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Affrontements entre FARDC et M23 : l’ OIM note 90.894 personnes déplacées !

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La situation humanitaire à l’Est de la République Démocratique du Congo est inquiétante et préoccupante. D’après les informations recueillies par l’Organisation Internationale de Migration (OIM) sur le terrain, au total 16.319 ménages, soit 90.894 personnes, ont été contraints de quitter des zones de haute tension pour des zones considérées comme relativement stables, au sein des communautés d’accueil et des centres collectifs.

La majorité des personnes déplacées se trouvent sur l’axe Nord Kiwanja – Kanyabayonga et dans ses environs.

D’après le rapport de l’OIM, ces déplacements massifs sont causés par des affrontements entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et les combattants présumés de l’ex-rébellion du M23 qui ont repris dans le territoire de Rutshuru depuis le 20 octobre dernier.

A en croire l’OIM, ces affrontements ont entraîné une augmentation des besoins dans tous les secteurs, principalement la sécurité alimentaire, les abris et les matériaux de survie, la santé et la nutrition, l’eau, l’assainissement et l’hygiène, la protection et le soutien aux moyens de subsistance.

Certains cas de maladie ont également été signalés par les agents du centre de santé Mabungo, à savoir : 55 cas de pneumonie grave et simple, 61 cas de paludisme traité et 5 cas de malnutrition aiguë sévère ont été signalés chez les enfants de moins de 5 ans.

Pour les femmes enceintes, il y avait 12 cas d’infection génitale, 11 cas de paludisme, 6 cas de pneumonie sévère et simple.

Toujours selon ce rapport, les affrontements se sont poursuivis et étendus simultanément à plusieurs villages du territoire de Rutshuru, atteignant le centre de Rutshuru et l’agglomération de Kiwanja, ainsi que plusieurs localités au sud de Rutshuru sur la Route Nationale N°2.

Rappelons que toutes les personnes déplacées qui avaient déjà été logées depuis la première crise en mars 2022 et celles ajoutées depuis le 20 octobre 2022 suite aux récentes opérations dans les centres collectifs (églises et écoles), sont parties et se sont dirigées vers le nord sur l’axe Kiwanja-Lubero. Les opérations étant en cours, les déplacements se poursuivent.

Les données de ce rapport reflètent la situation des déplacements au 31 octobre 2022 et pourraient être mises à jour en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain.

Dans cette optique, l’OIM maintient son équipe d’évaluation dans les zones stratégiques afin de rendre compte du mouvement de manière appropriée en fonction de sa dynamique.

Notons que pour le Gouvernement congolais, le M 23 n’existe pas. Il pointe le Rwanda comme auteur de ces atrocités.

Aux dernières nouvelles, l’ambassadeur rwandais à Kinshasa, Vincent Karega vient de quitter la RDC par demande des autorités congolaises et le chargé d’affaires diplomatiques congolais au Rwanda est rappelé à Kinshasa pour consultation.

Elda ALONG/ CONGOPROFOND.NET.


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À la Une

Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan

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Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.

Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”

Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif.  » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.

De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande.  » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.

Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.

Puis de poursuivre :  » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».

“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.

Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET


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