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Musique

Viva La Musica : hommage à Fafa de Molokaï, dernier survivant de la chorale « Indou Sanka »

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De son vrai nom Ngizulu Kubiala Honoré Fabrice, Fafa de Molokaï, né le 12 mai 1957 à Matadi, est un des pionniers de l’historique groupe musical Viva La Musica de Papa Wemba. L’artiste a tiré sa révérence le jeudi 4 juin 2020 à Paris ( France).

Il a composé pas mal de chansons à succès dans son orchestre chéri, notamment : « Ambro Djenny Swissair », « Gita,la fille de chance », « Bolingo ya pensionnat », etc.

Artiste et cuisinier de talent, Fafa était mariée à Adèle Manoka. Il avait passé des diplômes comme maître-cuisinier et travaillait dans un grand restaurant à Paris.

Au milieu des années 90′, il est allé fonder l’orchestre « Nouvelle Génération de la République démocratique » avec d’autres dissidents de Viva La Musica comme Luciana, José Fataki, Lidjo Kwempa, Awilo Longomba, Bongo Wende, etc.

Il convient de noter que le surnom de  » Fafa de Molokai » lui a été collé par Papa Wemba lui-même peu de temps après son intégration dans son orchestre. Mais, le chanteur avait auparavant évolué dans Yoka Lokole avant de rejoindre Viva La Musica.

Auteur d’un album conjoint de 4 chansons avec Koffi Olomide.

« Na nzela ya bois d’Arcy », une de ses chansons composée durant un long séjour européen de Viva La Musica, relate son calvaire dans une prison en France.  » Fafa était un grand esprit. Viva en deuil. C’est le dernier de la terrible chorale « Indou Sanka » qui est parti. Il a rejoint ses compères Kester Emeneya, Espérant Kisangani, Dindo Yogo et Debaba Mbaki. Un homme très gentil et très amoureux de sa femme. Je le pleure… », a fait savoir Matoumona Gina Mateta, un fan invétéré de Viva La Musica.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET

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Musique

6 ans après, la RDC se souvient de Lutumba Simaro, icône de la musique congolaise

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30 mars 2019-2025, cela fait exactement six (6) ans, jour pour jour, que l’artiste musicien congolais Lutumba Ndomanueno Simaro Masiya n’est plus sur cette terre des hommes.

À l’occasion de ce jour si malheureux, le monde musical se souvient de ce chanteur, guitariste et compositeur de haute volée, Lutumba Simaro, qui a su écrire et composer des chansons avec d’énormes images, de la profondeur et de la vie.

Patron du groupe musical Bana OK, Lutumba Simaro est mort à l’âge de 81 ans, en 2019, à Paris, en France. De son vivant, cet artiste s’est particulièrement distingué dans la création de tubes à succès qui sont de vrais poèmes, tels que “Fifi nazali innocent”, “Mabele”, “Verre cassé”, “Maya”, “Ebale ya Zaïre”, etc.

Probablement le meilleur auteur de la musique congolaise, par sa sensibilité, sa profondeur et l’écriture de ses chansons, Lutumba avait pourtant conservé une forme d’humilité et de recul rare dans la musique congolaise.

Soulignons-le, le poète Lutumba Simaro avait fait une confidence lors d’une conférence organisée par des jeunes de Barumbu. Il expliquait que lorsqu’il finissait d’écrire une chanson, avant de l’amener aux répétitions, il en soumettait le texte à la critique d’un de ses voisins, qui n’était qu’un simple mélomane, mais dont l’artiste appréciait la sagesse et la philosophie de vie. Il modifiait ainsi ses textes sur ses conseils.

Cedrick Sadiki Mbala

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