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Assemblée nationale : 71% de députés nouvellement élus contre 29% d’anciens, Mboso de nouveau doyen du Bureau d’âge

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« La configuration actuelle (…) se présente de la manière suivante  pour les 500 membres qui sont appelés à la composer, 477 membres ont été élus, sur ces 477, 337 membres sont de nouveaux élus, soit un taux  de renouvellement de 71%, 140 membres sont réélus soit 29%  (…) », a déclaré Jean Nguvulu, secrétaire général à l’Assemblée nationale

Il a également fait savoir que «61 membres sont du genre féminin soit 13%, 416 membres sont du genre masculin soit 87%.»

Sur 477 membres élus, seuls 402 députés ont répondu présent à la plénière inaugurale .

Mboso installé président du bureau provisoire

Christophe Mboso ( au milieu)

Le député national Christophe Mboso (81 ans d’âge) a été désigné président du bureau provisoire de l’Assemblée nationale appelé à installer le bureau définitif de la législature 2024-2028.

« Après la compilation des dossiers (…), le bureau d’âge est composé de Mboso Nkodia Mpwanga Christophe (…) doyen d’âge parce que né en 1942, il totalise 81 ans. En conséquence, Mboso Nkodia Mpwanga Christophe est le président du bureau provisoire », a dit Jean Nguvulu.

« En revanche, Bahati Serge (…) né en 1996, âgé de 28 ans, et Matembo Ajée (…) né en 1997, âgé de 27 ans,  sont les moins âgés. Bahati Serge et Matembo Ajée siégeront en qualité de secrétaires », a-t-il ajouté.

Le moment est venu de transformer des discours, des slogans et des chansons de campagne électorale « en cheval de bataille et les muer en engagement réel pour concrétiser tout au long de ce mandat que vous commencez aujourd’hui », a insisté le secrétaire général.

Accompagner le nouveau quinquennat

Pour sa part, le président du bureau provisoire, Christophe Mboso, a invité les élus « à s’imprégner, à soutenir la vision du Chef de l’Etat et à l’accompagner, durant son nouveau quinquennat, dans les réformes législatives courageuses envisagées dans l’intérêt de notre peuple ».

« J’invite également la classe politique, toutes tendances confondues, à saisir la main tendue du Garant de la Nation pour la consolidation de la cohésion et de l’unité nationale face à l’agression rwandaise et aux menaces sécuritaires qui continuent à peser sur la partie Est de la République démocratique du Congo ainsi qu’aux nombreux défis de développement auxquels notre cher pays se trouve confronté », a fait savoir le président du bureau provisoire.

Il a rappelé que «défendre l’intégrité du territoire est un devoir sacré pour tout Congolais», avant de déclarer :  « les Congolais doivent être prêts à prendre, s’il échet, les armes en vue de faire face à l’agression rwandaise et sauvegarder la dignité de notre pays et celle de son peuple ».

Parmi les tâches urgentes auxquelles son bureau va s’atteler, Christophe Mboso a cité notamment : «la constitution de 26 commissions chargées d’examiner les dossiers des députés élus transmis par la Commission nationale électorale indépendante (Céni), la validation de leurs mandats et l’élaboration du Règlement d’ordre intérieur à soumettre, pour conformité, à  la Cour constitutionnelle.»

ACP/


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Calvaire d’eau à Goma : Les habitants de Karisimbi très exposés aux maladies d’origine hydrique

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La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu (RD Congo), fait face à une pénurie d’eau inédite dans plusieurs quartiers de la commune de Karisimbi depuis plus de deux semaines.

Lors d’une descente sur le terrain, ce jeudi 13 février 2025, la rédaction de CongoProfond.net a constaté que l’eau ne coule plus aux robinets dans la partie nord de la ville. Les habitants sont contraints de parcourir de longues distances pour s’approvisionner difficilement en eau du lac Kivu.

« Depuis le début du mois de février 2025, on observe une grave pénurie d’eau potable dans presque tous les quartiers de Majengo, Katoy, Kasika, Manga Nord et Sud, dans la ville de Goma. Les gens se lèvent très tôt le matin pour chercher cette denrée devenue rare. On ignore la cause exacte de cette situation », se plaint un habitant du quartier Mabanga-Sud.

Face à cette crise, il redoute de nombreuses conséquences, notamment pour les femmes et les jeunes filles, qui sont les plus exposées aux dangers lorsqu’elles partent chercher de l’eau au lac Kivu et ailleurs. Cette zone est particulièrement touchée par l’insécurité grandissante.

« Les femmes sont souvent les premières victimes dans de telles situations. Elles sont exposées au risque de viols et de harcèlement aux premières heures du matin. Par ailleurs, nous craignons une recrudescence des maladies hydriques si l’eau potable continue à manquer », poursuit-il.

De nombreux habitants interpellent les nouvelles autorités du M23-RDF ainsi que la Regideso afin de trouver une solution urgente à cette crise, qui met en péril la population locale.

Toutefois, CongoProfond.net n’a pas pu obtenir de réaction des agents de la Regideso. Ces derniers étant quasiment absents de la ville de Goma depuis sa prise par le M23/AFC. En raison de cette occupation, plusieurs activités étatiques peinent à reprendre leur cours normal. Par conséquent, la partie nord de la ville de Goma devra encore attendre les directives des nouvelles autorités avant d’être à nouveau approvisionnée en eau potable.

Cedrick Sadiki Mbala


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