Actualité
Violation de l’état d’urgence sanitaire : les organisateurs des marches anti-Malonda dans le collimateur de la justice !
Le gouvernement de la République démocratique du Congo n’a pas digeré ce qu’il qualifie de violation de l’état d’urgence sanitaire décreté en marge de la pandemie de Coronavirus. La dernière de ces initiatives, convient-il de rappeler, a été concoctée, le lundi à Kinshasa et ailleurs, par des partis politiques membres de la plateforme « Lamuka » et des organisations de la societé civile contre l’entérinement de Ronsard Malonda comme président de la Ceni.
Le gouvernement a exprimé son regret à travers une réunion que le premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba a tenue ce 13 juillet, et à laquelle ont pris part de hautes personnalités de la République qui s’intéressent à la securité, notamment le Vice-Premier ministre et ministre de l’Interieur, sécurité et affaires coutumières, le ministre d’Etat ministre de la Décentralisation et reformes institutionnelles, le ministre d’Etat de la Communication et des médias, ministre de la Défense et des anciens combattants, le ministre des Droits humains, le secrétairegénéral du gouvernement central, le gouverneur de la ville de Kinshasa, ainsi que les responsables civils et militaires de services de sécurité.
Dans le compte-rendu lu pour la presse par le vice-premier ministre de l’interieur, secirité et affaires coutumières, le gouvernement a exprimé son inquiétude face à « la volontée délibérée de la part des organisateurs de la marche, d’exposer la population à la contamination au coronavirus ».
Pour le gouvernement, ces rassemblements consituent une volonté manifeste d’exposer la population au risque de la propagation de la Covid-19. Le gouvernement considère cela comme une violation flagrante de l’état d’urgence sanitaire décrété par le chef de l’Etat. Il le déplore et condamne.
Gilbert Kankonde, le vice-premier ministre et ministre de l’intérieur, a également fait savoir que les participants à cette réunion autour de Sylvestre Ilunga Ilunkamba ont réaffirmé « la decision prise précédemment de voir les auteurs de pareils actes être interpelés et traduits en justice ».
Emile Yimbu/CONGOPROFOND.NET
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Politique
Insécurité grandissante à Beni : L’opposition tacle le régime en place et exige la fin de l’état de siège
Les forces politiques de l’opposition de la ville de Beni, réunies en assemblée extraordinaire, ont exprimé leur inquiétude face à la crise sécuritaire, constitutionnelle et sociale qui frappe la province du Nord-Kivu. Elles pointent du doigt l’avancée des rebelles du M23 et l’impact négatif de cette situation sur la stabilité de la région.
Madame Hélène Kibangu, porte-parole de l’opposition, a déclaré que le régime actuel semble minimiser la menace posée par les ADF (Allied Democratic Forces), qui massacrent, pillent et appauvrissent davantage le Grand Nord-Kivu.
Elle a également dénoncé l’inaction des autorités, laissant entendre une possible complicité du gouvernement face à cette situation dramatique.
Selon l’opposition, le M23, qui avait été repoussé hors du territoire congolais, a été réintroduit par le régime de Félix Tshisekedi, ce qui conduit à la perte de villages et groupements, et constitue désormais une menace réelle pour la ville de Goma et la province du Sud-Kivu, avec notamment la prise stratégique de Minova.
Les partis politiques de l’opposition critiquent également la volonté de Félix Tshisekedi de prolonger son mandat, évoquant des projets de balkanisation du pays déjà amorcés, notamment avec l’organisation d’élections chaotiques en 2023 et son intention de changer la Constitution.
« Nous disons non à la persistance de l’insécurité orchestrée par les terroristes ADF, M23 et MTM », ont-ils insisté.
Tout en dénonçant la gestion actuelle, les membres de l’opposition de Beni ont formulé plusieurs recommandations : le gouvernement doit œuvrer pour la pacification de l’Est de la RDC en fournissant aux forces armées les moyens nécessaires pour combattre l’ennemi.
Ils exigent également la libération sans conditions des prisonniers politiques, parmi lesquels Jean-Paul Ngaghangondi, Alain Siwako, Jean-Marc Kabunda, Mukebayi, Decat Idengo, Fiston Isambiro, et d’autres détenus politiques.
Les forces politiques de l’opposition ont également réclamé la fin de l’état de siège, qu’elles estiment largement inefficace, tout en appelant la population à soutenir les FARDC et les Wazalendo qui se battent contre les agresseurs.
Cette déclaration a été signée par cinq partis politiques : Ensemble pour la République, PPRD, ECIDE, LGD et COFEDEC, regroupés au sein de la plateforme des forces politiques de l’opposition.
Rédaction
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