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Tribune: La femme, hier, aujourd’hui et demain(Par Poupette Ebengo Mputu, étudiante en droit)

Les femmes, comme le dit Victor Hugo un célèbre poète : « sont sur la terre pour tout idéaliser. L’univers est un mystère que commente leur baisé… »
La femme cet être tirant son origine de la côte droite de l’homme a été défini différemment dans le temps et dans l’espace, selon les cultures et les religions.
Comment était-elle considérée hier ?

Les femmes tetela d’hier RDC
Elle était valorisée et vénérée dans sa société, ce qui lui permettait de jouir d’une totale confiance en elle et aussi des mm privilèges que les hommes dans les sociétés occidentales antiques.
Elle est perçue comme un individu de sexe féminin, dit sexe faible. Elle était donc définie par son anatomie et non pas par son essence et son rapport social avec l’homme, pire encore, c’est le péché originel, la faute, la culpabilité. Bref, une créature du mal dont la mission était de faire chuter l’homme.
Selon les grecs antiques, cette même femme n’est pas seulement définie par son sexe, mais aussi par sa nature divine. C’est celle qui a la possibilité de donner la vie, de procréer. Sa nature est donc profonde et divinisée. Elle est la mère, l’épouse, la déesse et la sœur.
Hier encore, elle n’avait pas de place dans la société. Les seuls rôles qui lui étaient assignés au sein de la famille étaient ceux de maitresse de maison, de mère et de l’épouse. Plus loin encore, l’aide de l’homme.
LE STATUT DE LA FEMME D’AUJOURD HUI
La femme émancipée et sanctionnée de la capacité juridique, dispose aujourd’hui des Droits et des Libertés au même titre que l’homme. Sa présence en politique devient de plus en plus importante, et se fait remarquer dans plusieurs pays occidentaux, parmi elles on peut citer : CLARA CAMPOAMOR (1888-1972) : Femme politique espagnole et républicaine. Elle s’est battue lors de la deuxième république, pour les Droits de femmes, l’obtention du Droit de vote et pour la non-discrimination sexuelle ou le divorce….
Cependant, grâce aux nombreuses acquisitions de la science, la femme est entrain de réaliser des progrès considérables sur le plan intellectuel. Elle peut étudier et avoir la même carrière professionnelle que son époux ou tout autre humain de sexe masculin, et peut aussi briller aussi qu’eux. Sur le plan professionnel, les femmes font preuve des competences dans bien de domaines : (économie, commerce, aviation, éducation, affaire sociale, dans le monde juridique, scientifique et même dans la technique). Dans sa famille, elle peut notamment partager les tâches qui lui étaient propres avec son époux.
PLACE DE LA FEMME DANS L’EGLISE
L’Eglise insiste aujourd’hui sur l’égale dignité des hommes et des femmes, mais également sur les spécificités de leurs rôles respectifs : elles sont ni inferieures ni impures.
« Il n y a ni juif, ni grec;
il n y a ni esclave, ni homme libre;
Il n y a ni masculin ni féminin car tous vous ne faites qu’un dans le christ ». (Galates 3,27-28.

(Photo prise sur le site de l’église Jésus Christ des saints des derniers jours)
Cette année, le thème qui nous est proposé pour la célébration de la journée internationale de la femme est : « PENSER ÉQUITABLEMENT, BÂTIR INTELLIGEMMENT, INNOVER POUR LE CHANGEMENT »
Comment peut-on comprendre ce thème ?
- penser équitablement : réflexion aux moyens innovants, permettant de faire progresser l’égalité des sexes et l’autonomisation des femmes.
- bâtir intelligemment : la réalisation des ambitieux objectifs du développement durable, exige des changements transformateurs, des approches intégrées et des nouvelles solutions, en particulier lorsqu’il est question de la promotion de l’égalité de sexes et de l’autonomisation de toutes les femmes et Jeunes filles ; des approches novatrices capables de rompre avec les statuts qui sont essentiels pour éliminer les obstacles structurels et faire en sorte qu’aucune femme et même aucune jeune fille ne soit laissée de côté.
- innover pour le changement : l’innovation et la technologie offrent certes des possibilités sans précédents, mais les tendances font apparaître une fracture numérique croissante entre les sexes. Les femmes étant moins représentées dans les domaines de science et technologie. Même quand-même elles marquent leur présence, bien qu’elle soit minoritaire.
Aimons la femme ; montrons lui notre tendresse ; offrons lui notre attention ; accordons lui nos oreilles, afin de l’écouter ; disposons lui notre cœur, afin de la comprendre ; posons sur elle nos regards, afin de l’admirer ; ouvrons lui nos bouches, pour la complimenter, la soutenir dans ses choix, dans son agir. Bref, célébrons la femme !
CONGOPROFOND.NET
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Kasaï Central : La 1ère école construite par des ex Kulunas présentée au général Kasongo Kabwik

Le premier bataillon des « Bâtisseurs » formés à Kanyama Kasese vient de construire une école dans la commune de Nganza, ville de Kananga, dans le Kasaï Central. Cette école de dix-huit salles de classes est équipée de bancs et de tables.
A en croire les superviseurs des travaux, il reste quelques finitions à effectuer mais l’établissement peut déjà accueillir ses premier écoliers. » Les écoles, comme celle-ci, Kananga en comptera trois. Deux autres sont en pleine construction dans le village de Kanioka et à Saint Martin dans la commune de Katoka« , a-t-on annoncé.
Il faut signaler que plusieurs autres territoires du Kasaï Central sont également touchés par cette vague de construction. Il s’agit notamment de Dibaya ( Cité Tshimbulu), Ndemba et Kazumba. Le numéro 1 du Service national, le général Kasongo Kabwik, qui a visité quelques chantiers, a fait le constat que les travaux sont en cours.
A Luisa ainsi qu’à Dibenlenge, seront lancés incessamment des établissements scolaires de ce type, œuvre du Service national.
Puis, promet-il, une école sera construite par territoire et ce à travers tout le pays .
Il convient de noter, par ailleurs, que ces ouvrages n’ont rien à voir avec le Programme de développement Local 145 territoires, même si l’un des buts poursuivis reste celui d’améliorer les conditions d’études des enfants congolais.
Fidèle à sa mission première de former des jeunes qui vont contribuer à l’indépendance alimentaire de la RDC, le Service national continue de booster la production locale de maïs. Il a même démarré sa première campagne agricole toujours dans le Kasaï Central où la première récolte de cette denrée a été effectuée. « C’est un premier pas vers l’autosuffisance alimentaire et la réduction de la dépendance en termes de maïs du Kasaï Central vers le Katanga. Lorsqu’il y a pénurie au Katanga, le Kasaï peut venir à sa rescousse comme nous le voyons d’ailleurs ces derniers temps. Le maïs venu du Kasaï exporté vers le Katanga… », a expliqué le général.
Puis de conclure : » Le Congo est béni partout. Nous avons un bon sol, nous avons une bonne pluviométrie. Entre la construction des écoles et la production agricole, le Service national est en train de remplir pleinement sa mission: celle d’être au service de la nation et devient de plus en plus l’un des bras séculiers de la matérialisation de la vision de chef de l’État ».
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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