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Taxe « RAM » : assommé par les députés, Kibassa sort du parlement tout mouillé !

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Invité par l’assemblée plénière à la chambre basse du parlement, ce mercredi 29 septembre, pour éclairer les élus nationaux sur la taxe RAM, le ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication (PTNTIC), Augustin Kibassa n’a pas su convaincre l’Assemblée nationale.

Dans son discours, le ministre a expliqué les avantages de la taxe qui ne se limitent qu’à l’installation de l’internet dans certaines universités et à l’aéroport international de Ndjli ainsi qu’à soutenir la gratuité de l’enseignement.  Mais les députés sont restés sur leur soif !

Lors du débat, aucun, parmi la cinquantaine de députés à prendre parole, n’a soutenu la taxe RAM. Presque tous les élus ont qualifié cette taxe d’illégal et ont demandé simplement sa suppression. Non seulement sa suppression est vivement réclamée, mais tous ont demandé, comme un seul homme, la constitution d’une commission parlementaire d’enquête pour retracer tout l’argent perçu dans le compte RAM.

Pour les élus nationaux, le peuple congolais souffre déjà et qu’il ne faut même pas en rajouter d’autres souffrances, mais plutôt de chercher à lui offrir un social digne d’un pays regorgeant les richesses.

Le ministre ayant tout noté dans son bloc-note une panoplie de questions, a donc solliciter 48 heures pour apporter des réponses précises.

« Je demande à l’auguste assemblée de m’accorder 48h et je vais revenir avec des réponses. Je suis très choqué mais vous avez joué votre rôle », a dit, d’un air désespéré, le ministre Kibassa.

Le rendez-vous est donc pris pour ce vendredi au Palais du peuple.

PBB/CONGOPROFOND.NET

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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