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Culture

Adolphe Dominguez:  » Je n’ai jamais touché la prime des médecins ! »

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Dans une mise au point publiée, ce lundi 19 octobre, sur sa page officielle Facebook, l’artiste musicien Adolphe Dominguez a balayé d’un revers de la main toutes les rumeurs faisant état de son arrestation à Kinshasa pour usurpation de qualité de  » médecin ».

Premièrement, affirme-t-il, mon nom est Elongo Lodi Adolphe Ebondja. « Je suis artiste musicien et non médecin. Je n’ai rien à voir avec les primes de médecins et je n’y ai jamais touché. S’il existe un médecin au nom de Elongo Lodi, il ferait mieux de se prononcer. Quant à moi, je suis honnête envers ma personne, je gagne ma vie par la sueur de mon front et non de la fraude », s’est-il justifié, avant d’annoncer la sortie prochaine de son super album  » Politico ».

Il convient de noter que des bruits ont, couru le même lundi, sur l’arrestation, puis la relaxation de ce chanteur et leader de l’orchestre Wenge Tonya Tonya. On lui reprocherait de toucher indûment la prime des médecins depuis quelques années.

*Baby Mosha/ Congoprofond.net*

Actualité

« Maréchal » SEFO, l’ombre rouge de N’Djili : Itinéraire d’un enfant perdu devenu chef de bande

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De son vrai nom Séphora Kalonji, le tristement célèbre « Maréchal » SEFO est né en 1997 à Kinshasa, dans la commune populaire de Ndjili, au Quartier 2 Bilombe. Fils de Chico Kalonji et de Hortance Mundengila, il est le fils unique de sa mère, mais lui-même père de 3 enfants.

Enfant du quartier, SEFO grandit au rythme de la rue, au milieu des petits métiers et des rivalités locales. D’un tempérament vif et charismatique, il fréquente très tôt les coins chauds de Ndjili où les jeunes cherchent à s’imposer par la débrouillardise, parfois par la violence.

Sa mère, espérant lui offrir un nouveau départ, l’envoie un temps en Angola pour rejoindre son père. Mais cette parenthèse à l’étranger ne suffira pas à le détourner de la pente glissante qui l’attend. À son retour à Kinshasa, il s’installe au Quartier 13, dans la famille paternelle, et retrouve rapidement le souffle rude de la rue.

Passionné de motos, SEFO devient motard, mais le trafic et la vie nocturne l’attirent davantage que la routine des transports. C’est dans ce milieu qu’il découvre la délinquance urbaine, s’imposant peu à peu comme un meneur redouté.

Entre 2013 et 2014, il rejoint un premier gang nommé « Fourmis Rouges », actif près du marché Mangobo au Quartier 2. Ces jeunes, connus pour leurs vols et braquages, sèment la panique dans la commune avant que le groupe ne se disloque sous la pression des autorités.

Mais pour SEFO, l’histoire ne s’arrête pas là. Ambitieux et charismatique, il rejoint une nouvelle bande baptisée « Les Arabes », basée au Quartier 3. Grâce à sa force de caractère et à son audace, il en prend très vite le commandement. Ses comparses le surnomment « Maréchal », un titre symbolisant à la fois son autorité et sa férocité.

Devenu un chef de bande craint et respecté, SEFO incarne la figure du caïd local : à la fois justicier autoproclamé pour certains jeunes du quartier et criminel endurci pour les habitants et les forces de l’ordre. Sa réputation franchit les frontières de Ndjili, faisant de lui un nom connu dans les cercles de la criminalité urbaine de Kinshasa.

En février 2025, il est arrêté par la Police nationale congolaise pour une série de délits et de violences urbaines. Beaucoup croient alors à la fin de son règne. Mais, à la surprise générale, il retrouve la liberté quelques mois plus tard, alimentant les soupçons de complicités ou de failles dans le système judiciaire.

À peine libéré, le Maréchal SEFO replonge dans ses travers, renouant avec ses habitudes de terreur. Les quartiers 3 et 13 vivent à nouveau sous tension. Jusqu’à ce que, ce mardi 11 novembre 2025, il trouve une fin tragique, victime de la justice populaire qu’il avait lui-même longtemps défiée.

Ainsi s’achève la trajectoire d’un homme dont la vie résume à elle seule les paradoxes de la jeunesse urbaine de Kinshasa : entre misère, survie, marginalité et quête de reconnaissance.
Un destin brûlé vif comme son image dans la mémoire collective.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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