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Sud-Ubangi : Le gouverneur Michée Mobonga Lobo réaffirme son engagement aux côtés du HCR à Libenge

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Gemena, le 9 octobre 2025 – Le gouverneur de la province du Sud-Ubangi, Michée Mobonga Lobo, a reçu en audience, dans son cabinet de travail, M. Philippe Onana, ressortissant camerounais et nouveau chef du bureau local du Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), basé à Libenge, chef-lieu du territoire éponyme.

 

Cette première visite de courtoisie s’inscrivait dans le cadre de la prise de contact du nouveau responsable du HCR-Libenge avec les autorités provinciales, peu de temps après son entrée en fonction.

 

Au cours de leur échange, les deux personnalités ont passé en revue les relations de collaboration entre le HCR et la province du Sud-Ubangi, une région de la République démocratique du Congo qui accueille, depuis plusieurs années, des milliers de réfugiés centrafricains. Le gouverneur Michée Mobonga Lobo a salué les efforts humanitaires du HCR et a réaffirmé l’engagement du gouvernement provincial à œuvrer en étroite collaboration avec l’agence onusienne afin de garantir une assistance efficace et sécurisée tant aux réfugiés qu’aux communautés hôtes.

 

De son côté, M. Philippe Onana a exprimé sa volonté de renforcer la mission du HCR dans la province, tout en poursuivant les actions humanitaires avec l’appui des autorités locales.

 

Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) est mandaté pour assurer la protection des personnes déracinées, notamment les réfugiés, les déplacés internes et les apatrides. La province du Sud-Ubangi, à travers les localités de Libenge et de Zongo, demeure l’une des zones les plus sensibles de la RDC, en raison de sa proximité avec la frontière centrafricaine.

 

Blaise ABITA ETAMBE/CONGOPROFOND.COM

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Forum national des Droits humains : « Il n’y aura pas de paix tant que les droits de l’homme seront violés en RDC », déclare Samuel Mbemba

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Le ministre des Droits humains, Samuel Mbemba Kabuya, a ouvert officiellement, ce jeudi 9 octobre 2025, les travaux de la première édition du Forum national des Droits humains, au Palais du Peuple, en présence de la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, représentant personnel du Chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Dans son discours d’ouverture, le ministre a appelé à une prise de conscience collective face aux graves violations des droits humains dont est victime la population congolaise depuis plusieurs décennies, rappelant que « la paix mondiale reste impossible tant que les droits de l’homme sont bafoués quelque part dans le monde », citant ainsi le juriste René Cassin.

« Comment comprendre le silence du monde quand plus de dix millions de Congolais ont été massacrés, des femmes violées, des enfants orphelins, des familles détruites ? », s’est-il interrogé, dénonçant l’indifférence internationale et le manque de justice face aux atrocités subies par le peuple congolais.

Le ministre des droits humains a tenu à rendre hommage au Président de la République pour son engagement constant en faveur de la promotion et de la protection des droits humains. “Tout le mérite revient au Chef de l’État pour son leadership et sa détermination à traduire les principes de la Constitution en actions concrètes”, a-t-il affirmé.

Il a cité, entre autres, la gratuité de l’enseignement de base, la maternité gratuite et la mise en place de la couverture santé universelle comme des avancées majeures issues de cette volonté politique.

Au cœur de cette première édition du Forum, deux chantiers majeurs ont été évoqués : l’implémentation de la justice transitionnelle et le plaidoyer pour la reconnaissance du Génocost, terme désignant les génocides commis sur le territoire congolais.

Ce forum marque le point de départ d’une collaboration efficace entre les pouvoirs publics et la société civile pour construire un narratif commun sur les atrocités vécues et engager un plaidoyer unifié”, a déclaré le ministre, appelant les participants à “un sens élevé de patriotisme” et à “un engagement total dans ce combat pour la vérité et la justice”.

Le ministre a également dénoncé une “campagne médiatique orchestrée” contre le FONAREV, l’établissement public chargé d’accompagner les victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des crimes contre l’humanité.

Selon lui, cette campagne viserait à détourner l’attention du plaidoyer congolais pour la reconnaissance des génocides. “Il est facile de déceler l’origine de ces attaques : le Rwanda de Paul Kagame, responsable de nombreux massacres sur notre sol”, a-t-il déclaré, citant des localités comme Mwenga, Kasika, Makobola, Kishishe, Tingi Tingi et Rutshuru, encore marquées par ces drames humains.

En conclusion, Samuel Mbemba Kabuya a invité les participants à “transformer la douleur collective en moteur d’action”, soulignant que la mémoire des victimes “ne doit pas être une simple commémoration, mais un engagement durable pour que justice soit rendue”.

“Ce forum est notre devoir moral envers ceux qui ne peuvent plus parler”, a-t-il martelé, avant de souhaiter plein succès aux travaux dont les recommandations, espère-t-il, guideront la politique nationale des droits humains.

Dorcas Mwavita

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