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Tribune : » L’Informatique et ses aléas : Que faire ? »( Par Rodrigue Babunda Benayemo, Étudiant en Philosophie)

Les désavantages de l’informatique dans ce monde moderne ne sont plus à démontrer. Désormais, ce progrès technologique n’a pas seulement du gain, il a aussi ses côtés sombres tant au niveau personnel, social qu’économique. Celui que l’on aurait cru nous apporter que de bonnes choses, aujourd’hui dans nos sociétés, devient l’un des éléments destructifs, sinon subversif de la vie humaine. Quel contraste ! Quelle disconvenance ou incompatibilité ! qu’une chose soit, à la fois, à la base de notre bonheur et de notre le malheur. Cependant, posons-nous quelques questions sur lesquelles sera focalisée notre réflexion dans la suite de cet article : Quels sont les faits désavantageux que produit l’informatique ? Quelles précautions prendre ? Cette dernière trouvera solution dans la conclusion de notre réflexion dans les lignes subséquentes.
Malgré tout ce que l’informatique nous apporte comme progrès en simplifiant notre vie de tous les jours, nous pouvons constater aujourd’hui que c’est pratiquement la même chose qui devient la cause de plusieurs maux et fléaux que connait l’homme actuellement. Nous pouvons accepter aujourd’hui l’idée selon laquelle : plus des travails faits par des machines, moins des travails pour les hommes. Cela devient une réalité vraie du fait que l’homme devient bêtement inutile dans la société parce que, grâce à la machine, tout se fait à sa place. Il vrai que l’informatique participe à la diminution du besoin en main d’œuvre et donc au chômage. L’homme devient de plus en plus inapte dans bien des choses surtout quand c’est le même progrès qui doit l’aider à résoudre tous ses problèmes, même quand il s’agit de rédiger une petite lettre de demande d’emploi par exemple ou écrire une note quelconque.
Ce qui est sûr c’est que l’informatique, bien qu’il ait plusieurs avantages, possède aussi beaucoup d’inconvénients. L’informatique perd un temps fou à faire une multitude des choses inutiles qu’on n’aurait même pas avoir l’idée de faire jadis. Par son instantanéité, elle favorise les paniques boursières et les fluctuations excessives. Elle devient de plus en plus à base de certains conflits. Reconnaissons qu’aujourd’hui plusieurs sociétés, familles, couples… sont en conflit rien qu’à cause de ce progrès qu’on pourrait même considérer comme destructeur.
L’informatique a révolutionné la vie sociale, surtout avec la venue des réseaux sociaux. La première chose que beaucoup regrettent, c’est que l’on a tendance à devenir accro à ceux-ci. Virtuellement, les contacts se multiplient et les liens se tissent davantage. Dans la réalité, on assiste à une isolation totale des individus.
Le schéma classique d’une vie de famille actuellement, c’est de voir chacun pencher sur son ordinateur, tablette ou bigophone… sans pour autant s’intéresser aux autres et souvent, même pas dialoguer. On partage tout avec ses contacts mais quasiment rien avec sa famille, avec ses proches… Il y a des gens maintenant qui se permettent d’utiliser l’internet rien que pour se contenter de toutes sortes de bêtise : Films pornographiques, séries malsaines dans lesquelles nos jeunes apprennent comment s’habiller indécemment. Aujourd’hui, entre autres, si l’accoutrement des jeunes est devenu très bizarre c’est aussi suite à ce progrès.
Dans le domaine éducatif, comme on pourrait remarquer, quand les ordinateurs sont utilisés, il y a tendances à ce que l’efficacité de l’enseignement du maître disparaît. Cela est dû à l’intervention de l’attention que l’étudiant a par rapport aux machines technologiques. Dans un cas pareil nous pouvons dire sans ambages, ni peur d’être contredit que les ordinateurs pourraient devenir un obstacle de la communication entre l’enseignant et l’apprenant. Un autre exemple lorsque les étudiants remplacent le papier et le stylo par un ordinateur pour l’éducation, les compétences en écriture peuvent en souffrir.
Les exemples sont tellement nombreux que nous ne saurions tout énumérer dans ce cadre. L’essentiel pour nous ici serait de savoir quelle est la seule possibilité ou la seule solution à travers laquelle l’homme peut se servir calmement de ce progrès technologique sans pour autant se laisser diriger çà et là si bien que ceci devient inévitablement indissociable dans la vie de tout être humain. Le paragraphe suivant nous l’explique.
Après ce long tour d’horizon, nous pouvons comprendre que l’informatique est un outil, facteur non seulement d’immenses progrès techniques mais aussi d’immenses souffrances quand l’utilisation de celle-ci n’est pas adéquate. Donc, C’est à l’homme maintenant de faire en sorte que ce progrès technique ne puisse contribuer qu’à son bien-être plutôt qu’il ne devienne sujet de sa destruction. Jacques LADRIERE, le philosophe belge, a pensé de la même manière que nous lorsqu’il pensait que « La science n’a ni conscience, ni volonté. C’est à l’homme qui l’utilise d’en prendre conscience et de savoir qu’en toute chose, il y a toujours des limites à ne pas franchir ». C’est dans ce climat d’idées que l’écrivain français François Rabelais nous faisait remarque que « science sans conscience n’est que ruine de l’âme ».
Par
Rodrigue BABUNDA BENAYEMO,
Etudiant en Philosophie.
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Katanda : Quand le pacte de paix révèle son pouvoir mystique

La localité de Katanda est le théâtre d’événements pour le moins insolites depuis la signature d’un pacte de paix et de vivre-ensemble historique entre les communautés Bena Muembia, Bena Kapuya et Bena Nshimba. Cet accord, fruit de longues négociations et de la médiation des grands chefs coutumiers de la région, visait à mettre un terme aux tensions et aux conflits intercommunautaires qui ont, par le passé, assombri la vie de ces populations.
Si le pacte a engendré une atmosphère d’harmonie et de fraternisation inédite, des incidents récents ont suscité l’étonnement et l’interprétation au sein de la communauté, certains y voyant la manifestation d’un pouvoir mystique inhérent à cet engagement solennel.
Les faits rapportés, bien que distincts, ont en commun leur caractère singulier et leur survenance dans la période consécutive à la signature du pacte de paix. Le premier incident concerne une femme de la communauté Bena Nshimba qui s’était rendue à Katabua, une localité voisine, dans le but de collecter du bois mort. Selon les témoignages recueillis sur place, alors qu’elle déterrait des maniocs dans un champ qui ne lui appartenait pas, elle a été victime de la morsure simultanée de trois serpents.
Le second incident, tout aussi étrange, s’est déroulé à Dipumba. Un jeune homme, dont l’appartenance communautaire n’a pas été officiellement précisée mais qui, selon certaines sources locales, serait lié à l’une des communautés autrefois en conflit, se serait accidentellement tiré dessus en manipulant une arme à feu. L’arme en question aurait été initialement apportée dans le but d’une attaque, vestige des anciennes animosités intercommunautaires.
Ces deux incidents, survenus dans un laps de temps relativement court après la signature du pacte de paix, sont perçus par une partie significative de la population locale comme étant plus que de simples coïncidences. Certains habitants y voient une manifestation tangible du pouvoir mystique qui sous-tend l’accord de paix et de vivre-ensemble, auquel ont participé les plus hauts dignitaires coutumiers de la région. L’interprétation dominante suggère que ces événements pourraient être des avertissements ou des conséquences liés au non-respect des termes tacites ou explicites du pacte, ou encore des manifestations de forces spirituelles veillant au maintien de la nouvelle harmonie.
Mike Tyson Mukendi / CONGOPROFOND.NET