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UDPS: la Ligue des jeunes met en garde les « ennemis de la nation »
La Ligue des jeunes de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social( UDPS) a, dans un communiqué publié ce mercredi 20 mars 2019, mis en garde les ennemis de la nation qui, selon elle, se donnent vainement la peine d’essayer d’étouffer les actions du président de la République Félix Tshisekedi.
Sans toutefois identifier ces ennemis de la nation, la Ligue des jeunes de l’UDPS a salué la bravoure des jeunes congolais en général et ceux de l’UDPS en particulier qui ont rejeté les faits de corruption qui ont caractérisé les élections sénatoriales 2019.
Pour la ligue des jeunes de l’UDPS, il s’agit :
» d’une démarche qui s’inscrit dans la reconstruction d’un État de droit puissant au coeur de l’Afrique sur des principes de: lutte contre l’impunité, force morale, dignité, respect et rigueur, » peut-on lire dans ce communiqué signé par Yves Bunkulu Zola, président de cette structure.
Par ailleurs, les jeunes de l’UDPS ont condamné les actes des violences et des pillages pendant les manifestations contre la corruption. Pour ce, ils demandent aux autorités compétentes d’accomplir leur devoir pour que pareils actes ne se répètent plus.
Ils demandent aussi aux autorités de leur parti d’initier une action judiciaire à l’encontre des députés provinciaux soupçonnés de corruption.
Dans le cadre de la cohésion nationale, la jeunesse udpsienne demande aux différents partis et formations politiques à promouvoir la démocratie et d’entretenir le respect mutuel, pour le maintien d’un climat favorable au développement de notre pays.
Une réponse à peine voilée aux militants du PPRD qui attendaient répondre coup pour coup après le vandalisme du siège de leur inter fédéral. Si JM Kabund, le président ai de l’UDPS a présenté ses excuses au PPRD ou Augustin Kabuya, secrétaire exécutif du parti en charge de la mobilisation, qui a tout mis au dos de LAMUKA, les jeunes de l’UDPS eux, ont condamné carrément ses actes sans dénoncer qui que soit.
Rappelons que les militants de l’UDPS ont manifesté les vendredi et samedi passés pour dénoncer les actes de corruption ayant émaillés les élections sénatoriales 2019.
Dénonciations ayant produit des grandes décisions prises par la réunion inter institutionnelle dont la suspension de l’installation des sénateurs et l’ouverture des enquêtes contre les corrompus et les corrupteurs.
TMB/ CONGOPROFOND. NET
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Menaces répétées du chef de l’UPDF sur Bunia : Le silence des autorités inquiète la population
Depuis le 15 février 2025, le général Muhoozi Kainerugaba, chef d’état-major de l’armée ougandaise (UPDF), multiplie les déclarations menaçantes à l’encontre de la ville de Bunia, évoquant une possible attaque ou l’envoi de ses troupes dans la région. Malgré la gravité de ces propos, les autorités congolaises, tant au niveau provincial qu’à Kinshasa, restent étrangement silencieuses.
Cette absence de réaction alimente l’inquiétude grandissante de la population, plongée dans un climat de peur et d’incertitude.
Ces menaces interviennent alors que le vice-ministre de la Défense séjourne en Ituri, une région déjà fragilisée par des tensions sécuritaires. En août 2024, un drone de l’armée ougandaise s’était écrasé à Kotoni, dans le territoire de Djugu, une zone où l’UPDF n’est pourtant pas censée opérer. Cet incident avait déjà soulevé des questions sur les activités ougandaises en RDC.
Par ailleurs, un rapport des experts des Nations-Unies datant de juillet 2024 a accusé l’Ouganda de soutenir le Rwanda, pays agresseur de la RDC. Selon ce document, Kampala aurait facilité le transit des troupes du M23 sans aucune restriction. Malgré ces révélations, la RDC continue de collaborer militairement avec l’Ouganda dans le cadre d’opérations conjointes FARDC-UPDF, une coopération en place depuis novembre 2021. Cependant, l’efficacité de ces opérations est vivement critiquée sur le terrain.
En novembre 2024, la question avait été abordée lors d’une rencontre entre le président Félix Tshisekedi et son homologue ougandais à Kampala. Peu après, une dizaine de députés congolais se sont déplacés en Ouganda pour notamment évoquer cette question.
Le répondant de l’UPDF n’est pas à sa première déclaration du genre.
Déjà en décembre 2024, la ministre d’État des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, avait convoqué le chargé d’affaires ougandais en RDC, Matata Twaha, pour exiger des explications concernant les propos jugés « déplacés » du général Kainerugaba. Ce dernier avait, via des messages publiés sur X, menacé les mercenaires blancs opérant aux côtés des FARDC dans l’est de la RDC, promettant de les attaquer à partir du 2 janvier 2025. Bien que le tweet ait été supprimé, les inquiétudes demeurent.
Aujourd’hui, c’est la ville de Bunia qui est directement visée par ces menaces. Pourtant, Kinshasa n’a toujours pas réagi officiellement, un silence qui suscite de vives préoccupations, notamment parmi les habitants de la province.
L’armée ougandaise, présente sur le sol congolais dans le cadre de la coopération militaire, est notamment déployée dans le territoire d’Irumu. Cette situation soulève des interrogations : l’Ouganda est-il toujours un allié dans la lutte contre l’ennemi commun, les ADF ? Récemment, face aux rumeurs d’un renforcement des effectifs ougandais à Irumu, les FARDC se sont contentées d’affirmer que cela s’inscrivait dans le cadre des opérations conjointes.
Pour de nombreux observateurs, ces menaces récurrentes du général Kainerugaba, relayées sur les réseaux sociaux, doivent être prises au sérieux. Ils appellent à une réaction ferme de Kinshasa et à des éclaircissements de la part des autorités ougandaises. Dans un contexte déjà volatile, le silence des dirigeants congolais ne fait qu’accroître les craintes d’une escalade dans la région.
CONGOPROFOND.NET/ buniaactualite.cd
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