À la Une
Urgent/Goma : Vive tension, ce vendredi, à la frontière RDC-Rwanda !
La situation sécuritaire à la frontière entre la RDC et le Rwanda reste tendue, ce vendredi 17 juin 2022, dans la matinée.
A Goma, indique notre correspondant sur place, une vive tension d’origine non encore connue y est observée. Cela se passe juste à la petite barrière qui sépare la ville de Goma et le Rwanda.
En attendant la communication officielle du gouvernement, pusieurs versions contradictoires tentent d’en expliquer l’origine.
Il y a, d’un côté, une frange de la population qui parle d’un citoyen congolais, venu à moto, et qui aurait tirer à bout portant sur deux éléments de garde rwandais.
De l’autre côté, certaines personnes parlent d’un militaire qui serait à la base de la tension, au moment où certains témoins soutiennent qu’il s’agirait d’un policier.
S’agissant du bilan, on parle de quelques éléments rwandais qui seraient tués.
Jusqu’à présent, aucune communication officielle, de part et d’autre, ne confirme l’origine des troubles et le bilan évoqué.
La rédaction du CONGOPROFOND. NET se déploie pour revenir sur cette information avec de plus amples précisions.
Jules KISEMA KINKATU/CONGOPROFOND.NET.
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À la Une
Marche pacifique des magistrats sans affectation (M24) dispersée par la police à Kinshasa
Une marche des magistrats recrutés à l’occasion du concours de 2022 a été dispersée par la police le lundi 16 septembre. En effet, les organisateurs de la manifestation avaient préalablement informé les autorités de la ville, d’après un document parvenu à notre rédaction.
Soulignons que ces collectifs de magistrats ont été brutalement dispersés par la police et que d’autres ont été conduits au camp Lufungula par arrestation arbitraire.
Il convient également de noter que M. Corneil, l’un des candidats magistrats, a été tabassé à l’agonie et conduit à l’hôpital général de Kinshasa pour avoir revendiqué son droit le plus légitime.
Pour rappel, ayant satisfait à un concours organisé en 2022, ces magistrats devraient être nommés par ordonnance présidentielle en avril 2024.
Ces futurs magistrats, appelés aussi M24, évoquent la notion de deux poids, deux mesures, car leurs anciens collègues, devenus aujourd’hui magistrats, n’ont rien fait de spécial pour arriver là où ils sont aujourd’hui. Pourtant, ils ont tous passé le même concours et réussi ensemble.
Ainsi, ces magistrats M24 demandent au président de la République, en sa qualité de magistrat suprême du pays, et au Conseil supérieur de la magistrature, de prendre leur dossier en main afin d’accélérer le processus de nomination.
Elyane Mukuna/Congoprofond.net
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