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Terrorisme : une équipe des Forces d’opérations spéciales américaines en RDC pour lutter contre ADF et appuyer les gardiens de parc de l’ICCN

À la demande du gouvernement de la République démocratique du Congo, une équipe des
Forces d’opérations spéciales américaines visitera la République démocratique du Congo
pendant plusieurs semaines. Cette visite, qui s’effectuera dans le cadre du Partenariat privilégié pour la paix, la prospérité et la préservation de l’environnement (PP4PP+P) conclu par les États-Unis et la RDC, appuie la détermination expresse du président Tshisekedi de restaurer la paix et la sécurité dans l’est de la RDC et de lutter contre DAECH-RDC (aussi connu sous le nom de Forces démocratiques alliées – ADF) dans la cadre de la Coalition mondiale pour vaincre DAECH.
Le but de la visite de l’équipe des Forces d’opérations spéciales américaines est de collaborer avec le ministère de la Défense et les Forces armées de la République démocratique du Congo
(FARDC) pour réaliser une évaluation de la future Équipe congolaise de lutte contre le
terrorisme dont l’objectif sera de se focaliser sur DAECH-RDC dans l’est du Congo.
L’évaluation de l’équipe des Forces d’opérations spéciales informera les principaux responsables
congolais de la Défense alors qu’ils cherchent à mettre sur pied une Équipe efficace qui lutte
contre le terrorisme et promeut la paix et la stabilité en faveur du peuple congolais.
En outre, l’équipe des Forces spéciales réalisera aussi une évaluation des gardiens de parc de l’ICCN en appui à la conservation de la nature dans les Parcs nationaux de la Garamba et de Virunga et fournira des données pour améliorer l’efficacité de leurs efforts visant à contrer le trafic des espèces sauvages et les autres activités illégales entreprises dans les parcs.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET
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Haut-Uélé : Des Chinois arrêtés pour exploitation illégale sur le site de Kibali Gold Mine, Louis Watum réaffirme la souveraineté minière de la RDC

En mission d’itinérance dans la province du Haut-Uélé, le ministre national des Mines, Louis Watum Kabamba, a fait, ce lundi 6 octobre, une découverte pour le moins troublante sur le périmètre d’exploitation de Kibali Gold Mine, la plus grande entreprise aurifère opérant légalement en République démocratique du Congo.
Sur ce site, des ressortissants chinois, dépourvus de tout titre ou autorisation officielle, exploitaient frauduleusement l’or congolais, en violation flagrante des lois nationales et sous le regard impuissant de certaines autorités locales.
Le ministre n’a pas tardé à réagir. Sur place, il a ordonné l’arrestation immédiate des contrevenants et la saisie de leurs engins, soulignant la volonté ferme du gouvernement de mettre fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles.
Cette opération coup de poing s’est déroulée en présence du gouverneur de province Jean Bakomito, de plusieurs députés provinciaux ainsi que du Directeur général de Kibali Gold Mine, Cyrille Mutombo Cibanda.
« La force reste à la loi », a déclaré Louis Watum, avant de rappeler que la souveraineté minière constitue un pilier fondamental de la souveraineté nationale.
« Les ressources du sous-sol congolais doivent profiter d’abord au peuple congolais, dans la transparence et le respect des règles », a-t-il insisté.
Une question de souveraineté et de dignité nationale
Au-delà du simple acte de répression, cette intervention du ministre s’inscrit dans un combat plus large pour la souveraineté économique de la RDC, longtemps fragilisée par des pratiques d’exploitation illégale menées par certains opérateurs étrangers, parfois avec la complicité interne.
La présence d’acteurs non autorisés sur un site stratégique comme Kibali Gold Mine met en lumière les défis persistants liés à la sécurisation des zones minières, mais aussi à la maîtrise des circuits d’exportation de l’or congolais, souvent détourné au détriment du Trésor public.
En réaffirmant l’autorité de l’État sur le secteur, Louis Watum envoie un signal fort : la RDC n’entend plus être spectatrice de la prédation de ses ressources.
Cette opération marque un tournant symbolique dans la reconquête de la souveraineté minière, un enjeu majeur pour le développement durable et la dignité du peuple congolais.
Tchèques Bukasa/CONGOPROFOND.NET