À la Une
Surtaxe au port de Boma: les déclarants en douane montent au créneau
RDC/Surtaxe au port de Boma: les déclarants en douane montent au créneau
Les déclarants en douane de la ville de Boma, dans la province du Kongo central, dénoncent l’injustice dont ils sont victimes. Il s’agit précisément du paiement des frais au niveau de l’Office congolais de contrôle (Occ).
En effet, avec l’existence de la station de contrôle automobile au port international de Boma, pour dédouaner un véhicule, les déclarants de la 2e ville du Kongo Central, outre les frais de contrôle, se voient obligés de payer les frais d’expertise automobile à l’Occ quand bien même le certificat de conformité n’est pas pris en compte par le service de transport et voies de communication, qui, à son tour, exige un autre paiement. Démarche de dédouanement qui n’est pas la même à Matadi pour manque de station de contrôle technique automobile. Voilà qui justifie la frustration des déclarants en douane de Boma.
Selon eux, cette façon de travailler ne favorise pas un bon climat des affaires. Aujourd’hui, plusieurs importateurs préférent que leurs véhicules débarquent à Matadi, ce qui constitue un manque à gagner pour la ville de Boma où l’on observe une baisse marginale et sans précédent des cargaisons.
Cette situation a été dernièrement à la base d’un tôlé au port international de Boma. Les déclarants refusaient de payer tous ces frais à l’OCC et beaucoup de véhicules étaient bloqués dans les installations portuaires. Informé du malaise, le chef de direction provinciale de l’OCC/Kongo Central est descendu à Boma pour échanger avec les différentes corporations de déclarants, question de dissiper tout malentendu.
L’OCC, à travers le CDP Charles Alulea, a promis d’ériger des stations de contrôle technique automobile à Matadi dans un futur proche. Mais pour le Regroupement des Déclarants Consciencieux (Redeco Asbl), la solution à ce problème est simple: Boma est l’unique ville de la partie ouest disposant d’une station de contrôle technique automobile. À cet effet, l’État doit assurer l’exclusivité du déchargement des véhicules usagés en containers ou en conventionnel au port international de Boma afin de répondre à l’esprit du décret numéro 12/041 du 2 octobre 2012, exigeant que tout véhicule d’occasion importé soit soumis à un contrôle technique avant sa mise en circulation en RDC. Suggestion reprise dans un mémorandum adressé au chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi, sollicitant son implication personnelle dans le souci de remettre sur pied la ville de Boma.
Sandrine Lisingi /Congoprofond.net
There is no ads to display, Please add some
À la Une
Dossier « MESSAGE DU GRAAL » : L’ultime vrai test pour Constant Mutamba !
L’opinion publique est sans équivoque : L’avènement de Constant Mutamba à la tête du Ministère de la Justice soulève beaucoup d’espoir auprès des Congolais. Jamais ministre de la Justice n’a été attendu comme il l’a été. Cela n’étonne pas. Constant Mutamba a été nommé au Ministère de la Justice au moment où tout le monde parlait de la justice qui était malade.
Une fois nommé, Constant Mutamba a été accueilli comme l’homme qui venait guérir cette justice d’un mal qui été profond. Pendant ce temps, beaucoup d’autres Congolais, compte tenu de l’expérience, attendaient juger le maçon au pied du mur. Cela veut dire que l’espoir suscité par Mutamba ne pouvait se réaliser qu’en le voyant trouver des solutions aux dossiers emblématiques. Car pour être différent de ses prédécesseurs, il devrait montrer patte blanche là où les autres avaient déçu. Et ne pas trouver de solutions à ces dossiers emblématiques, c’est faire comme tout le monde.
Ainsi, par exemple, beaucoup l’attendent dans le dossier qui oppose l’asbl « Message du Graal » à ses dissidents.
En effet, comme cela arrive souvent, il y avait eu dissidence au sein de cette asbl au niveau international. Certains congolais, membre de l’asbl avaient choisi de suivre le dissident international. Logiquement ces Congolais devraient faire leurs valises et aller paître leur foi ailleurs. Cela ne dérangerait personne. Mais, curieusement ils ont joué aux « Kuluna » en s’emparent du Temple. Ils sont allés jusqu’à terroriser tout le monde. Et il y a eu mort d’homme. Sagement le représentant légal reconnu par le siège de l’asbl en Autriche, se retirera avec tous les membres restés fidèles à l’asbl, laissant ainsi à la justice du pays de trancher, mieux, de rendre justice. Mais hélas, on se rendra vite compte que les dissidents étaient au-dessus des lois.
Toutes les institutions du pays sont intervenues donnant raison à Innocent Nda-Ngye, le représentant légal reconnu. Comme dans une comédie burlesque les dissidents vont organiser dans une grotesque illégalité une assemblée générale au cours de laquelle ils excluront Innocent Nda-Ngye. Pendant ce temps, ils occupaient le temple et ses annexes sans oublier toute la concession bien connue à Kinshasa au nom de « Zamba Nda-Ngye ».
Il avait suffit que le gouvernement Gizenga décide de rétablir Innocent Nda-Ngye dans ses droits pour que les dissidents se retirent d’une partie de la forêt pour rester dans la partie où est construit le temple. Plus d’une décision de justice n’y changeront rien. À chaque occasion malgré les décisions favorables à Innocent Nda-Ngye les dissidents refusent de libérer la concession. Il y a eu même une décision de déguerpissement et les policiers étaient sur place, mais comme par enchantement, ils se sont retirés. Et le dossier continue à courir.
À l’arrivée de Constant Mutamba, apprend-on de bonnes sources, l’asbl a constitué un dossier bien documenté qu’elle a remis en mains propres au nouveau ministre. Les jours passent sans que l’asbl n’ait ne fut-ce qu’un accusé de réception. Est-ce le retour du démon ?
À l’asbl message du Graal, on a encore espoir que le dynamique ministre de la Justice, Constant Mutamba, se réveillera afin de tordre le cou au démon de la corruption avant qu’il gagne tous ses conseillers. Dossier à suivre
Emeka M.
There is no ads to display, Please add some