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Diplomatie

Zlecaf : Les temps forts de la 1ère journée de la 5ème Réunion de Coordination semestrielle de l’UA à Nairobi 

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Le Conseil Exécutif de l’Union Africaine a entamé aujourd’hui, jeudi 13 juillet, sa réunion de 4 jours, axée sur divers sujets tels que l’Accord de Libre-échange Continental Africain (#AfCFTA), l’éducation, les questions budgétaires, les candidatures africaines aux organismes internationaux, les réformes institutionnelles de l’UA et l’Agenda 2063. Les principaux points à l’ordre du jour comprenaient l’état de l’intégration régionale, la répartition des tâches entre l’UA, les CER, les RMs et les États membres, la réforme institutionnelle de l’UA, la mise en œuvre de l’Agenda 2063 et de l’Accord de libre-échange continental africain.

Lors de son discours d’ouverture, le Dr Alfred Mutua, ministre des Affaires Étrangères du Kenya, a appelé les États membres de l’Union africaine à accélérer l’intégration et à exploiter leurs avantages comparatifs pour promouvoir le libre-échange, libérant ainsi le potentiel socio-économique collectif de l’Afrique. Il a également souligné l’importance de consolider la voix de l’Afrique concernant le changement climatique et d’obtenir une part équitable du commerce mondial et des investissements.

La commissaire à l’agriculture, au développement rural, à l’économie bleue et à l’environnement durable de l’Union Africaine, madame Josefa Sacko, a souligné que la réunion de coordination semestrielle #AUMYCM permettra d’évaluer l’état de l’intégration africaine, de coordonner la répartition des tâches et d’harmoniser les politiques pour accélérer l’intégration du continent.

Les délégués de tous les États membres sont présents pour partager leurs points de vue et travailler ensemble à la réalisation des objectifs ambitieux de l’Agenda 2063 et de l’Accord de libre-échange continental africain.

Cette réunion cruciale démontre l’engagement de l’Union africaine envers l’intégration régionale, la paix, la sécurité et le développement économique de l’Afrique, réunissant des personnalités importantes dans une atmosphère propice aux discussions sérieuses sur l’avenir du continent.

Claudine N. I, @infoclaudia85

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Judith Suminwa : Une reconquête diplomatique au nom de la souveraineté congolaise

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Un an après sa prise de fonction, la Première ministre Judith Suminwa incarne le renouveau diplomatique de la République Démocratique du Congo. Portée par une vision claire et une volonté de rupture, elle a repositionné le pays au cœur des débats internationaux, impulsé des réformes de fond au ministère des Affaires étrangères et imposé une doctrine nouvelle : celle d’une diplomatie souveraine, offensive et citoyenne.

Une diplomatie de combat au service de la paix et de la justice

Dès son investiture, Judith Suminwa a annoncé la couleur : la diplomatie congolaise ne serait plus silencieuse ni subordonnée. Elle porterait désormais, haut et fort, la voix d’un peuple agressé, notamment dans l’Est du pays. Cette orientation stratégique s’est traduite par une présence affirmée sur les grandes scènes internationales : au sommet de l’Union Africaine à Addis-Abeba, au sommet conjoint EAC–SADC à Dar-es-Salaam, ou encore au Conseil des droits de l’homme à Genève.

Sous sa coordination directe, et avec l’impulsion du Président de la République, la ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, a mené un plaidoyer puissant. Le point d’orgue de cette offensive ? L’adoption, par le Conseil de sécurité de l’ONU, de la résolution 2773, un texte historique qui consacre la reconnaissance formelle des violations massives des droits humains et du droit international en RDC, en pointant sans détour l’implication du Rwanda.

« Le conflit en RDC n’est pas un simple problème africain : c’est une crise majeure du droit international », a asséné la ministre, avec l’appui total de la Première ministre.

Cette victoire diplomatique est perçue comme un tournant : un réalignement stratégique des partenaires internationaux, et un pas décisif vers la fin de l’impunité dans la région des Grands Lacs.

Réformer pour servir : la diplomatie au service des citoyens

Mais ce redéploiement extérieur s’est accompagné d’un travail de fond. Judith Suminwa n’a pas seulement donné une voix à la RDC dans les enceintes internationales : elle a aussi rénové l’appareil diplomatique de l’intérieur.

À son initiative, une task force interministérielle regroupant les Affaires étrangères, les Finances et le Budget a vu le jour pour fluidifier la gestion administrative, sécuriser les rémunérations des diplomates et mieux articuler les efforts de coopération et de paix.

Le ministère a également engagé une modernisation inédite de ses services :

– Réduction du prix du passeport de 99 à 75 dollars ;

– Suppression des paiements informels, vecteurs de corruption ;

– Numérisation complète des paiements via banques ou plateformes en ligne, pour plus de transparence ;

– Lancement du visa électronique (e-visa), gage d’efficacité et de crédibilité.

Ces réformes, saluées tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du pays, tournent la page de décennies d’opacité et de dysfonctionnements.

La diaspora, enfin reconnue comme acteur stratégique

Autre chantier emblématique : la valorisation de la diaspora congolaise, longtemps ignorée dans les politiques publiques. Le gouvernement a instauré, sous la houlette de Judith Suminwa, une carte consulaire biométrique uniformisée, facilitant l’accès aux services consulaires dans les pays d’accueil.

Ce geste politique fort acte la reconnaissance du rôle vital des Congolais de l’étranger, dont les contributions économiques, sociales et politiques sont devenues indispensables au développement national.

Une doctrine diplomatique fondée sur la souveraineté, l’efficacité et la dignité

L’année écoulée aura été celle du sursaut et de la reconquête. Dans un contexte régional tendu, Judith Suminwa s’est imposée comme la cheffe de file d’un gouvernement de cohérence, d’autorité et de résultats. Sa marque est là : une diplomatie structurée, alignée sur les intérêts de la RDC, résolument tournée vers la paix, la justice et la souveraineté.

En un an, elle a su réhabiliter l’image de la RDC, restaurer le respect dû à ses institutions, et replacer les Congolais — de l’intérieur comme de l’étranger — au cœur du projet diplomatique.

À l’aube de la deuxième année de son mandat, Judith Suminwa ne se contente plus de diriger un gouvernement : elle incarne une doctrine, une ligne, une ambition. Celle d’un Congo debout, écouté, et respecté.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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