Actualité
Aru: 8 civils de nouveau tués dans un carré minier de Shaba
8 civils ont été tués par les présumés miliciens CODECO à Shaba, un carré minier situé dans le groupement Kandoy en secteur de Ndoo en territoire d’Aru la nuit du dimanche à ce lundi 16 mai 2022.
Au delà des civils tués, d’autres ont été blessés aux côtés de plusieurs biens pillés.
Le chef de ce secteur qui livre la nouvelle à congoprofond.net indique que cette unième attaque vient d’occasionner le déplacement de la population vers les milieux estimés sécurisés.
“Ils ont commencé leurs actions à partir de 20h37 jusque à 21h45. Les dégâts, il s’agit de 8 morts dont 6 hommes et deux femmes”, explique en détresse Israël Omo, chef du secteur attaqué qui plaide par ailleurs pour le renforcement de dispositif sécuritaire dans la zone.
En réaction, le député national Jean Claude Draza qui condamne cette unième attaque dénonce «l’inactivisme des services de sécurité» qui ont été, selon lui, alertés avant cette tuerie.
Cet élu d’Aru estime que si rien n’est fait au plus vite sur le plan sécuritaire d’autres sites miniers courent aussi le risque d’être attaqués par ces miliciens qui ciblent de plus en plus les zones minières ces derniers jours.
Cette attaque est la deuxième sur ce même site après celle qui avait aussi coûté la vie aux civils en 2020.
Verite Johnson/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Marche pacifique des magistrats sans affectation (M24) dispersée par la police à Kinshasa
Une marche des magistrats recrutés à l’occasion du concours de 2022 a été dispersée par la police le lundi 16 septembre. En effet, les organisateurs de la manifestation avaient préalablement informé les autorités de la ville, d’après un document parvenu à notre rédaction.
Soulignons que ces collectifs de magistrats ont été brutalement dispersés par la police et que d’autres ont été conduits au camp Lufungula par arrestation arbitraire.
Il convient également de noter que M. Corneil, l’un des candidats magistrats, a été tabassé à l’agonie et conduit à l’hôpital général de Kinshasa pour avoir revendiqué son droit le plus légitime.
Pour rappel, ayant satisfait à un concours organisé en 2022, ces magistrats devraient être nommés par ordonnance présidentielle en avril 2024.
Ces futurs magistrats, appelés aussi M24, évoquent la notion de deux poids, deux mesures, car leurs anciens collègues, devenus aujourd’hui magistrats, n’ont rien fait de spécial pour arriver là où ils sont aujourd’hui. Pourtant, ils ont tous passé le même concours et réussi ensemble.
Ainsi, ces magistrats M24 demandent au président de la République, en sa qualité de magistrat suprême du pays, et au Conseil supérieur de la magistrature, de prendre leur dossier en main afin d’accélérer le processus de nomination.
Elyane Mukuna/Congoprofond.net
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