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Actualité

Viols à répétition à Kasumbalesa : Indignée, la maire adjointe Fifi Mwitaba en appelle aux sanctions exemplaires

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La ville de Kasumbalesa dans la province du Haut-Katanga fait face à des cas de viols à répétition ces derniers temps.

En une semaine, plusieurs cas de viols sur mineures ont été enregistrés. Le dernier en date est celui d’un enfant de 2 ans violée par voie anale par un jeune mineur de Kasumbalesa. La victime est prise en charge par les autorités compétentes !

Le dimanche dernier une femme nouvellement mariée, en provenance du Kasaï oriental pour rejoindre son mari à Kasumbalesa, a été violée, selon notre source, par des militaires à 20 heures et qui lui ont, en outre, ravi un téléphone android et une somme d’argent de 800.000FC.

Selon l’adjointe au maire de la ville de Kasumbalesa Fifi Mwitaba Kabobo la dame est aussi prise en charge par la mairie et le dossier est à la justice militaire.

Montant au créneau, l’adjointe au maire de Kasumbalesa présente son indignation et promet son implication pour que les bourreaux soient sévèrement sanctionnés. ” Nous assistons ces derniers temps aux viols à répétition surtout sur les mineures. Cette situation nous préoccupe franchement. Nous ferons de notre mieux pour faire entendre l’autorité de l’État. Les cas enregistrés sont pris en charge par la mairie et nous restons derrière la justice pour des sanctions exemplaires à l’endroit des bourreaux”, déclare Fifi Mwitaba Kabobo.

Joseph Malaba/CONGOPROFOND.NET


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Politique

Les frères Nangaa et les hangars de la CENI : Symboles d’une ambition démesurée dans le Haut-Uélé

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Dans la province du Haut-Uélé, les frères Nangaa, connus pour leur implication dans le business des hangars initialement destinés à être les entrepôts de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), ont involontairement érigé un symbole de l’ambition démesurée et des excès qui accompagnent parfois certains hommes qui viennent en politique pour faire les affaires en RD Congo.

Ces hangars, initialement prévus pour servir de simples entrepôts logistiques, se sont transformés en bureau de perception des péages ou autres qui payent leur loyer au Gouverneur sortant, dépassant de loin les besoins fonctionnels de la CENI. Leur construction ostentatoire et leur taille imposante ont rapidement attiré l’attention, faisant naître des questions sur l’utilisation efficace des ressources publiques à des fins privés et l’éthique entourant de tels projets.

Les frères Nangaa, par leur implication centrale dans ce projet, sont devenus des figures controversées, suscitant à la fois admiration et critique. Leur nom est désormais associé à cette structure imposante, devenue le symbole de l’excès et de l’ambition non maîtrisée à Isiro et dans les 6 autres territoires dans la province du Haut-Uélé.

Alors que ces hangars pourraient être perçus comme un signe de modernité et de progrès, ils soulèvent également des interrogations sur la transparence, la responsabilité et la bonne gouvernance. Ils mettent en lumière les défis persistants auxquels sont confrontés de nombreux projets d’infrastructure en RDC, où la frontière entre ambition légitime, enrichissement illicite et gaspillage semble parfois floue.

Les hangars des frères Nangaa servent de rappel puissant des enjeux entourant le développement et la gouvernance dans le pays, invitant à une réflexion plus profonde sur la manière dont les ressources publiques sont utilisées et sur la nécessité d’une gestion responsable et transparente des projets, pour le bien-être de tous les citoyens du Haut-Uélé et au-delà.

TEDDY MFITU

Polymathe, chercheur et écrivain / Consultant senior cabinet CICPAR


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