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Société

Kasaï Oriental : L’accès aux services de base demeure un casse-tête infinissable

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Depuis plusieurs semaines, la province du Kasaï Oriental, fief électoral du président Félix Tshisekedi, est plongée dans une grave crise qui touche les services de base, particulièrement l’eau et l’électricité.   À Mbujimayi, la capitale de la province, la situation semble de plus en plus désastreuse, avec des habitants qui doivent faire face à des pénuries interminables d’eau et d’électricité, perturbant profondément leur quotidien.

En effet, cela fait plus d’un mois que la ville de Mbujimayi est dans le noir, sans électricité, et les robinets des foyers sont restés désespérément secs. Les cris de détresse de la société civile et des habitants restent jusqu’à présent sans réponse concrète de la part des autorités locales. Les appels à l’aide se multiplient, mais aucune solution tangible n’a été mise en place pour rétablir ces services essentiels.

La population, déjà confrontée à une pauvreté écrasante, voit ses conditions de vie se détériorer davantage. Les ménages peinent à satisfaire leurs besoins les plus fondamentaux, dans une région où les infrastructures sont déjà fragiles. L’absence de services publics comme l’eau potable et l’électricité aggrave la misère des Kasaïens, rendant difficile même la gestion de la vie quotidienne. Les effets de cette crise se ressentent particulièrement dans les zones rurales, où l’accès à l’eau est un luxe que beaucoup ne peuvent plus se permettre.

Les autorités locales semblent réagir principalement à travers des réunions et des audiences régulières, mais il est difficile de déceler des actions concrètes qui pourraient améliorer la situation à court terme. Ces échanges n’ont jusque-là donné lieu à aucune solution viable. Les populations sont de plus en plus frustrées et inquiètes face à un manque flagrant d’engagements fermes de la part des dirigeants politiques.

Les responsables politiques du Kasaï Oriental, pourtant proches du pouvoir central, peinent à apporter des réponses à cette crise qui touche durement la population. Les initiatives en matière de rétablissement des services de base demeurent limitées et, dans bien des cas, inadaptées à l’urgence de la situation. La population, qui avait mis de grands espoirs dans l’élection de Félix Tshisekedi, semble aujourd’hui déçue, voyant sa région laissée de côté dans le développement des infrastructures essentielles.

Face à cette situation, il devient impératif que les autorités prennent des mesures d’urgence pour rétablir l’accès à l’eau potable et à l’électricité, en mettant en place des solutions durables. Une action rapide est nécessaire pour éviter que la crise ne s’aggrave davantage et que les conditions de vie des Kasaïens ne se détériorent davantage.

En attendant, les Kasaïens continuent de vivre dans l’incertitude, espérant que les autorités locales et nationales se mobiliseront pour améliorer leurs conditions de vie et restaurer les services de base qui leur font cruellement défaut.

Félix Ilunga/CongoProfond.net

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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

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Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.

Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.

La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.

Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.

Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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