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UDPS : la procédure du remplacement de Kabund enclenchée

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La destitution de Jean-Marc KABUND a KABUND au poste de premier vice-president de l’Assemblée nationale continue de susciter des réactions au sein du parti présidentiel, l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS).

Dans une déclaration politique faite ce dimanche 31 mai 2020, le directoire du parti revient à la charge pour donner une autre ligne de conduite dans ce dossier.

D’entrée de jeu, le tandem Jacquemain Shabani et Victor Wakwenda dit prendre acte de la destitution de JM Kabund du poste de 1er vice président de l’assemblée nationale, tout en dénonçant la procédure qui a concouru à son éjection à ce poste.

De ce fait, le directoire invite les élus de l’Udps et leurs alliés à s’atteler à la désignation du remplaçant valable de Jean Marc Kabund.

“Le directoire de l’Udps invite le groupe parlementaire Udps et alliés à assumer pleinement ses responsabilités en prenant de toute urgence les dispositions nécessaires en vue de faire des propositions concrètes, objectives, transparentes et équilibrées afin de pourvoir de manière judicieuse au remplacement au poste de 1er vice président de l’assemblée nationale”, ont-ils dit.

À en croire ce duo, ce poste hautement stratégique revient de droit à l’Udps et ne peut être perdu par le parti suite à des réactions émotives. Tout en rappelant que le directoire de l’UDPS est le seul organe habileté à engager le parti en cas d’indisponibilité permanente du président en exercice conformément aux prescrits de l’article 26 de ce parti et comme vient de le rappeler le ministre de l’intérieur.

Pour rappel, sur 315 suffrages exprimés, 289 avaient voté pour la destitution de JM KABUND, 17 contre et 9 abstentions. Il a été déchu, suite à la pétition de JEAN-JACQUES Mamba à son encontre.

MUAMBA MULEMBUE CLÉMENT/CONGOPROFOND.NET


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Restitution des travaux sur l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la Population et le Développement en RDC : Un appel à une synergie pour le développement du pays

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La République démocratique du Congo a participé à l’examen décennal de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (AADPD + 10), qui s’est tenu à Lusaka, en Zambie, du 7 au 10 novembre 2023. Cet événement fait suite à la Conférence régionale sur la population et le développement qui s’est tenue en 2013, dans le but d’examiner la mise en œuvre du Programme d’action de la Conférence internationale sur la population et le développement (CIPD), adopté au Caire, en Égypte, en 1994.

Dans ce contexte, la restitution des travaux de Lusaka aux parties prenantes impliquées dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba a été organisée le mardi 9 avril 2024 au siège du PNUD à Kinshasa. Les échanges ont réuni plusieurs parties prenantes, notamment le gouvernement à travers le ministère du Plan, la société civile et les partenaires. Ils ont été informés des revues continentales et nationales relatives à cette question, ainsi que des progrès réalisés, des défis persistants et des opportunités pour promouvoir les droits humains, l’éducation et la santé sexuelle et reproductive pour tous, en vue de favoriser le développement du pays.

À l’issue de ces discussions, plusieurs recommandations ont été formulées. Elles portent notamment sur les mécanismes visant à maintenir les filles dans le système scolaire, la prise en charge des femmes vulnérables dans le processus de planification du développement, le renforcement et le financement du système statistique, l’organisation rapide d’un recensement général pour permettre au pays d’élaborer un plan de développement adapté à ses réalités, ainsi que le renforcement du partenariat tant au niveau mondial que national pour une approche intersectorielle. Il a également été souligné l’importance de garantir la participation et l’implication des jeunes dans la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement, ainsi que la mise en place d’une éducation sexuelle complète dans la planification.

La représentante du ministère du Plan a salué des échanges enrichissants, soulignant qu’il est impossible d’atteindre le développement sans une synergie entre toutes les parties prenantes, à savoir le gouvernement, la société civile et les partenaires. Elle a déclaré : “Il s’agissait d’échanges enrichissants concernant les six piliers de la Déclaration d’Addis-Abeba”.

Par ailleurs, la représentante du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) a rappelé que la RDC avait élaboré son rapport d’évaluation en août 2023 avec le soutien de son agence. Elle a déclaré : “Comme d’autres pays africains, avec le soutien du Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), la République démocratique du Congo a élaboré en août 2023 son rapport d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement. Lors de cette session d’aujourd’hui, nous aurons l’occasion de présenter le rapport national d’évaluation de la Déclaration d’Addis-Abeba, dix ans après, en RDC, et également d’échanger des idées, de partager des expériences et d’identifier les actions prioritaires à entreprendre pour progresser vers la réalisation des objectifs de la Déclaration d’Addis-Abeba en RDC”.

Il convient de noter qu’en Afrique, la CIPD s’est appuyée sur l’examen décennal de la mise en œuvre de la Déclaration d’Addis-Abeba sur la population et le développement (DAAPD), qui comprend le Programme d’Action de la CIPD pour le continent.

Ben Kapajika/ Congoprofond.net


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