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Tennis de Table : Challenge Africa Hopes , le go donné par Lisanga Bonganga

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La Fédération de tennis de table du Congo (FTTC) que dirige Saint Mathieu Mwana Mbuta a lancée ce vendredi 14 juin dans les avant midi , le challenge Africain des Hopes et Cadets à l’espace Maman Ngebi dans l’enceinte de la RTNC, avec la participation de 6 pays entre autre : l’Égypte, la Tunisie, le Nigéria, l’Ouganda, le Rwanda, ainsi que la RDC qui est le pays hôte en présence du ministre des sports, Lisanga Bonganga qui a donné le go de cette compétition africaine.


Prenant la parole, le ministre des sports et loisirs ad intérim, Jean-Pierre Lisanga Bonganga a donné les objectifs du gouvernement par rapport aux sports en République démocratique du Congo :

“Comme tout le monde le sait, le sport est un facteur d’union et de rapprochement des peuples. On s’ouvrant au monde, notre pays se veut être le centre du rayonnement du sport africain. Le président de la République, Félix Tshisekedi veut faire du sport une préoccupation majeure pour le développement de notre pays. » a-t-il expliqué.

Le ministre des sports et loisirs ad intérim, Jean-Pierre Lisanga Bonganga


Lisanga Bonganga a souligné aussi que le sport n’est pas seulement le football, il y aussi d’autres disciplines telle que le tennis de Table.

“Aujourd’hui avec le tennis de table, demain avec les léopards en Égypte et tant d’autres. Nous portons l’attention sur toutes les disciplines sportive ».

Pour conclure, Lisanga a déclaré ouvert cette compétition en souhaitant à toutes les délégations la bienvenue à Kinshasa.

Le président de la fédération de Tennis de table du Congo-FTTC, Saint Matthieu Mwana Mbuta


De son côté, le président de la fédération de Tennis de table, Mathieu Mwana Mbuta a rappelé que, l’objectif de la fédération nationale de tennis de table est de remporter des médailles au niveau des Jeux olympiques. Il a remercié la présence du ministre des Sports et loisirs, ainsi que le représentant du comité olympique congolais, Desiré Bonina.


Pour rappel, cette compétition prendra fin le samedi 15 juin et elle est diffusée en direct, sur la chaîne nationale congolaise (RTNC).

Jolga Luvundisakio/CONGOPROFOND.NET


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Guerre du M23/Rwanda : Des milliers de personnes fuient les combats en direction de Goma et au-delà

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Les violents affrontements autour de la localité de Sake, dans l’est de la RDC, qui opposent l’armée congolaise, appuyée par ses alliés locaux, et le M23, soutenu par le Rwanda, poussent des milliers d’habitants de la région à fuir les combats. Si la plupart vont chercher refuge à Goma, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu situé à seulement une vingtaine de kilomètres de là, d’autres préfèrent aller au-delà et franchir la frontière avec le Rwanda. Reportage.

À Goma, en RDC, l’angoisse est palpable sur la route principale qui relie les quartiers de Ndosho et de Katindo. Des colonnes de déplacés circulent à pied, à moto ou en bus en direction du chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Désespérées, Alice et Kanyere racontent leur calvaire. « Il y a de nombreuses détonations et des avions qui bombardent là d’où nous venons. Il y a aussi beaucoup de militaires sur la route. Tout le monde s’enfuit ! », confie la première. « Beaucoup de bombes explosent et les balles sifflent. Nous avons dû quitter les huttes de notre camp, témoigne la seconde, dépitée, avant de poursuivre : je n’ai pas de famille à Goma. Il faut que le gouvernement termine la guerre ! »

Âgé d’une trentaine d’années, Haguma Banga marche, lui, avec un matelas sur la tête. Après avoir fui Sake, il est toujours sans nouvelle de sa famille. « Je ne sais pas où sont ma femme et mes cinq enfants. Ce serait un miracle de les retrouver », se désole-t-il.

A l’hôpital CBCA Ndosho, le personnel soignant s’active pour recevoir les blessés qui affluent également en masse, comme Mariam Kashindi, 22 ans, qui a quitté Sake en urgence après avoir reçu un éclat d’obus dans le bras. « Nous avions commencé à fuir, nous étions devant le marché de Mubambiro quand ma fille a été touchée par une bombe dont les éclats m’ont atteint, raconte-t-elle avant de poursuivre : nous fuyons le M23. J’ai trois enfants. L’un a été blessé, quant à l’autre, je ne sais pas où il est ».

« Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup »
Un peu plus loin, Neema Jeannette pleure allongée sur un lit. Elle a été touchée par une explosion alors qu’elle se trouvait avec un groupe d’amies. « Une bombe est tombée sur nous. Nous étions un groupe de femmes, plusieurs sont mortes sur le coup. Moi, je suis la seule survivante. Je remercie le CICR de m’avoir prise en charge à l’hôpital », sanglote-t-elle.

Cheffe de la sous-délégation du Comité international de la Croix-Rouge (CICR) au Nord-Kivu, Miriam Favier explique que l’établissement a été contraint d’activer ses quatre blocs opératoires en raison de l’afflux de blessés. « Depuis ce matin, plus de 70 patients sont déjà arrivés et ce n’est pas fini. C’est assez inquiétant », déplore-t-elle.

Si, à Goma, les autorités militaires comme la société civile appellent au calme, des écoles et plusieurs boutiques ont toutefois fermé leurs portes, tout comme l’Institut français, qui a décidé de suspendre temporairement ses activités. Les billets de tous les spectacles annulés seront intégralement remboursés, explique la structure dans un communiqué.

« Même ici, on vient d’entendre un obus tomber »

Anticipant une nouvelle dégradation de la situation sécuritaire, certains habitants ont, quant à eux, décidé de prendre les devants et sont passés au Rwanda voisin, où ils ont trouvé refuge dans la ville frontalière de Rubavu pour la plupart. « Mon mari habite ici, il m’a dit de le rejoindre pour fuir la panique qui s’empare de la ville de Goma », déclare ainsi Amina, une valise à la main et accompagnée de ses deux enfants.

Innocent, lui, a trouvé une chambre dans un hôtel. « Il y avait foule au niveau de la douane, c’était plein à craquer, rapporte-t-il. Alors, quand on a des enfants en bas âge, on ne va pas attendre la dernière minute pour partir, car on ne sait pas vraiment ce qu’il va se passer, on n’est pas sur la ligne de front. Même ici, on vient d’entendre un obus tomber, alors imaginez : quand on est à Goma, c’est comme si l’explosion avait lieu dans la parcelle d’à côté. Voilà pourquoi on a décidé de partir » poursuit celui-ci.

Comme beaucoup d’autres habitants du chef-lieu du Nord-Kivu, Innocent prévoit de rester à Rubavu, le temps de voir comment évolue la situation, avec l’espoir de pouvoir rentrer chez lui le plus rapidement possible.

RFI


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