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Analyses et points de vue

Xénophobie au Kongo central : Charlie Mingiedi Mbala N’zeteke tape du poing sur la table contre Ne Muanda Nsemi et sa milice (Tribune)

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C’en est assez!!!

Monsieur Zacharie Badiengila et sa milice ne doivent plus continuer à ternir l’image de tout le peuple Ne-Kongo par leurs actes congophobes (permettez le néologisme) et tribaux.

Il sied de rappeler à ce mouvement mystico-politico-tribalo-religieux que le peuple Ne-Kongo était autrefois appelé BENA-KONGO car nous sommes les descendants de BALUBAKAT. Je lance un défi à tous les sociologues et ethnologues de me prouver le contraire.

C’est la raison pour laquelle vous trouverez les noms Lubakat chez les Ne-Kongo et les mots Lubakat dans plusieurs dialectes Kongo.

Si Mfumu KIMBANGU a accepté sa relégation au Katanga pour son emprisonnement c’est parce qu’il savait qu’il rentrait chez ses ancêtres et n’éprouvait aucune crainte.

C’est pourquoi il avait demandé aux colons belges de le déchaîner quand il est arrivé à la gare de KABALO pour prophétiser sur l’avenir de notre pays, la RDC.

Raison de plus monsieur Zacharie Badiengila doit arrêter de prendre les Ne-Kongo pour des abrutis, des ignares et faire d’eux son fond de commerce ignoble.

Car le peuple Ne-Kongo n’est pas UN PEUPLE TRIBALISTE.

Ce sont les belges qui sont à la base de cette connotation tribale.

Quelques années avant l’indépendance de notre pays, les colons belges ont autorisé à toutes les communautés indigènes de créer des associations culturelles, et ces mêmes associations sont devenues des partis politiques par après…

Si les Ne-Kongo ont soutenu l’ABAKO ce n’était pas par tribalisme mais par régionalisme positif car l’ABAKO était un parti fédéral comme tant d’autres. Le seul parti national que le peuple congolais devait converser jusqu’aujourd’hui c’est le MNC (dont Mbuta Thomas KANZA était membre et ambassadeur à l’ONU), d’ailleurs c’est Mbuta Joseph KASA-VUBU qui fut le premier a réclamé la présence de notre Héros National, Patrice LUMUMBA, par solidarité patriotique, parmi tous les membres du Front Commun à la Table Ronde de Bruxelles.

Preuve en est : ce sont les Ne-Kongo qui ont plus voté Jean-Pierre BEMBA en 2006 et Étienne TSHIDEKEDI en 2011.

 

Qui oubliera l’acte héroïque qu’a posé un Ne-Kongo pour réclamer la victoire d’Étienne Tshisekedi, j’ai cité : ” Cédric NIANZA” de triste mémoire ?

 

Monsieur Zacharie Badiengila a des lacunes graves car il ne maitrise ni l’histoire du Royaume du Kongo ni sa géographie donc sa superficie. Sinon il réclamerait aussi l’Angola, le Congo-Brazzaville et le Gabon !

 

Je me souviens encore comme si c’était hier de la façon dont nous nous sommes levés en 2007 et 2008 pour dénoncer les massacres de ses adeptes au Bas-Congo. Nous ne l’avions pas fait parce que c’était un Ne-Kongo mais parce que c’est un citoyen congolais, là je pense pieusement à mon aîné le défunt Floribert CHEBEYA qui est mort pour défendre celui qui, aujourd’hui ne veut pas voir un Muswahili au Kongo-Central.

 

En 2016, je m’étais levé contre les propos incendiaires et tribaux sur les réseaux sociaux du fameux monsieur Zacharie Badiengila.

J’ai eu une longue conversation nuitamment avec l’honorable Mbuta Jean-Claude M’vuemba pour lui demander de réagir car monsieur Zacharie Badiengila avait largement dépassé les bornes.

 

Ses adeptes m’ont traité de tous les maux et lui-même ne s’était pas gêné, ni empêché d’insulter publiquement l’honorable Mbuta Jean-Claude M’vuemba qui voulait lui faire entendre raison.

