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Arts Martiaux Mixtes : Daryl Lokuku veut présenter ses projets aux autorités sportives

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Ancien judoka converti aux Arts Martiaux Mixtes (MMA), Daryl Lokuku Ngambomo est revenu au pays de ces ancêtres, dix ans après, pour renforcer ses liens avec ses compatriotes, mais aussi présenter ses projets aux autorités sportives.

Au cours d’un point de presse organisé ce mercredi 20 août dans la commune de Ngaliema, le finaliste au championnat du monde de MMA, âgé de 27 ans, a exprimé le voeu de rencontrer le ministre des Sports et Loisirs, Amos Mbayo Kitenge.

« J’étais d’abord venu au mois de février pour rencontrer nos dirigeants sportifs, mais ça n’a pas tenu. Je suis ambassadeur de mon pays à l’extérieur. Je suis venu cette fois-ci avec toute mon équipe pour les rencontrer, surtout notre papa sportif, le ministre des Sports. Je défends notre pays à l’extérieur et j’ai besoin de ce soutien comme c’est le cas avec les basketteurs, footballeurs, boxeurs et autres… », a-t-il fait savoir à la presse.

Comment est-ce qu’il s’est retrouvé dans ce milieu des MMA au Japon?

L’ancien judoka, natif de Kinshasa, a expliqué son parcours. « Je suis allé à Tokyo, il ya dix ans, pour le championnat du monde de Judo. Mais on a vécu un calvaire, à cette époque-là. ll n’y avait pas de frais de mission. On nous a même chassés de l’hôtel pour ceux qui ne le savent pas. Et je me suis décidé de rester et m’installer là-bas. Au début c’était difficile, mais en fin de compte, j’ai trouvé quand même des moyens pour m’installer », a-t-il expliqué.

Puis de poursuivre :
« C’est après six mois que j’ai trouvé un sponsor en judo, avant de m’amener en boxe, puis d’atterrir en MMA. J’ai fait 4 combats amateurs que j’ai gagnés. Ça m’a permis de prendre la licence professionnelle ».

Signalons par ailleurs qu’en tant que professionnel, Daryl Lokuku a déjà fait 16 combats, dont 10 victoires, 6 défaites ainsi qu’un nul.

Avec ses 76 kilos, Lokuku pratique également Lethwei autrement appelé « boxe birmane ». C’est un art de combat du Myanmar qui utilise des techniques de combat debout ainsi que plusieurs techniques de clinch debout. L’utilisation des projections au sol, des poings, des coudes, des pieds, des genoux et des coups de tête y sont permis. Et dans cette discipline, le Congolais a fait 4 combats dont 3 victoires et une défaites.

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET

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Évariste Méambly : « Vaincre ! » ou l’art de transformer l’adversité en engagement

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Issu d’un village reculé de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région du Guémon, Évariste Méambly signe un ouvrage aussi intime que politique : « Vaincre ! » Bien plus qu’une autobiographie, ce livre est une ode à la résilience, à l’action et à la foi en l’avenir. De ses débuts modestes à ses responsabilités d’entrepreneur prospère, puis de député engagé, l’auteur y retrace un itinéraire atypique, jalonné de luttes, de doutes, mais surtout de volonté tenace.

Une enfance enracinée, une ambition tenace

Dans les premières pages de « Vaincre ! », Évariste Méambly revient sur son enfance dans le pays Wê, au cœur d’une société marquée par les traditions, la solidarité villageoise, mais aussi les limites d’un environnement rural souvent négligé. C’est dans ce contexte qu’il développe très tôt le goût de l’effort, la rigueur, et cette obsession de ne pas subir sa condition. Le récit, sans pathos inutile, explore avec une lucidité désarmante les combats quotidiens d’un jeune garçon rêvant d’un avenir autre.

Entrepreneur, député, bâtisseur

Le parcours de Méambly est ensuite celui d’un homme qui ose : créer, entreprendre, représenter. À travers ses expériences professionnelles et politiques, il partage les coulisses d’un engagement souvent mal compris. Il raconte, sans fioritures, les choix parfois risqués qu’il a dû faire, les alliances nécessaires, les renoncements imposés. Élu député de Facobly, il défend avec ferveur les intérêts de sa région et milite pour un développement équitable entre les différentes zones du pays. « Vaincre ! » devient alors aussi une tribune pour un modèle de gouvernance plus inclusif et décentralisé.

L’engagement comme ligne de force

Ce qui frappe tout au long du livre, c’est la cohérence d’un engagement : Méambly n’a jamais dissocié son ascension personnelle du sort collectif. Développement local, réconciliation nationale, formation de la jeunesse… autant de causes qui l’habitent. Il évoque les tensions post-électorales, les fractures sociales ivoiriennes, mais aussi les possibilités de reconstruction. Loin des discours lénifiants, il plaide pour un sursaut éthique dans la vie publique et pour un leadership ancré dans la proximité.

Un témoignage sans fard

« Vaincre ! » n’est pas un récit triomphaliste. Évariste Méambly y confesse ses échecs, ses hésitations, les périodes de découragement. Ce sont justement ces moments de fragilité qui donnent au livre sa profondeur et sa sincérité. Le style est direct, parfois cru, mais toujours empreint d’une volonté de vérité. En filigrane, une réflexion sur la réussite, non comme un aboutissement personnel, mais comme une capacité à se rendre utile aux autres.

Un appel à l’action

En publiant « Vaincre ! », Évariste Méambly ne cherche ni à se justifier ni à se glorifier. Il propose un modèle, un exemple possible parmi d’autres, pour une jeunesse ivoirienne souvent désorientée. Son récit est celui d’un homme qui a refusé le fatalisme, qui a su écouter les siens sans se trahir, et qui croit encore que la politique peut être un vecteur de transformation.

Un livre à lire pour comprendre non seulement un parcours de vie, mais aussi les aspirations profondes d’une Côte d’Ivoire en quête de cohésion et de justice.

Tchèques Bukasa/CONGO PROFOND.NET

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