À la Une
UNIKIN : la chanson » Nini tosali te » et MPR au centre d’un examen à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines

» Soit la chanson Nini tosali te (MPR) : Quel est le signe construit par l’auteur ? Quels sont les signes à partir desquels l’auteur a construit le signe ? Quels rapports établissez-vous entre ce signe et les signes qui l’ont construit ? « .
Ce questionnaire vient d’être soumis aux étudiants de première Licence du département des Sciences de l’information et de la Communication, de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université de Kinshasa.
C’est dans le cadre du cours de Sémiologie de la communication, dispensé par le professeur Julien Mbwangi Mbwangi, que des étudiants ont eu à faire face, lors de la première session d’examens, pour l’année académique 2020-2021, à ce questionnaire portant essentiellement sur cette chanson qui défraye la chronique.
L’examen en question vient de s’ajouter aux multiples commentaires suscités dans les réseaux sociaux, par ladite chanson, vu son caractère interpellateur à l’endroit des dirigeants et responsables socio-économico-politiques.
La rédaction de CONGOPROFOND.NET s’est penchée davantage sur cette démarche purement scientifique et non politique afin d’éclairer l’opinion sur les contours de cette œuvre qui a bougé toutes les sphères du pays.
En effet, la chanson en tant que mode de communication, constitue bien évidemment un champ d’études et d’analyses de spécialistes des Sciences de l’information et de la communication.
Le choix de » Nini tosali te « , par le professeur Julien Mbwangi, dans le cadre son cours, pourrait simplement se justifier par son caractère d’actualité.
Rappelons que » Nini tosali te ( Qu’avons-nous pas fait ?) « , est une œuvre du groupe musical MPR, qui vient d’accrocher plus d’un Congolais, parce qu’ interpellant les décideurs sur la misère de la population.
Aussitôt lancée sur le marché de disques, elle a créé du boom dans le milieu aussi bien social que politique.
Les réactions ont fusé de partout. Les hommes politiques, du pouvoir comme de l’opposition, ont donné de la voix quant à ce.
A l’instar de » Nakomitunaka » de Verckys Kiamuangana Mateta de 1973, qui s’interroge sur l’origine de l’homme noir, » Nini tosali te » s’appesantit, quant à lui, sur la situation sociale du peuple congolais qui ne s’améliore pas, en dépit de plusieurs changements des régimes politiques.
» Vous nous aviez promis le bonheur, après le départ de Mobutu. Mobutu est parti, mais on a rien vu. Vous nous avez dit que tout va s’arranger si Kabila quittait le pouvoir. Kabila est parti, mais c’est toujours compliqué, malgré le changement de régime dans le pays « , soulignent ces jeunes artistes kinois du groupe MPR.
Notons qu’aussitôt interdite de diffusion par la commission nationale de censure le 08 novembre 2021, cette chanson a obtenu la levée de cette mesure par le même organe, un jour après, soit le mercredi 10 novembre 2021 grâce à un tollé général sans pareil !
C’est ici l’occasion de féliciter le pouvoir de Félix-Antoinne Tshisekedi Tshilombo, pour son respect de la liberté d’expression et d’opinion.
C’est une véritable interpellation des autorités, un éveil de conscience collective, pour l’amélioration des conditions de vie des congolais.
Jules KISEMA/Congoprofond.net
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À la Une
Réhabilitation du Comité de gestion du stade des Martys : Bras de fer enclenché entre le Conseil d’Etat et Kabulo Mwana Kabulo !

A son arrivée à la tête du ministère des Sports, François-Claude Kabulo Mwana Kabulo avait pris un arrêté, en violatioon des dispositions de la constitution, suspendant illégalement le comité de gestion du stade des Martyrs dirigé par Me Papy Kibenze. Dans sa lettre renduepublique en avril 2023, il lui reprochait « la non-observance des instructions liées à la protection du stade. »
A son tour, Me Kibenze, s’estimant victime d’une decision inique et injustifiée, avait saisi le Conseil d’Etat pour que justice soit faite. Après un examen minutieux de ce dossier administratif, le Conseil d’Etat avait rendu un jugement sous ROR 612 suspendant l’arrêté du ministre et réhabilitant Me Papy kibenze comme administrateur gestionnaire du stade.
En lieu et place de respecter une decision de justice rendue au nom du Chef de l’État, le ministre des Sports à plutôt choisi de la fouler aux pieds en empêchant le comité réhabilité d’accéder aux installations du stade des Martyrs. L’opinion était scandalisée de constater un impressionnant dispositif sécuritaire composé des policiers, des militaires de la Garde Républicaine et des agents de sécurité « Delta » pour empêcher un individu de rejoindre son poste de travail sur décision judiciaire.
Face à ce qui apparaît comme un sabotage de la justice, les observateurs s’interrogent sur l’issue de ce bras de fer enclenché par Kabulo Mwana Kabulo contre le Conseil d’Etat. « Un homme politique sensé respecter et faire respecter les lois de la République peut-il vraiment empêcher une décision de justice qui est exécutée au nom du chef de l’Etat ? », s’interrogent-ils. Dossier à suivre.
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