 

Aujourd’hui, le Kongo-Central a besoin de tous les congolais en général et Ne-Kongo en particulier pour son développement.

Même à l’époque du Congo-Belge la devise était : ” CONGO UNI, PAYS FORT “. Monsieur Zacharie Badiengila est né pendant cette période donc il est sensé comprendre la pertinence de cette devise.

Ce monsieur oublie une chose qui est très très capitale : ” les Ne-Kongo sont mariés à toutes les tribus de la RDC.

S’il était un vrai leader, il allait protéger notre progéniture.

En voulant chasser un Mungala ou un Muswahili ou encore un Muluba sur le sol du Kongo-Central, il chasse automatiquement un oncle, une tante, un cousin ou une cousine d’un enfant Ne-Kongo.

Est-ce que le lien du sang a une valeur aux yeux de cet homme qui se fait passé pour le leader des Ne-Kongo ?

J’ai mis du temps à observer et à étudier cet homme, et je me suis rendu compte que monsieur Zacharie Badiengila est un MISANTHROPE.

Étant un Notable de MADIMBA, je demande aux autorités compétentes de se saisir de ce dossier et de mettre fin à ce mouvement mystico-politico-tribalo-religieux une fois pour toutes car trop c’est trop!

Je persiste et je signe que monsieur Zacharie Badiengila est le leader de son fameux mouvement et non leader des Ne-Kongo.

Que la justice puisse s’occuper de son cas car il n’est pas au-dessus de la loi ni plus grand que les esprits de nos ancêtres.

Si nos ancêtres n’étaient pas hospitaliers et accueillants Diégo CÃO et les siens n’allaient pas fouler le sol du Royaume Kongo.

 

Le peuple Ne-Kongo n’est pas TRIBALISTE et ne le sera jamais !

 

C’est pourquoi je condamne avec la dernière énergie ce qui vient de se passer à Kisantu dans mon territoire.

Les Ne-Kongo qui est un peuple respectueux et respecté, par ma voix disent :

” PLUS JAMAIS ÇA ” !!!

 

 

Propos recueillis par Bishop Mfundu


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Analyses et points de vue

Un tragique témoignage du malaise sociétal : Les violences conjugales et le dévastateur héritage d’une vie perdue

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Dans les méandres de l’intimité, où l’amour devrait être un phare, un ancien vice-ministre des hydrocarbures de la République Démocratique du Congo, Moussa MOndo, a tristement illustré le sombre visage des violences conjugales. Ce n’est pas juste un fait divers, mais un miroir cruel de la réalité insidieuse qui gangrène nos sociétés.

La perte de toute vie humaine est une tragédie, mais lorsque la main qui devrait caresser devient poing, lorsque les mots doux se muent en hurlements de terreur, l’horreur se dévoile derrière les portes closes. Cette femme, Alissa Kkadidja, dont le décès a secoué les fondations de la confiance et de la sécurité conjugale, méritait bien plus qu’une fin prématurée et brutale.

Les cicatrices de tels actes ne se limitent pas à la victime directe, mais s’étendent tel un venin, empoisonnant les générations futures. L’éducation à la paix, à l’amour et à la tempérance devient plus qu’une nécessité : c’est un impératif moral. Chaque être humain, dans le sanctuaire de son foyer, mérite respect, compassion et sécurité.

Au-delà des titres sensationnels, des enquêtes policières et des débats médiatiques éphémères, il est impératif que cette tragédie serve de rappel cruel et nécessaire. L’intimité ne doit pas être le théâtre de l’oppression, mais le refuge de l’affection. La vie, sacrée et précieuse, ne peut être sacrifiée sur l’autel de la brutalité et de la domination.

Se taire, c’est être complice. Se voiler la face, c’est perpétuer le cycle de la violence. Éduquons-nous, éduquons nos enfants, éduquons nos sociétés à briser ces chaînes invisibles qui entravent l’épanouissement, la sécurité et la dignité de chacun. En hommage à chaque victime, en mémoire de chaque vie perdue, engageons-nous à faire de nos foyers des havres de paix, d’amour et de respect.

TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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