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Violences à la Monusco : Solange Masumbuko fustige une campagne malfaisante contre Bahati Lukwebo

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Nous devons très vite dire que manifester est un droit. La constitution accorde à chaque citoyen le droit de manifester, de protester et de s’exprimer librement. La population de Goma n’a exercé que son droit le plus légitime. Nous devons le reconnaitre à ce titre là !

Cependant, nous disons que dire non à la MONUSCO ne devrait passer à faire appel au meurtre, aux casses, aux pillages ni à tout autre acte de vandalisme. Nous condamnons cette attitude. Piller la base de la MONUSCO n’est pas la solution. Et cela ne peut qu’être dénoncé et condamné.

Nous déplorons à cet effet, les pertes en vies humaines enregistrées dont un Casque bleu et deux membres de la Police des Nations-Unies, mardi à Butembo, ainsi que 6 manifestants.

Nous présentons aussi nos sincères condoléances aux familles des victimes. Nous invitons au même moment nos compatriotes du Nord-Kivu à la retenue. Ce n’est pas dans la violence et le chaos que nous allons mettre fin à l’insécurité. Ne tombons pas dans le piège des ennemis.

Par contre, faisons confiance aux autorités du pays, surtout aux efforts diplomatiques de notre président de la République, Félix TSHISEKEDI, qui portent déjà ses fruits sur la scène internationale, aux résolutions issues de nos travaux parlementaires mais également à nos Forces Armées. Nous profitons également de l’occasion pour fustiger les agissements et les réactions de certaines personnes, de tireurs des ficelles qui s’hasardent et se permettent d’attacher ces événements malheureux que nous déplorons sur le dos du professeur Modeste Bahati LUKWEBO. Il s’agit tout simplement d’une machination, d’une campagne de dénigrement et de diabolisation qui vise à ternir l’image de marque du camarade Modeste Bahati LUKWEBO. Nous nous sentons donc dans l’obligation républicaine de nous opposer à cette campagne malfaisante.

En tant qu’homme de paix, le professeur Modeste BAHATI LUKWEBO ne peut pousser la population à la violence. Restons vigilants et ne cédons pas à la manipulation des ennemis de la paix.

Kinshasa, le 26 juillet 2022

Députée Solange MASUMBUKO, Rapporteur du groupe parlementaire AFDC-A


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Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan

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Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.

Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”

Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif.  » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.

De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande.  » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.

Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.

Puis de poursuivre :  » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».

“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.

Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET


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