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Antoinette N’Samba Kalambayi, nouveau ministre des Mines, pur produit de l’administration
C’est dans l’administration du ministère des Mines que le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, est allé dénicher le nouveau ministre des Mines. Après le prof Willy Kitobo Samsoni, c’est Mme Antoinette N’Samba Kalambayi qui prend les commandes du très
stratégique ministère des Mines dans le Gouvernement Sama Lukonde. Au secrétariat général aux Mines, l’annonce de cette nomination a été accueillie avec joie. La raison est bien simple.

En effet, Mme N’Samba Kalambayi est un pur produit de l’administration du ministère des Mines où elle assumait jusqu’à sa nomination les fonctions de chef de division à l’Inspection des Mines. Ce n’est donc pas à un politique pur que le Président de la
République a confié le ministère des Mines, mais à un
administratif rompu depuis des années à la gestion du très
sensible secteur minier de la République Démocratique du Congo.
Mardi, le secrétariat général aux Mines a été pris d’assaut par les femmes de l’administration des Mines. Par une mobilisation
spontanée, toutes y ont convergé pour exprimer leur gratitude au Chef de l’Etat pour avoir non seulement honorer l’administration des Mines, mais surtout valoriser les femmes qui se mobilisent jour et nuit dans l’administration du Code minier.
Présent à cette prompte cérémonie, Joseph Ikoli Y’Apeke, secrétaire général aux Mines, n’a pas caché sa joie. « Cette nomination n’honore pas seulement la femme, mais elle prouve que les femmes de l’administration des Mines participent activement à l’essor du secteur minier », a dit Joseph Ikoli,
promettant de se mettre totalement à la disposition de Mme N’Samba Kalambayi pour l’aider dans sa lourde tâche.

Licenciée en droit public interne à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), Antoinette N’Samba Kalambayi est très active au sein de la Société civile.
En 2016, elle s’est intéressée à l’indépendance de la Céni à travers un ouvrage intitulé « La Commission électorale nationale indépendante de la RDC jouit-elle de son indépendance organique et fonctionnelle ? ». Dans ce livre, elle démontrait combien la CENI était hautement politisée dans la désignation de ses animateurs et comment elle était une institution taillée
sur mesure au service du pouvoir, créant d’innombrables
dysfonctionnements.

Richement détaillé, cet essai dénonçait le partage organisé des postes électoraux, véritable machine à
fabriquer des dirigeants politiques que le peuple n’a pas élus.
ECONEWS
À la Une
Table ronde sur l’emploi des jeunes : Félix Tshisekedi ouvre un dialogue national décisif pour l’avenir de la jeunesse congolaise
La table ronde nationale sur l’emploi et l’entrepreneuriat des jeunes s’est ouverte ce mardi 18 novembre au chapiteau du Palais du Peuple, sous la présidence de Félix-Antoine Tshisekedi. Organisé sous le haut patronage du Chef de l’État, cet événement s’est imposé comme un moment de vérité et de responsabilité collective face à l’un des plus grands défis du pays : l’insertion professionnelle des jeunes, considérée comme un pilier essentiel de l’avenir de la République démocratique du Congo.
Dans son allocution d’ouverture, le Président de la République a rappelé que la RDC est un pays résolument jeune, animé d’une force d’innovation, d’énergie et de résilience visible dans toutes les couches sociales des villages aux grandes villes, des écoles et universités jusqu’à l’économie informelle. Pourtant, malgré cette vitalité, le paradoxe demeure : une grande partie de la jeunesse diplômée ou formée continue de faire face au chômage, à la précarité ou à un entrepreneuriat informel faute de moyens, d’encadrement ou d’opportunités réelles.
Félix Tshisekedi a insisté sur l’urgence d’agir, affirmant que la nation n’a pas le droit de rester indifférente face à la détresse professionnelle de sa jeunesse. Investir dans les jeunes, a-t-il martelé, revient à libérer le potentiel du pays et à bâtir une nation forte et prospère. Sa vision s’articule autour de six engagements majeurs, dont la garantie d’un emploi décent pour chaque jeune Congolais, la démocratisation de l’entrepreneuriat et la mobilisation active de l’État comme moteur de la création d’emplois.
L’événement a rassemblé une délégation particulièrement large : membres du gouvernement, la Première ministre, le gouverneur de la ville de Kinshasa, des experts nationaux et internationaux, des représentants venus de plusieurs provinces, ainsi que des membres de la diaspora. Une diversité qui illustre la volonté de créer une véritable coalition nationale autour de la problématique de l’emploi des jeunes, réunissant institutions, secteur privé, partenaires internationaux et société civile dans une dynamique commune.
Les travaux, prévus du 19 au 20 novembre au Centre Culturel, ont pour objectif de dégager des pistes d’action concrètes et adaptées aux réalités des jeunes Congolais. En lançant cette table ronde, le gouvernement ambitionne de repositionner la jeunesse au centre de l’agenda national et de transformer son potentiel en moteur de développement durable. Cette initiative marque une étape déterminante vers la construction d’une RDC où chaque jeune peut envisager un avenir professionnel stable et porteur d’espoir.
Dorcas Mwavita
