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Bukanga Lonzo : « Je ne sais pas s’il y a eu début des travaux, s’il a été rentable, s’il y a eu production ! ». (Jonathan Wata, ministre de Pêche et Élevage)

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A l’heure où le parc agro-alimentaire de Bukangalonzo commence à dévoiler ses secrets, et à la faveur de la visite du Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, mercredi dernier sur le site, les langues se délient. Et de nombreux observateurs, parmi les politiques et les notables, livrent leurs points de vue respectifs sur la manière dont, selon eux, le parc de Bukangalonzo a été géré.

Jonathan Wata Bialosuka, ministre de Pêche et Élevage, s’est exprimé mercredi, à l’occasion du lancement des travaux du programme de cantonage des routes de desserte agricole, sur cette question. Une question lui a été posée par la presse, à titre du notable du Kwango (province où le parc est érigé et qui attend toujours ses retombées).

Pour Jonathan Wata, le Kwango ne sait rien sur le parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. « La province du Kwango, où ce parc est installé, ne tire aucun profit de ce Parc ».

Le ministre déplore le flou qui a été entretenu autour de ce parc. « Je ne sais pas s’il y a eu début des travaux, je ne sais pas si le parc a été rentable, je ne sais pas s’il y a eu production ».

« Nous demandons que le gouvernement provincial du Kwango soit associé désormais, pour permettre que la province du Kwango en tire profit ».

A propos des engins prétendument volés, Jonathan Wata invoque la justice, qui doit s’employer à inquiéter les auteurs de ces actes pour les sanctionner.

A ce sujet, Jonathan Wata se montre serein : « je ne pense pas que des Kwangolais sont impliqués dans ce détournement des matériels des Kwangolais ; parce qu’ils n’ont été associés ni de loin, ni de près dans la gestion de ce parc », a-t-il défendu.

Émile Yimbu/CONGOPROFOND.NET

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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

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Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.

Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.

La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.

Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.

Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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