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Sylvain Mutombo et le RDT ne veulent pas lâcher Kabund : »C’est un faussaire ! »

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Le Rassemblement des Démocrates Tshisekedistes ( RDT) accuse l’ancien président intérimaire de l’UDPS, Jean-Marc Kabund a Kabund, d’être un faussaire, car « détenteur de documents avec des noms, lieux et dates de naissance différents ».

C’est ce qu’on peut retenir de la déclaration de son coordonnateur national, Sylvain Mutombo Kabinga, le samedi 06 août 2022 à Kinshasa, au cours d’une matinée politique à laquelle la presse nationale était associée.

Selon cet ancien ministre délégué à la Défense et aux Anciens combattants du Gouvernement Ilunkamba, ces derniers temps, a-t-il indiqué :  » Comme frappés par je ne sais quelle mouche, des personnes haut en couleur ont profité de la liberté leur garantie par le régime Tshisekedi, pour débiter des propos mensongers, doublés d’insultes, qu’elles déversent contre le Chef l’Etat « .

Parmi ces personnes, poursuit-il : »  l’opinion a noté que le plus virulent est l’ancien Président intérimaire de l’UDPS, mais on ne sait vraiment qui est cet individu. Quel est son vrai nom et son âge réel ? Quel est son cursus scolaire et académique ? « .

Pour appuyer son discours, le Coordonateur national du RDT a mis à la disposition de chaque journaliste, des documents de cet ancien Vice-président de l’Assemblée nationale, notamment : son macaron à l’EXETAT, l’extrait de la revue d’inspection pour les résultats de l’EXETAT, Bons de transfert de fonds, sa fiche d’adhésion à l’UDPS, des anciennes photos.

Suite aux contradictions constatées dans ces documents, Sylvain Kabongo pense que Jean-Marc Kabund n’est qu’un « Zombie » qui a infiltré l’UDPS avec mission de la déstabiliser pour régner, un jour, en maître du Congo.

Il l’accuse d’être à la base de plusieurs manoeuvres, avec des stratégies mises en place dans son officine FCC-CACH-KABUND, pour écarter même auprès du chef, toutes les bonnes personnes.

Bref, il invite le Président de la cour de cassation et le Procureur Général près cette cour, à se saisir du dossier, car c’est un faussaire. Depuis des années, il s’est rendu coupable d’usurpation d’identité, de faux et usage de faux, pour en tirer profit.

Jules KISEMA KINKATU/CONGOPROFOND.NET

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Thérèse Kayikwamba Wagner brise le silence : “Je refuse que ma vie privée devienne un champ de bataille”

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Au cœur d’une vive polémique alimentée depuis plusieurs jours sur les réseaux sociaux au sujet de sa grossesse, la ministre d’État, ministre des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner, est sortie de son silence. Dans une déclaration personnelle publiée ce vendredi, la cheffe de la diplomatie congolaise dénonce des “attaques diffamatoires” et des “propos mensongers” attentatoires à sa dignité et à celle de sa famille.

Des accusations en ligne et une riposte judiciaire annoncée

Depuis quelques jours, plusieurs vidéos et publications relayées sur les réseaux sociaux ont mis en cause la vie privée de la ministre, donnant lieu à une série de commentaires virulents, souvent teintés de misogynie et de sexisme.
Face à cette campagne de dénigrement, Thérèse Kayikwamba Wagner a annoncé avoir saisi le cabinet juridique ALTIUS, basé à Bruxelles, pour engager des poursuites judiciaires pour diffamation et atteinte à la vie privée.

Les premières actions cibleront, selon sa déclaration, Péro Luwara, responsable de la chaîne CPL TV opérant depuis la Belgique, Emmanuel Banzunzi de la chaîne Bishop National basée en Suède, ainsi que le site CongoIntelligence.com.
Elle indique par ailleurs que des démarches sont en cours auprès des plateformes numériques afin de faire supprimer les contenus mensongers et identifier les auteurs de leur diffusion et monétisation.

“Protéger ma famille et poursuivre mes fonctions en toute sérénité”

La ministre d’État affirme assumer “pleinement sa responsabilité de protéger son enfant” et de poursuivre son travail “avec sérénité et concentration”, soulignant que ces attaques ont tenté de “souiller un moment d’intimité et de joie familiale” et d’affaiblir sa voix dans l’exercice de ses fonctions diplomatiques.

Au-delà de ma personne, cette action s’inscrit dans le combat de toutes les femmes contre les violences – qu’elles soient physiques ou verbales et contre le dénigrement sexiste encore présent dans nos sociétés”, a-t-elle déclaré, appelant à une prise de conscience collective sur le respect de la vie privée des femmes publiques.

Une mise au point dans un contexte délicat

Cette sortie intervient dans un contexte politique et sécuritaire tendu, alors que la République démocratique du Congo fait face à la persistance des violences dans l’Est du pays et à des enjeux diplomatiques majeurs.
Thérèse Kayikwamba Wagner rappelle qu’elle entend se concentrer sur “la défense de la souveraineté nationale, la protection des populations et la recherche de la paix”, laissant à son équipe juridique “le soin de mener à terme le travail engagé” sur le plan judiciaire.

Une parole rare, un signal fort

Connue pour sa réserve médiatique, la ministre a voulu cette fois marquer un coup d’arrêt à ce qu’elle qualifie de “banalisation du mensonge”. Son message se veut à la fois personnel et symbolique : aucune femme, publique ou non, ne devrait voir sa vie privée transformée en champ de bataille.

Tchèques Bukasa

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