre l’église catholique de la RD Congo », fait savoir son secrétaire général abbé Donatien Nshole.
L’église catholique dément également les affirmations du VPM des transports selon lesquelles, chacun de ses 47 diocèses aurait reçu la faveur de bénéficier d’un montant de 1.000.000 $ de la part du président de la République, pour la construction des œuvres caritatives et de développement.
Pour la CENCO, le gouvernement congolais et l’église catholique ont convenu de collaborer pour une mise en œuvre des projets sociaux et économiques à impact visible en faveur des populations locales à travers les 48 diocèses de la RDC. « Sans jamais été demanderesse, et surtout dans le souci de rendre service à la population, de bonne foi, l’Eglise s’est engagée », poursuit abbé Nshole.
Les accusations non fondées
Cependant, la CENCO demande à Jean Pierre Bemba de rendre publique les preuves de ses allégations de 1.000.000$ remis à chaque diocèse.
Par ailleurs, l’église catholique rappelle sa mission qui est de préserver la paix et l’unité entre les fils et filles du Congo, ce qui soutient son refus catégorique à tout éventuel changement de la constitution.
Félix Ilunga/CONGOPROFOND.NET
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