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Victoria Falls (Zimbabwe) accueille la 4ème semaine du Pida 2018 du 26 au 28 novembre

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A l’Initiative de la Commission de l’Union africaine (CUA), de l’Agence de planification et de coordination du NEPAD, de la Banque africaine de développement (BAD) et aussi de la Commission économique des Nations Unies pour l’Afrique (CEA), la Semaine PIDA 2018 va avoir lieu du 26 au 28 novembre 2018 à Victoria Falls( Zimbabwe).

Le thème retenu : «Mise en œuvre de PIDA par le biais d’une bonne gouvernance – Réaliser une infrastructure intelligente pour l’intégration de l’Afrique».

Le but de ce forum est de présenter les progrès réalisés dans la mise en œuvre de projets PIDA sélectionnés et de fournir une plate-forme de marketing pour accélérer leur mise en œuvre.

C’est depuis six ans que le PIDA (programme de développement des infrastructures en Afrique), avait été mise en place. Il constitue donc un modèle typique de transformation des infrastructures sur l’espace du continent établit autour de la période 2012-2040. Son objectif est de promouvoir aussi bien l’intégration africaine par la modernisation des infrastructures régionales que continentales. Aussi, il s’agit d’un programme important dont la mise en œuvre des priorités se focalise essentiellement sur les infrastructures conformément à l’Agenda 2063 de l’Union africaine.

En outre, la mise en œuvre du Pida a pu voir le jour à travers un partenariat entre la Commission de l’Union africaine (CUA), l’Agence de planification et de coordination du NEPAD (NPCA) et la Banque africaine de développement (BAD).

Elle couvre principalement quatre secteurs qui sont : les transports, l’énergie, les technologies de l’information et de la communication (TIC) et la communication transactionnelle.

En outre en tant qu’initiative continentale, le PIDA fournit aux parties prenantes africaines une plate-forme commune par rapport à l’intégration physique, économique et sociale du continent, en stimulant le commerce intra-africain, en créant de nouveaux emplois pour la population croissante de l’Afrique et en améliorant la situation socio-économique globale ainsi que le développement au niveau du continent.

Aujourd’hui le PIDA a eu un impact considérable car, il a permis de fournir en termes de construction 16.066 km sur l’ensemble du continent et a fourni 4.077 km de construction de chemin de fer.

Pour le secteur de l’énergie, une ligne de transport d’environ 3 506 km a été ajoutée; tandis que dans le secteur des TIC, 17 pays au total sont connectés avec des câbles à fibres optiques régionaux, et a pu générer directement 112. 900 emplois, etc.

Quid de la semaine PIDA?

Inaugurée depuis 2015, la toute première semaine du PIDA s’est tenue à Abidfor « Africa’s Integration », alors que le deuxième événement était consacré à la création d’emplois. La Semaine PIDA 2017, quant à elle, a mis l’accent sur la création d’emplois et la transformation économique – «Développement d’infrastructures régionales pour la création d’emplois et la transformation économique». Cette édition sera organisée par le gouvernement du Zimbabwe sous la coordination du COMESA et une gamme diversifié des parties prenantes.

La quatrième semaine du PIDA en 2018 s’appuiera sur les événements précédents pour continuer à mieux impliquer les parties prenantes dans la mise en place efficace d’infrastructures sur le continent, en se focalisant sur cinq sous-thèmes, à savoir :
• Mécanismes de préparation de projet, mobilisation de ressources et de financement;
• Développement des capacités, création d’emplois et autonomisation;
• Développement d’infrastructures intelligentes et intégrées.

M.M./CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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