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UCC: des agitateurs menacent de perturber la rentrée académique

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A l’approche de la rentrée-académique ‪2020-2021‬, l’Université Catholique du Congo (UCC), s’active à accueillir ses nouveaux et anciens étudiants dans ses deux sites universitaires des communes de Limete et de Mont-Ngafula. Cependant, une machine d’intoxication tourne déjà à plein régime, en vue de perturber cette reprise des cours.

En effet, des informations en circulation dans les couloirs de cette institution d’enseignement universitaire de renom, renseignent que le Comité de gestion dirigé par le Recteur, l’abbé Léonard Santedi, a strictement respecté les instructions du gouvernement pendant la période de l’état d’urgence décrété par le Chef de l’Etat. On rappelle qu’il avait été demandé aux chefs d’entreprises de payer, à plus de 50 %, les salaires des agents sur toute l’étendue de la République. C’est ce qui a été fait à l’Université Catholique du Congo. Cette université est même allée plus loin en payant à 100 % des salaires du corps professoral et administratif, jusqu’au personnel d’appoint (jardiniers, sentinelles, etc.) durant les mois de mars, avril et mai 2020.

Compte tenu de quelques difficultés d’ordre financier, aux mois de juin et juillet 2020, les agents ont tout de même été payés à 70 %, rapportent nos sources.

Par contre, grâce aux efforts réalisés par le Comité de gestion, sous le leadership du recteur, Abbé Santedi, les salaires des mois d’août et septembre 2020 ont été payés à 100 %. C’est-à-dire à la normale. Piqué par on ne sait quelle mouche, un groupe d’agents est occupé à intoxiquer le personnel pour réclamer, par des moyens non légaux, les reliquats de 30 % des mois de juin et juillet. Rien de plus normal que de revendiquer un droit. Le seul problème est que les personnes habilitées à receuillir leurs doléances ne sont pas saisies de cette situation. C’est plutôt une campagne d’intoxication du personnel qui est entreprise dans le but de perturber la rentrée académique prochaine. Cette voie non autorisée est mal perçue par l’ensemble de la communauté de l’UCC. Ledit groupe semble ignorer que pendant la grave crise de maladie à coronavirus, le Comité de gestion piloté par l’Abbé Recteur Santedi avait dû payer les salaires et continuent à les payer normalement. Déjà, des voix s’élèvent pour demander à ces pécheurs en eau trouble de poser le problème au Comité de gestion en bonne et due forme. Parce que, soutiennent-elles, cette alma mater a une réputation à préserver.

Il sied de rappeler que lors de la rentrée académique ‪2019-2020‬, l’Abbé Santedi avait déclaré : « Dans un esprit d’ouverture, l’UCC vise à construire des partenariats fructueux, productifs et loyaux, capables de construire des rapports productifs dans tous les accords à conclure. D’ici 2020, les résultats des transformations avec les partenariats devront se manifester par des échanges universitaires multiples et la qualité au niveau national et régional, contribuant à l’amélioration des approches et pratiques d’enseignements, de recherches et de l’administration de l’UCC ».

Jean-René Ekofo/LE PHARE

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Évariste Méambly : « Vaincre ! » ou l’art de transformer l’adversité en engagement

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Issu d’un village reculé de l’Ouest de la Côte d’Ivoire, dans la région du Guémon, Évariste Méambly signe un ouvrage aussi intime que politique : « Vaincre ! » Bien plus qu’une autobiographie, ce livre est une ode à la résilience, à l’action et à la foi en l’avenir. De ses débuts modestes à ses responsabilités d’entrepreneur prospère, puis de député engagé, l’auteur y retrace un itinéraire atypique, jalonné de luttes, de doutes, mais surtout de volonté tenace.

Une enfance enracinée, une ambition tenace

Dans les premières pages de « Vaincre ! », Évariste Méambly revient sur son enfance dans le pays Wê, au cœur d’une société marquée par les traditions, la solidarité villageoise, mais aussi les limites d’un environnement rural souvent négligé. C’est dans ce contexte qu’il développe très tôt le goût de l’effort, la rigueur, et cette obsession de ne pas subir sa condition. Le récit, sans pathos inutile, explore avec une lucidité désarmante les combats quotidiens d’un jeune garçon rêvant d’un avenir autre.

Entrepreneur, député, bâtisseur

Le parcours de Méambly est ensuite celui d’un homme qui ose : créer, entreprendre, représenter. À travers ses expériences professionnelles et politiques, il partage les coulisses d’un engagement souvent mal compris. Il raconte, sans fioritures, les choix parfois risqués qu’il a dû faire, les alliances nécessaires, les renoncements imposés. Élu député de Facobly, il défend avec ferveur les intérêts de sa région et milite pour un développement équitable entre les différentes zones du pays. « Vaincre ! » devient alors aussi une tribune pour un modèle de gouvernance plus inclusif et décentralisé.

L’engagement comme ligne de force

Ce qui frappe tout au long du livre, c’est la cohérence d’un engagement : Méambly n’a jamais dissocié son ascension personnelle du sort collectif. Développement local, réconciliation nationale, formation de la jeunesse… autant de causes qui l’habitent. Il évoque les tensions post-électorales, les fractures sociales ivoiriennes, mais aussi les possibilités de reconstruction. Loin des discours lénifiants, il plaide pour un sursaut éthique dans la vie publique et pour un leadership ancré dans la proximité.

Un témoignage sans fard

« Vaincre ! » n’est pas un récit triomphaliste. Évariste Méambly y confesse ses échecs, ses hésitations, les périodes de découragement. Ce sont justement ces moments de fragilité qui donnent au livre sa profondeur et sa sincérité. Le style est direct, parfois cru, mais toujours empreint d’une volonté de vérité. En filigrane, une réflexion sur la réussite, non comme un aboutissement personnel, mais comme une capacité à se rendre utile aux autres.

Un appel à l’action

En publiant « Vaincre ! », Évariste Méambly ne cherche ni à se justifier ni à se glorifier. Il propose un modèle, un exemple possible parmi d’autres, pour une jeunesse ivoirienne souvent désorientée. Son récit est celui d’un homme qui a refusé le fatalisme, qui a su écouter les siens sans se trahir, et qui croit encore que la politique peut être un vecteur de transformation.

Un livre à lire pour comprendre non seulement un parcours de vie, mais aussi les aspirations profondes d’une Côte d’Ivoire en quête de cohésion et de justice.

Tchèques Bukasa/CONGO PROFOND.NET

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