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Affaire des 23 millions : le clan du PCA Nyoka Longo dénonce l’amalgame entre , SONECA et SOCODA

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Le clan du président du Conseil d’administration de la Société congolaise de droits d’auteur et du droit voisins, SOCODA- Coop- CA, Jossart Nyoka Longo, dénonce vigoureusement ce qu’il qualifie de confusion « dangereuse » entretenue dans l’opinion publique concernant l’affaire dite des 23 millions de dollars. Selon lui, le rapport de l’Inspection Générale des Finances (IGF) vise exclusivement la défunte SONECA et non la SOCODA.

 

Rejet catégorique des accusations

 

Nyoka Longo rejette toute tentative de l’associer au détournement de fonds évoqué par certains médias. Il rappelle que ni la SOCODA ni son PCA ne sont cités dans ce dossier.

 

Une source appartenant au cercle proche du PCA, qui s’est confiée à CongoProfond.net, insiste :

 » Le rapport de l’IGF ne concerne pas la socoda ni Nyaka Longo, mais la Soneca et ses anciens admirateurs ».

 

 

 

La même source déplore par ailleurs la circulation d’informations « déformées » et d’« interprétations malveillantes » alimentant la confusion.

 

Un rapport qui cible 25 millions USD

 

Contrairement aux versions largement relayées, notre source précise :

 

 » Le rapport cible un montant de 25 millions de dollars, dont 35. 882 dollars avaient été effectivement versés à la Soneca »

 

 

 

Elle souligne également que les personnes visées par les conclusions de l’IGF sont :

 

 » Les anciens administrateurs de la Soneca ainsi que certains responsables des finances publiques »

 

 

 

Des accusations jugées manipulatrices

 

Pour le clan Nyoka Longo, associer la SOCODA à cette affaire constitue une tentative manifeste de nuire à l’image d’un artiste respecté et à une institution qui n’a aucun lien avec les faits reprochés.

 

La source précise :

 » Associer la Socoda à des actes frauduleux à la Soneca est non seulement faux, mais dangereux pour la crédibilité du service culturel . »

 

 

 

Appel à la responsabilité des médias

 

Face à la vague d’informations contradictoires, le clan appelle les professionnels des médias à plus de rigueur.

 

Notre source insiste sur l’éthique journalistique :

 

 » Le journalisme est un métier noble. Il doit se reposer sur la vérification, l’exactitude et le respect des faits,. »

 

 

 

Selon elle, il est impératif de mettre fin à la confusion entre SONECA et SOCODA.

 

De son côté, Nyoka Longo réaffirme :

 

 » Il faut cesser de confondre Soneca et Socoda. Cela induit l’opinion en erreur et fausse complètement le débat. »

 

 

 

Vers un retour au calme ?

 

Le clan du PCA invite à dépasser les polémiques et à recentrer la discussion sur les véritables priorités :

la transparence, la défense des droits des artistes et la préservation des institutions culturelles.

 

 

 

 

Ce que dit réellement l’IGF

 

Point clé Ce que l’IGF dénonce réellement

 

Montant concerné 25 millions USD, dont 35.882 USD versés à la SONECA

Structure visée La SONECA (dissoute)

Personnes mises en cause Anciens administrateurs de la SONECA et certains responsables des finances publiques

Position de la SOCODA Ni la SOCODA ni Nyoka Longo ne sont cités dans le rapport.

 

Barca Horly Fibilulu Mpia/CONGO PROFOND.NET 

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16 jours d’activisme contre les VBG : « Utilisez vos téléphones pour unir, non pour briser » (Michéline Ombae)

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La ministre du Genre, Famille et Enfants, Michéline Ombae a lancé un appel à l’action ce lundi 24 novembre à Léon Hôtel, marquant le début de la campagne 2025 des 16 jours d’activisme contre les violences basées sur le genre. Dans son allocution, elle a rappelé la gravité de la situation en RDC et dans le monde, où les violences faites aux femmes et aux filles demeurent une véritable pandémie nourrie par le silence, l’impunité et la stigmatisation. Cette année, le thème international « Tous unis pour mettre fin à la violence numérique faite aux femmes et aux filles » place la sécurité numérique au cœur de la lutte pour l’égalité.

La ministre a souligné l’essor inquiétant des violences numériques cyberharcèlement, diffusion d’images non consenties, extorsion, usurpation d’identité, deepfakes qui transforment les outils numériques en armes d’humiliation et de terreur. Malgré les avancées juridiques, notamment le Code du numérique de 2023 et les lois sur les télécommunications, la patronne du Genre regrette que ces textes restent largement méconnus et insuffisamment appliqués. Elle a annoncé une vaste campagne de vulgarisation et de sensibilisation, déployée dans toutes les provinces, afin de mieux protéger les femmes et les filles exposées à ces violences.

La ministre a également inscrit cette mobilisation dans la vision du Président Félix-Antoine Tshisekedi, qui fait de la masculinité positive un pilier de cohésion sociale. Elle a rappelé que, malgré les efforts entrepris, les violences basées sur le genre continuent de frapper durement la RDC, particulièrement dans l’Est, où de nombreuses femmes et filles voient leur intégrité et leur avenir brisés. À l’occasion des 30 ans de la Déclaration de Beijing, elle a réaffirmé la détermination du gouvernement à intensifier la lutte contre ces violences.

Enfin, s’adressant directement aux différentes couches de la population, Michéline Ombae a appelé à une responsabilité collective. Elle a exhorté les hommes à devenir des protecteurs de la dignité, la jeunesse à utiliser le numérique pour construire et non détruire, et les leaders communautaires, religieux et médiatiques à jouer leur rôle d’éclaireurs. « Utilisez vos téléphones pour unir, non pour briser », a-t-elle insisté, affirmant que seule une mobilisation générale permettra de bâtir une société où les femmes et les filles vivent en sécurité, en ligne comme hors ligne.

Dorcas Mwavita

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