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Urbanisme et Habitat: le Secrétaire Général aux arrêts

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Il nous revient des informations de dernière minute livrées par des sources dignes de foi, l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption (APLC) a pris dans les mailles de ses filets un gros poisson.
Il s’agit bien du Secrétaire Général à l’Urbanisme et Habitat, Adolphe Mabulena Masamba, qui fait l’objet, à ce jour, des poursuites judiciaires au niveau du Parquet Général près la Cour d’Appel de Kinshasa/Gombe.

Une autre source généralement bien informée a indiqué que l’arrestation du Secrétaire Général, Adolphe Mabulena Masamba rentre dans le cadre des enquêtes menées avec dextérité et finesse par l’Agence de Prévention et de Lutte contre la Corruption, sur la spoliation des maisons de l’Etat congolais.

Dans sa méthodologie de travail, l’APLC avait, sur base des informations inquiétantes reçues autour de la spoliation à grande échelle du patrimoine de l’Etat congolais par certains hauts fonctionnaires, ouvert une enquête. Laquelle enquête est parvenue à mettre à nu le Secrétaire Général à l’Urbanisme et Habitat pointé du doigt accusateur.

En effet, croit-on savoir, le Secrétaire Général à l’Urbanisme et Habitat serait poursuivi pour corruption, destruction des maisons de l’Etat congolais et abstention coupable.

Aux dernières nouvelles, une autre source qui a requis l’anonymat indique qu’Adolphe Mabulena a été conduit dans l’après-midi d’hier lundi, 19 septembre 2022 aux offices du Parquet Général près la Cour d’Appel de la Gombe.

On rappelle que lors de la dernière réunion du conseil des ministres, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo avait encouragé le gouvernement à récupérer le patrimoine immobilier de l’Etat acquis indûment par des tiers.
On constate que l’arrestation du Secrétaire Général tombe dans un contexte où circule une vidéo compromettante devenue virale sur la toile, mettant en cause le Conseiller spécial du Chef de l’Etat en matières stratégiques.

Il y a lieu de souligner que dans la ville de Kinshasa particulièrement, plusieurs maisons de l’Etat congolais ainsi que des espaces verts font l’objet de spoliation, et sont pour la plupart desafféctées et distribuées à tour des bras. A cela s’ajoutent, les conflits parcellaires dans les cours et tribunaux.

Pour les observateurs avertis, l’APLC ne cesse de donner des signaux forts à l’endroit de l’opinion publique, et rassure la population congolaise en général, et particulièrement celle de Kinshasa, sur sa détermination à lutter à fond contre la corruption et les anti-valeurs.

JRE/Le Phare

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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