K-WA Advertising

Connect with us

À la Une

Tergiversations dans le choix du Président de la CENI: Et s’il y avait une 3ème voix ?

Published

on

 

Les confessions religieuses ne sont pas toujours parvenues à trouver un consensus sur la désignation du candidat Président de la CENI.

Un nouveau moratoire de 48h a été accordé aux confessions religieuses pour tenter de dégager un consensus sur la désignation notamment du président de la CENI.

Cette nouvelle prolongation a été accordée aux confessions religieuses par le président de l’assemblée nationale Christophe Mboso N’kodia, après la demande formulée par la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) et l’ECC.

Par ailleurs, les 6 autres confessions religieuses qui ont jeté leur dévolu sur le candidat Denis Kadima, ont affirmé être prêts à poursuivre les discussions avec la CENCO et l’ECC.

Or, ce mercredi 18 août 2021 via Twitter, l’Église du Christ au Congo (ECC) alerte sur le fait que les différentes prolongations de délai accordées aux confessions religieuses par l’Assemblée nationale sur la désignation du président et d’un membre de la plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), risquent de ne pas produire les resultats escomptés.

« Quand on examine la nature de la crise qui bloque la désignation du candidat-président CENI, d’aucuns peuvent comprendre qu’il y a toujours trop de pesanteurs entretenues que même toutes ces prolongations obtenues pour un consensus risquent de ne servir à rien », alerte-t-il.

Or, face aux tergiversations des uns et des autres, plusieurs autres choix se présentent comme celui de LUKEBANA MBALA Robert qui est non seulement candidat Président CENI, mais aussi Concepteur, Formateur, Superviseur, Monitoring et Manager électoral pour avoir géré des opérations électorales mais aussi des structures de la CENI aux niveaux de territoire comme chef d’antenne à Luozi et de la province en qualité de Secrétaire Exécutif Provincial de la Ceni Sud-Kivu.

En plus de plusieurs séminaires de renforcements des capacités depuis 2005 à ce jour, tel que repris avec détails dans son Curriculum Vitae et sa lettre de motivation, Robert Lukebana offre une expertise opérationnelle averée à travers sa gestion et son pilotage des opérations des terrains grâce à sa maitrise et son pragmatisme face aux réalités imprédictibles des défis du terrain opérationnel. Il s’agit notamment lors des élections présidentielles de 2006 à Pangi au Maniema, les élections présidentielles couplées aux législatives nationales en 2011, et tout récemment au Kasaï à Tshikapa avec les élections présidentielles couplées aux législatives nationales et provinciales en 2018.

« Par ailleurs, chaque organisation d’une élection est toujours précédée des activités pré-électorales auxquelles j’ai toujours participé à travers le pays lors de mes multiples missions dans les démembrements de la Ceni ou à l’étranger pour le compte de la CENI., » dit Robert Lukebana dans sa vision de la CENI.

Et de poursuivre: « Il s’avère nécessaire pour moi, à cet âge de ma maturité physique et électorale au sein de cette institution, après y avoir assumé avec succès à différents échelons de responsabilités administratives et opérationnelles, d’ambitionner le poste de Président afin de piloter la CENI en parfaite collaboration avec les autres membres du Bureau et plénière de cette institution dans le strict respect de notre serment et de l’article 211 de notre constitution instituant la CENI. »

Dans le même lot que Lukebana, on peut également citer Paul Nsapu ou Roger Bimwala pour pallier au manque de consensus que suscite les candidatures de Denis Kadima et de Cyrille Ebotoko.

L’idée d’une troisième voie a aussi été évoquée par Mgr Marcel Utembi, Président de la Plateforme Confessions religieuses, qui a soutenu qu’en dehors des deux candidats problématiques, il serait judicieux de présenter un autre candidat consensuel qui fera l’unanimité.

Bishop Mfundu


There is no ads to display, Please add some
Spread the love

À la Une

Consultations ECC/CENCO avec Tshisekedi, Nangaa, Kagame, Diongo et Katumbi : Mgr Nshole fait le bilan

Published

on

Les prélats de la Conférence Épiscopale du Congo et de la communauté des églises du Christ au Congo (CENCO-ECC) poursuivent leur démarche de la quête de la paix et du bien-vivre ensemble en RDC et dans les pays des Grands-Lacs. En mission en Belgique, le porte-parole de la CENCO, Mgr Donatien Nshole a fait, ce lundi 17 février 2025, le bilan de leurs consultations en commençant par le président Tshisekedi, la couche socio-politique Congolaise, les rebelles du M23/AFC, Paul Kagame, président du Rwanda, l’opposition radicale et Moïse Katumbi.

Il a confié que “dans la phase actuelle, il ne s’agit pas d’une médiation qui suppose deux parties mais une sensibilisation des uns et des autres pour s’engager à trouver une solution qui mettrait un terme au drame humanitaire que nous sommes en train de vivre.”

Quant à la position du président Félix Tshisekedi, il a fait savoir qu’il était réceptif.  » Il avait loué l’initiative qui lui a été présentée et nous avait donné son aval pour poursuivre nos consultations ailleurs. Il nous a écoutés attentivement, il a posé des questions de compréhension auxquelles nous avons répondu”, a indiqué le secrétaire de la CENCO.

De l’autre côté, a-t-il précisé, ils nous ont entendus et ont bien accueilli notre demande.  » Ils ont promis de réagir par un document. Nous pensons que s’ils continuent dans cette respective, s’il n’y a pas d’éléments qui brillent, on peut aller dans la direction que nous souhaitons », a fait savoir le prêtre.

Au sujet du cessez-le-feu et de l’arrêt immédiat de la guerre dans l’Est de la RDC, le représentant du tandem CENCO-ECC a confirmé que le mouvement politico-militaire de Nangaa, l’AFC avec le Mouvement du 23 Mars (M23) sont prêts pour le dialogue mais aux conditions qui sont les leurs.

Puis de poursuivre :  » Martin Fayulu avait manifesté son intention de s’asseoir avec ceux qui ont les armes pour mettre fin à cette crise. Le Camp Katumbi a adhéré à cette initiative portée par les clergés. Pour l’opposition radicale de Belgique, représentée par Franck Diongo, le départ de Félix Tshisekedi est la condition sine qua non pour aller au dialogue tout comme Delly Sesenga qui estime qu’il serait nécessaire de s’entendre du fait que le front militaire a montré ses limites et échoué ».

“Politiquement ce sont des postures, qui au stade actuel sont normales, mais comme facilitation, nous pourrons faire des propositions pour amener les uns et les autres à se dépasser pour ne pas perdre l’essentiel.”, a conclu Mgr Nshole qui annonce qu’une synthèse sera faite à la fin de ces consultations.

Exaucé Kaya/CONGOPROFOND.NET


There is no ads to display, Please add some
Spread the love
Continue Reading

Bientôt le magazine CONGO PROFOND dans les kiosques à journaux : Simplicité, Pertinence et Découverte