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Assemblée nationale : le projet de loi des Finances rectificative de l’exercice 2020 déclaré recevable sans débat

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L’assemblée nationale a déclaré recevable la loi des Finances rectificative de l’exercice 2020 et l’a envoyée à la commission Ecofin. Ce, après l’intervention du Vice-Premier Ministre, Ministre du Budget Jean-Baudouin Mayo, représentant le Premier Ministre et Chef du Gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba.

Prenant la parole à la suite de ce discours, dans le cadre d’une motion incidentielle, Henri Thomas Lokondo a fait savoir à la plénière qu’au regard du temps qui reste aux élus nationaux pour clôturer la session budgétaire de septembre, recourir au débat d’un projet de loi qui expire dans deux mois n’est pas intéressant.

« Déclarons recevable le projet de loi de Finances rectificative 2020. Nous l’envoyons à la commission Ecofin pour approfondir. Et celà permettra au gouvernement de la République de nous apporter ce que nous attendions depuis le mois de septembre le projet de budget pour l’exercice 2021 », a déclaré l’élu de Mbandaka au cours de la plénière tenue ce mercredi 28 octobre 2020.

Prenant la parole à son tour, Jeanine Mabunda Présidente de l’Assemblée nationale a soumis la question à la plénière et les élus étaient unanimes en appuyant la proposition de l’élu de Mbandaka Henri Thomas Lokondo.

« J’exhorte aux collègues de la commission Ecofin de travailler sur ce projet de loi des Finances en toute responsabilité. Et ceux qui ne sont pas membres de la commission peuvent se joindre aux autres collègues pour approfondir le travail », a recommandé la numéro Un de la chambre basse du parlement.

Ce projet de Loi des Finances rectificative et ses annexes pour l’exercice 2020, rappelons-le, a été déposé le 09 octobre dernier à l’Assemblée nationale par le ministre des Relations avec le Parlement, Deo Nkusu, qui était porteur de ce document qu’il a remis, au nom du premier ministre et Chef du Gouvernement Sylvestre Ilunga Ilunkamba, à la présidente de l’Assemblée nationale, Jeanine Mabunda.

Conformément aux résolutions de la 50e réunion du conseil des ministres tenue sous la direction du Chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi, le projet de Budget rectifié pour l’exercice 2020 a connu une régression de 43,2% des prévisions contrairement au Budget initialement promulgué et arrêté à 18 545 milliards de CDF, soit 10,9 milliards USD au taux budgétaire de 1 687,9 CDF/USD.

Dans son speech,, Jean-Baudouin Mayo a justifié la baisse du budget 2020 estimé avant à près de 11 milliards, suite au ralentissement des activités économiques causé par la pandémie du coronavirus.

MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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