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Tribune : Hommage aux femmes qui risquent leurs vies pour leurs familles ( Par Dr Tonduangu Kuezina Daniel)

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En cette journée internationale où l’humanité célèbre les femmes, je voudrais partager avec vous quelques notes que j’ai écrites lors d’un voyage par Brussel Airlines en direction de Kinshasa le 9 mars 2018.

Par un pur hasard je suis tombé sur le film « Frontières » réalisé par Apolline Traoré, cinéaste burkinabé, film sorti le 28 mai 2018. Les rôles principaux étaient assurés par les actrices Amélie Mbaye, Na Ki SY SAVANE et Adizélou Sidi. Ce film relate les histoires avec fortunes diverses des femmes qui font du commerce entre Lagos et Bamako.

En effet, Adjara, Emma et Sali se rendent à Lagos. Les trois femmes se rencontrent dans un bus sur le trajet Bamako, Cotonou via Ouagadougou. Le voyage est un parcours de combattants. Elles subissent des pannes de voitures, affrontent des coupeurs de routes et sont témoins de vols entre passagers. Mais leur pire cauchemar reste le franchissement des frontières où elles sont exposées à la corruption, aux violences faites aux femmes et au trafic. Pour s’en sortir, Adjara, Emma et Sali sont obligées de se serrer les coudes et de prendre soin les unes des autres.

J’ai pris le temps de vous retranscrire les dernières paroles de ce film…C’est par ce texte que je rends hommage à toutes ces femmes qui se débrouillent pour faire vivre leurs familles… texte final du film…« On dit qu’une femme peut tout supporter, doit tout supporter…On dit que Dieu a créé la femme avec des reins solides, assez solides ; et un dos assez large pour porter le monde…On a toujours dit qu’au bout de la patience il y a le ciel mais on ne parle jamais de la couleur de ce ciel…Toutes ces femmes sur les routes, ces femmes qui laissent leurs enfants, s’opposent des fois à leurs familles pour braver la route à la recherche d’un ciel qui peut être bleu mais qui est souvent noir des douleurs et des peurs ou rouge de sang. Le but de notre voyage et notre quête est de nourrir notre famille, de s’épanouir, de survivre, de devenir indépendante ou de montrer l’exemple à nos enfants…En un rien de temps quelque chose d’aussi simple tourne au drame, Nous aimons les choses simples mais les choses simples n’existent pas ; Dans chaque chose qui parait simple, il y a 300 complications, tracasseries, corruption, vol, accident, viol…des centaines des femmes vivent cela tous les jours et continueront de le vivre. Nous avons entrepris ce voyage sur des promesses mais les promesses sont causes des mensonges, rien ne se déroule comme cela se devait…tout le monde t’attend. A défaut d’avoir mieux que ce que nous souhaiterions avoir, nous nous levons bien quand il se doit et montons dans le bus. On ne peut pas peindre du rouge sur le rouge ou du blanc sur le blanc. Ce n’est qu’en mettant du blanc sur le rouge que sa vérité se révèle, c’est ce qu’on apprend sur les routes. On ne se connait pas réellement jusqu’à ce que les autres se dressent devant nous comme des miroirs et l’on voit sa propre peur, sa propre force, sa propre bonté aussi, ce que nous donnons aux autres, nous nous le donnons aussi en retour. Et quand tout est terminé, nous rentrons chez nous pour reprendre notre quotidien en se demandant si nous sommes condamnées. On se dit de toutes les façons ; contre mauvaise fortune, bonne mine… Mais sur le poids et à l’excès de mauvaise fortune …on finit par exploser ». Bonne fête à toutes les femmes du monde.

Tonduangu Kuezina Daniel

Rosoy, le 8/3/2023


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EPST : Aminata Namasia a supervisé l’ENAFEP à Kinshasa

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Alors que le ministre de l’Enseignement Primaire Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi, lançait les épreuves certificatives de l’Examen national de fin d’études primaires (ENAFEP) à Kisangani, la vice-ministre de l’EPST, Aminata Namasia, a quant à elle sillonné quelques écoles de Kinshasa pour s’enquérir des conditions de passation.

A l’EP Bolingani de Kintambo, où elle a débuté sa ronde, un accueil délirant lui a été réservé par les autorités du sous-secteur ainsi que les élèves qui par leur tenue noir et blanc sobre, ornaient la cour.

Prenant la parole, le numéro deux de l’EPST a encouragé les élèves récipiendaires et les a appelé à plus de perspicacité pour vaincre cette épreuve.

 » Sans pourtant abuser de votre temps, chers amis, je voulais juste vous saluer. Comme vous le savez-vous tous, l’Excellence Tony Mwaba Kazadi Ministre de l’EPST a lancé les épreuves certificatives de l’ENAFEP dans la ville de Kisangani. Nous, on est là pour superviser et voir si tout se passe bien ici à Kinshasa », a-t-elle dit.

Et d’ajouter : « Ainsi, on avait choisi Kintambo aujourd’hui parce que d’habitude nous avons tendance à aller vers Nsele. Mais aujourd’hui, je m’étais décidée de venir visiter les élèves de Kintambo pour vous encourager et vous souhaiter bonne chance pour l’ENAFEP », a-t-elle conclu avant de faire la ronde des salles des classes.

Elle s’est rendue ensuite au CS Joyeux Lutins de Bandalungwa où elle a fait la ronde des salles, question d’encourager et de motiver les récipiendaires.

Il sied de noter que le centre de Bolingani a reçu 1516 récipiendaires dont 870 filles et 646 garçons, alors que le centre du CS Joyeux Lutins a, quant à lui, reçu 515 élèves dont 257 filles et 258 garçons.

M.M./CONGOPROFOND.NET


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