Santé
Walungu: La Fondation « Marie-Gisèle Masawa » remet 7 lits à l’hôpital général de référence de Mubumbano
La Fondation Marie-Gisèle Masawa remet 7 lits à l’hôpital général de référence de Mubumbano, situé dans le groupement de Mushinga, en territoire de Walungu au Sud-Kivu. La cérémonie de remise de ces lits s’est déroulée ce vendredi 26 janvier 2024.
Selon madame Marie-Gisèle Masawa, présidente du conseil d’administration de la fondation qui porte son nom, la prise en charge du malade joue sur sa psychologie. Raison pour laquelle elle veut que les malades se sentent à l’aise.
‹‹ On peut tomber malade et recevoir les soins appropriés mais l’infrastructure sanitaire compte beaucoup et joue sur la psychologie du patient. C’est pourquoi comme soucieux du développement de Walungu, mon territoire, je ne cesserai jamais d’accompagner mes frères et sœurs pendant les bons et mauvais moments. ››, a lâché Marie-Gisele Masawa.
Le médecin directeur de l’hôpital de Mubumbano a remercié madame Marie-Gisèle Masawa pour sa générosité et promis d’utiliser lesdits lits selon les objectifs assignés. Il a, par ailleurs, plaidé pour la poursuite de l’accompagnement de sa structure, « car elle a besoin de plusieurs lits pour la bonne prise en charge des malades ».
Disons que la fondation Marie-Gisèle Masawa accompagne la population de Walungu dans différents domaines. Elle est implantée dans tous les groupements de la chefferie de Ngweshe (16) et 10 de la chefferie de Ngweshe.
Nicolas CAHIHABWA BISIMWA/CONGOPROFOND.NET
Actualité
Briser les tabous autour de la santé sexuelle : un défi pour la presse à Lubumbashi
Plus d’une vingtaine de journalistes de Lubumbashi ont pris part, du mardi 4 au mercredi 5 novembre, à un atelier de formation axé sur les Droits à la santé sexuelle et reproductive (DSSR). Organisée à l’hôpital général Jason Sendwe par le Réseau des journalistes pour la santé sexuelle et reproductive (RJSSR), avec l’appui de l’organisation Marie Stopes International (MSI), cette session visait à renforcer les capacités des professionnels des médias dans la promotion d’une information juste et responsable sur les questions de santé sexuelle.
Pendant deux jours, les échanges ont porté sur les différentes formes de violences basées sur le genre (VBG), notamment la violence physique, psychologique, morale, le harcèlement et les agressions sexuelles. Des phénomènes encore fréquents dans les milieux professionnel, scolaire et communautaire, où les femmes demeurent particulièrement vulnérables.
Les discussions ont également mis en lumière la problématique des avortements clandestins, pratiqués dans des conditions précaires et souvent mortelles. Selon les organisateurs, informer correctement le public sur les méthodes d’avortement sûres et encadrées constitue une mesure essentielle pour réduire la mortalité maternelle. En ce sens, le Protocole de Maputo, ratifié par la RDC, autorise l’interruption volontaire de grossesse en cas de viol, d’agression sexuelle ou de danger pour la santé physique et mentale de la femme, à condition que son consentement éclairé soit respecté.
Les participants ont aussi été sensibilisés aux risques liés à certaines pratiques traditionnelles d’avortement, telles que la consommation de plantes ou le curetage artisanal, pouvant entraîner des complications graves, voire la stérilité ou la mort.
Autre thème central abordé : la masculinité positive, qui promeut l’implication des hommes dans la lutte pour l’égalité des sexes et le respect des droits des femmes. Les formateurs ont, en parallèle, dénoncé la masculinité dite « négative », source de domination et de discrimination.
Au terme de la formation, les journalistes ont été appelés à relayer, dans leurs productions médiatiques ( émissions, reportages ou articles ), les messages essentiels reçus. Une manière de contribuer, par la force de l’information, à bâtir une société plus équitable, où la santé sexuelle et reproductive devient un droit effectif pour toutes les femmes.
Patient Mubiayi MBY
