Actualité
AS Dragon-Bilima : Thierry Tonduangu nouveau président !
 
																								
												
												
											L’Association sportive Dragon Bilima a tenu son assemblée générale et élective ce jeudi 04 octobre 2018 au centre culturel Béthanie dans la commune de la Gombe. Thierry Tonduangu Melay a été élu à l’unanimité président de coordination en remplacement de général Franck Molisho.

Le nouveau comité du Dragon Bilima a pour mission principale: redorer l’ancienne image du Dragon Bilima et acheter leurs propres joueurs. 
« Je suis très content de la confiance que les supporters nous ont donnée et nous pensons que nous n’allons pas les décevoir. Nous allons travailler avec eux pour le développement de notre club », a-t-il promis.
Ce nouveau président de l’AS Dragon a encore indiqué :
« Notre priorité: avoir nos propres joueurs, améliorer la transparence dans la gestion et se classer parmi le 4 grands clubs de notre championnat… », a-t-il promis
Concernant les difficultés qu’a connues Dragon, plusieurs fois inscrit aux abonnés absents lors de ses matches hors de la capitale, le nouveau comité est formel : « Avec l’effort de tout le monde, on va jouer tous nos match de l’extérieur », a-t-il conclu.
Signalons aussi la présence, dans ce comité, de l’ancien international joueur des Léopards et entraîneur de la RDC champion du CHAN 2014, mais aussi ancien joueur de l’AS Dragon, Santos Mutubile.
Le nouveau comité se présente de la manière suivante:
-Président de coordination : Thierry Tonduangu Melay ;
– Président Section Football : Santos Mutubile ;
– Président de la section volley : Arsène Mbizi,
– Président section judo : Jean Ntoya
– Secrétaire général : Fueto  Mfuengi 
JFL/CONGOPROFOND.NET
Politique
Course au perchoir de l’Assemblée nationale : Crispin Mbindule maintient sa candidature malgré le choix de l’USN sur Aimé Boji
 
														Au cœur d’un climat politique tendu, la plateforme présidentielle Union sacrée de la Nation (USN) est confrontée à une dissidence interne qui pourrait compromettre l’unité de la majorité. Alors que le député Aimé Buji Sangara avait été désigné par la direction de l’USN comme candidat unique à la présidence de l’Assemblée nationale, le député national Crispin Mbindule Mitono, élu de la ville de Butembo (Nord‑Kivu) et membre de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS/Tshisekedi), décide de maintenir sa propre candidature.
Une candidature divergente qui suscite des interrogations au sein de l’opinion publique congolaise. Pour rappel, Mbindule avait déposé officiellement sa candidature à ce poste le 24 octobre 2025, au secrétariat de l’USN. Il affirme que cette fonction « n’appartient à aucune province » et se présente comme un candidat de l’ensemble des députés nationaux.
Cette initiative vient remettre en cause la désignation d’Aimé Buji, ce qui expose l’USN à une possible fracture interne.
La pluralité des candidatures, douze au total déposées officiellement, souligne à quel point le processus de désignation est devenu un enjeu d’équilibre géopolitique au sein de la majorité. Le maintien de la candidature de Mbindule, malgré le choix officiel de l’Union sacrée, pose la question du respect de la discipline de plateforme et pourrait fragiliser la stabilité de la majorité au parlement.
Un langage de défiance
en affirmant sa volonté de « servir, non de régner », et en appelant à privilégier la compétence plutôt que l’appartenance territoriale, Mbindule a clairement affiché une posture de défi vis‑à‑vis sa hiérarchie politique.
Ce positionnement pourrait relancer des tensions latentes autour de la gestion du perchoir parlementaire et de la redistribution des responsabilités au sein de l’USN.
Enjeux pour le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en tant qu’autorité morale de l’USN, détient désormais la charge ultime de départager les candidats et de faire valider un choix unique.
Le scénario d’un vote divisé ou d’une contestation interne pourrait créer un précédent pour la gouvernance de la majorité présidentielle.
L’élection du président de l’Assemblée nationale constitue un moment charnière pour l’équilibre institutionnel en RDC. Elle ouvre la voie à l’installation d’un nouveau bureau de la chambre basse du parlement et conditionne la stabilité législative à venir.
Blaise Abita Etambe
