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Thambwe Mwamba/Goya Kitenge : les linges sales du Sénat dans la rue !

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Suite à la correspondance lui adressée par la sénatrice Goya Kitenge Bijoux demandant au président du Sénat les vrais coûts financiers des travaux de réfection et de réhabilitation de la salle de réunion de la Chambre haute du Parlement, Alexis Thambwe Mwamba est sorti de ses gongs et s’est attaqué verbalement avec violence à la sénatrice de l’AFDC-A.

Les faits se sont déroulés ce jeudi 30 avril au cours d’une séance au sénat.

À cet effet, le président de la Chambre haute est revenu sur les diverses démarches obscures menées par madame Goya Kitenge en vue d’accéder au poste de questeur de cette Assemblée.

Voici les faits tels que nous parvenus dans un extrait de la séance de ce jeudi au sénat.

« Au moment de l’ouverture de la pré-campagne pour l’élection du bureau, vous êtes venue chez moi et à mon cabinet à plusieurs reprises pour demander le soutien à votre candidature comme questeur du Sénat. Je vous ai signalé que la décision n’était pas à mon niveau, mais au niveau des autorités du FCC », a déclaré le président du Sénat Alexis Thambwe Mwamba.

Il est revenu sur le nombre de fois qu’ il a eu à rejeter les offres d’invitation de la sénatrice Goya.

« Toujours pendant cette période de campagne, vous m’aviez invité à plusieurs reprises chez vous pour boire du champagne, j’ai toujours refusé poliment et systématiquement », a t-il renchéri.

Poussant plus loin ses révélations, Thambwe Mwamba est allé jusqu’à rapporter que la sénatrice lui a promis de  » faire du fric » si elle accedait au poste de rapporteur.

« Vous vouliez mon appui pour devenir questeur du sénat. Vous m‘avez dit que nous allons nous faire du fric si vous êtes élue questeur du sénat. Je vous ai répondu que je suis venu au Sénat pour y laisser mon empreinte et non pour faire du fric et que j’en avais pour vivre décemment et faire vivre ma famille », a déclaré Alexis Thambwe Mwamba.

Selon lui, même le FCC avait rejeté le dossier de Goya Bijoux pour « incompétence et moralité douteuse ».

« J’ai présenté votre candidature au FCC comme je l’ai fait pour beaucoup d’autres candidatures. Les autorités du FCC l’ont rejeté considérant que vous n’avez pas la compétence nécessaire pour cette fonction et que vous n’avez pas la moralité qu’il faut pour cette fonction », a t-il révélé.

La sénatrice qui était d’ailleurs présente à l’hémicycle s’est également emportée. Elle a soutenu que Thambwe ne mérite pas d’être le président du Sénat.

Jusqu’à présent, Alexis Thambwe Mwamba n’a pas encore répondu à la demande des éclaircissements de ladite sénatrice.

Bishop Mfundu/CONGOPROFOND.NET

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Affaire « Mutamba » : La justice congolaise se réveille, enfin, et gifle son propre ministre !

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C’est une gifle institutionnelle, brutale et symbolique. En informant le ministre d’État en charge de la Justice, Constant Mutamba, que « la phase de l’instruction étant clôturée, sa récusation n’a plus d’effet », le Parquet général près la Cour de cassation lui signifie clairement qu’il ne peut ni ralentir, ni saboter la machine judiciaire. Même en tant que Garde des Sceaux !

Cette affaire de détournement des fonds destinés à la construction des prisons, aux allures de bras de fer entre le pouvoir judiciaire et l’un des piliers de l’Exécutif, révèle une chose essentielle : la Justice congolaise, souvent brocardée pour sa soumission au politique, ose-du moins en apparence-affirmer une once d’indépendance. Et ce n’est pas rien.

Constant Mutamba, connu pour son activisme, sa rhétorique de « rupture », et son zèle au service du régime Tshisekedi, croyait peut-être pouvoir manœuvrer dans un dossier où son nom ou son influence pourraient peser. En vain. Le ministère public lui rappelle que le temps des diversions est passé, que la procédure avance, et que la République ne saurait être prise en otage par un ministre, fût-il celui de la Justice.

Mais attention : derrière cet acte de fermeté, la méfiance reste de mise. Le système judiciaire congolais n’est pas encore guéri de ses vieux démons : instrumentalisation, règlements de comptes, et juges à la carte. La procédure en cours devra donc prouver qu’elle est animée par l’intérêt général, et non par une guerre de clans déguisée en croisade pour la vérité.

Quoi qu’il en soit, ce désaveu public infligé à Constant Mutamba entame son autorité, fragilise son image, et interroge sur la suite de sa mission au sein du gouvernement. Peut-on incarner la Justice quand on est soi-même rattrapé par elle ?

L’affaire ne fait que commencer.

Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET 

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