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Vital Kamerhe entonne un hymne à la solidarité africaine au palais du peuple
Les portes du Parlement de la RD Congo s’ouvrent sur une nouvelle ère, où l’avenir se dessine à travers le prisme de la solidarité et de l’unité. En ce jour, l’Honorable Président Vital Kamerhe, figure emblématique du paysage politique congolais, nous convie à une rentrée parlementaire qui transcende la simple gestion budgétaire.
En invitant Adama Bictogo, Président du Parlement de la Côte d’Ivoire, il nous offre un tableau vivant d’une diplomatie parlementaire profondément enracinée dans l’aspiration à la paix. Alors que le monde politique se concentre souvent sur des chiffres et des allocations, cette rentrée se veut une célébration de l’esprit collectif, une ode à la coopération entre nations africaines.
La présence de Bictogo Adama, un leader audacieux d’un pays en pleine transformation, incarne cette vision d’un continent qui se tient debout, solidaire et résilient face aux défis qui l’assaillent. En ce jour mémorable, les discussions budgétaires prennent une dimension nouvelle, s’inscrivant dans un cadre où les enjeux économiques sont intrinsèquement liés à la paix, à la sécurité et à la prospérité partagée.
Dans ce contexte, l’Honorable Président Vital Kamerhe ne se contente pas de rappeler l’importance de la responsabilité budgétaire. Il lance un appel vibrant à une diplomatie active, où les parlementaires ne se limitent pas à débattre des lois, mais deviennent des artisans de la paix. Le pacificateur est un esclave de la concorde, de l’harmonie, de la solidarité et de la paix.
Sa vision intime de la politique parlementaire nous rappelle que derrière chaque décision budgétaire se cache l’impact sur la vie des citoyens, sur leurs espoirs et leurs rêves. La diplomatie, dans ce sens, doit être perçue comme un outil puissant pour construire des ponts, pour rapprocher les peuples, pour élever des voix en faveur de la justice sociale et de l’équité.
La rentrée parlementaire de cette année n’est pas seulement un événement institutionnel. Elle est un symbole d’une Afrique qui aspire à l’unité, à la réconciliation et à la prospérité collective. En s’unissant, les pays africains peuvent faire entendre leur voix sur la scène internationale, redéfinir les paradigmes de la coopération et forger des alliances basées sur le respect mutuel et la compréhension.
Vital Kamerhe et Adama Bictogo, en tant que leaders, incarnent cette nouvelle dynamique, celle d’un continent qui se lève, qui s’affirme et qui rêve d’un avenir meilleur pour ses enfants. Ainsi, cette rentrée parlementaire, tout en étant une occasion de discuter des budgets, se veut aussi une célébration de l’humanité partagée, un appel à la solidarité africaine.
Elle nous rappelle que chaque projet de loi, chaque allocation budgétaire, chaque décision politique a le pouvoir de transformer des vies. En intégrant la dimension de la solidarité africaine, Kamerhe et Bictogo ouvrent la voie à une nouvelle ère, celle d’une diplomatie parlementaire tournée vers la paix. À l’aube de cette rentrée, levons nos voix pour saluer cette vision audacieuse.
Que cette journée soit le début d’un dialogue constructif, d’une collaboration franche et d’un engagement commun en faveur de l’Afrique. Car, au fond, c’est dans l’unité que réside notre force, et dans la paix que s’épanouit notre avenir. Que la rentrée parlementaire du 16 septembre 2024 soit un chant d’espoir, une promesse de solidarité et un pas décisif vers un avenir rayonnant pour tous les Congolais et pour tous les Africains.
TEDDY MFITU
Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR
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Kisangani : Le gouverneur a.i. Mogenya Baraka appelle à une action urgente pour désengorger les prisons
Le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, a entamé, ce jeudi 6 novembre, une mission officielle dans la province de la Tshopo. Accueilli à l’aéroport de Kisangani par le gouverneur intérimaire, Ghislain Mogenya Baraka, cette visite est placée sous le signe de l’évaluation du secteur judiciaire dans la région.
Le gouverneur a.i. a expliqué que son accueil personnel traduisait le respect dû au ministre d’État, mais aussi l’importance qu’il accorde à cette mission. Selon lui, la présence du ministre à Kisangani offre une occasion de redynamiser un appareil judiciaire confronté à de multiples défis.
Les premiers échanges entre les deux responsables, à l’aéroport international de Bangoka, ont porté sur les principaux axes de la mission : la visite des cours et tribunaux, des parquets, ainsi que des établissements pénitentiaires civils et militaires.
Guillaume Ngefa prévoit notamment d’inspecter la prison centrale de Kisangani, celle d’Osiyo et celle de Konga Konga. Il s’intéressera également à la récupération des espaces autrefois spoliés appartenant à l’administration pénitentiaire.
Une attention particulière sera accordée au dossier FRIVAO, que le ministre souhaite examiner de près. Le gouverneur Ghislain Mogenya Baraka a annoncé qu’une cartographie complète de la situation judiciaire et pénitentiaire de la Tshopo sera soumise au ministre pour une meilleure orientation de son action.
L’un des points critiques soulevés demeure la surpopulation carcérale à la prison centrale de Kisangani, dont la capacité d’accueil est largement dépassée, un symbole des maux persistants du système judiciaire provincial.
En conclusion, le gouverneur Mogenya Baraka a salué l’arrivée du ministre Guillaume Ngefa, espérant que cette visite marquera le début d’un véritable redressement du secteur judiciaire dans la Tshopo.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
