Actualité
Tshikapa : 412 cas d’accidents routiers, dont 25 morts enregistrés en 2022 (PCR)
La Police de Circulation Routière (PCR) a répertorié un total de 412 cas d’accidents de la circulation routière au cours de l’année 2022 sur l’étendue de la ville de Tshikapa dans le Kasaï.
Ces 412 accidents ont coûté la vie à 25 personnes, 88 blessés graves, 254 blessés légers, 13 cas avec dégâts matériels importants, 20 cas avec dégâts matériels légers et 12 cas sans dégâts matériels.
Ces chiffres ont été révélés à la presse ce mardi 03 janvier 2022, à Tshikapa, par le commandant de la Police de Circulation Routière (PCR) , Pierre Kamungomba.
La commune de Kanzala a été la plus touchée avec 207 cas d’accidents.
A cet effet, la Police de Circulation Routière de Tshikapa a énuméré de multiples causes majeures de ces accidents routiers, dont l’excès de vitesse, l’ivresse par les chauffeurs, manque de contrôle technique et le non respect du Code de route.
Au regard de ce qui vient d’être présenté, il est demandé aux conducteurs de taxis motos, bus, et autres véhicules de respecter le Code de la route, d’abandonner l’ivresse au volant, puis se procurer les documents exigés afin de réduire les cas d’accidents durant toute l’année 2023.
Clementus Lusamba Lua Mbombo/CONGOPROFOND.NET
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À la Une
Marche pacifique des magistrats sans affectation (M24) dispersée par la police à Kinshasa
Une marche des magistrats recrutés à l’occasion du concours de 2022 a été dispersée par la police le lundi 16 septembre. En effet, les organisateurs de la manifestation avaient préalablement informé les autorités de la ville, d’après un document parvenu à notre rédaction.
Soulignons que ces collectifs de magistrats ont été brutalement dispersés par la police et que d’autres ont été conduits au camp Lufungula par arrestation arbitraire.
Il convient également de noter que M. Corneil, l’un des candidats magistrats, a été tabassé à l’agonie et conduit à l’hôpital général de Kinshasa pour avoir revendiqué son droit le plus légitime.
Pour rappel, ayant satisfait à un concours organisé en 2022, ces magistrats devraient être nommés par ordonnance présidentielle en avril 2024.
Ces futurs magistrats, appelés aussi M24, évoquent la notion de deux poids, deux mesures, car leurs anciens collègues, devenus aujourd’hui magistrats, n’ont rien fait de spécial pour arriver là où ils sont aujourd’hui. Pourtant, ils ont tous passé le même concours et réussi ensemble.
Ainsi, ces magistrats M24 demandent au président de la République, en sa qualité de magistrat suprême du pays, et au Conseil supérieur de la magistrature, de prendre leur dossier en main afin d’accélérer le processus de nomination.
Elyane Mukuna/Congoprofond.net
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