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Affaire  » Chebeya « : en cavale depuis 11 ans, Jacques Mugabo, enfin, aux arrêts !

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Un des policiers condamnés par défaut pour l’assassinat de l’activiste des droits humains Floribert Chebeya en 2010, Jacques Mugabo, est aux arrêts depuis dimanche dernier. Ce mercredi 17 février 2021, il a été auditionné à l’auditorat général des Forces armées de la RDC à Kinshasa/Gombe.

Floribert Chebeya, assassiné en 2020

À en croire une source contactée par CONGOPROFOND.NET, ce condamné fugitif a fait des révélations inattendues et troublantes tant sur les complicités autour de l’assassinat de Floribert Chebeya que sur les dernières attaques des rebelles sécessionnistes dits Bakata-Katanga, le dimanche dernier à Lubumbashi.

Jacques Mugabo aux arrêts à Lubumbashi

En effet, l’ancien policier a activement participé à ces attaques freinées par les forces loyales dans la capitale cuprifere. Plusieurs rebelles y ont été tués, d’autres arrêtés parmi lesquels Jacques Mugabo, pourtant ancien policier vivement recherché à Kinshasa.

Gédéon Kyungu, leader des rebelles Bakata Katanga

Notons que plusieurs sources affirmaient que les lieutenants Bruno Nyembo Soti et Jacques Mugabo, l’adjudant Ngoy Mulanga (le chef de poste à l’entrée principale de l’Inspection générale de la police le 1er juin 2010), et le brigadier-chef Doudou Ngoy Ilunga se trouveraient toujours dans la ferme de Lubumbashi du général John Numbi.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Masina en otage : « 2 Ndoki » défie l’État, la police absente

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Il avait disparu de la circulation après les opérations « Ndobo » et « Zéro Kuluna » menées par le vice-premier ministre de l’Intérieur, Me Jacquemain Shabani, et le ministre d’État à la Justice, Me Constant Mutamba. Mais aujourd’hui, « 2 Ndoki », redouté chef de gang de Masina-Mapela, est de retour. Plus audacieux que jamais, il profite du relâchement des opérations pour semer la terreur.

Du 19 au 21 avril 2025, ses deux gangs ont braqué deux boutiques sur l’avenue Ngufulu, emportant argent et marchandises sous les yeux impuissants de la population. La nuit du 21 au 22 avril, ils ont récidivé sur l’avenue Lufushi, pillant la boutique d’un retraité qui venait tout juste de toucher son décompte final.

La semaine du 21 au 27 avril a été marquée par des affrontements sanglants entre kulunas sur l’avenue Fatima, le long du rail. Pendant ce temps, les avenues Frontières et Congo, véritables couloirs de l’insécurité nocturne, deviennent inaccessibles dès 22h30.
Un passant rentrant d’une fête, le week-end dernier, a été violemment agressé.
La police, pourtant informée, brille par son absence.

Les bases des kulunas sont connues : avenue Congo, avenue Talu, en direction du fleuve. Là, en plein jour, ils fument du chanvre, en toute impunité.

Jusqu’à quand les autorités vont-elles laisser Masina livrée à elle-même ?
À quand une véritable riposte contre ces hors-la-loi qui narguent l’État en plein jour ?

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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